Après la « saine colère », la « bonne querelle » ?

juin 27, 2008 on 7:52 | In Best of, France, Incongruités | Commentaires fermés

Un livre écrit par Ségolène Royal est toujours un évènement pour JusMurmurandi.

Surtout quand le Parti Socialiste, pris en flagrant délit d’inexistence, prépare le renouvellement de son dirigeant.

Visiblement les choses s’annoncent assez confuses. Avec Delanoë, Royal, Martine Aubry, Julien Dray et consorts, les membres du parti n’ont que l’embarras du choix. A moins que ce ne soit le choix de l’embarras en fonction de celui ou celle qui devrait être élu(e)…

Car la foire d’empoigne est bel et bien là. Pour Ségolène Royal, c’est celui ou celle qui emportera le poste suprême de la rue de Solférino qui sera par conséquent seul(e) en position pour affronter la droite en 2012.

Donc, pour y arriver, il faut renover le parti. Et pour celà, elle reprend dans son livre les axes qu’elle a avancés tout au long de sa campagne présidentielle.

Dont la fin fut marquée par le débat entre les deux tours entre elle et Nicolas Sarkozy. Le pinacle de ce débat, pour Ségolène tout du moins, arriva lorsqu’elle se mit en colère de manière aussi spectaculaire qu’injustifiée.

Et de qualifier sa colère de saine. Aujourd’hui pour rénover le parti, elle annonce qu’il vaut mieux une « bonne querelle » afin que les choses explosent au grand jour une bonne fois pour toutes, permettent de partir sur des bases et mettre derrière soi les mauvaises querelles.

Lorsque l’on sait le succès qu’a suscité sa saine colère, on pourrait légitimement être préoccupé des effets de sa bonne querelle.

A moins qu’au contraire, ceci ne soit destiné à nous conforter…

Segolene Royal en saine colère

La « saine colère » de Ségolène Royal pendant le débat avec Nicolas Sarkozy entre les deux tours de l’élection présidentielle

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