Donner du temps au temps

novembre 30, 2012 on 6:12 | In Best of, Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, Elections législatives 2012, Elections municipales 2014, Europe, France, Incongruités, La Cour des Mécomptes, Moi, Président, Poil à gratter | Commentaires fermés

Ouf !

Il était temps, nous étions arrivés à saturation.

Les média ne parlaient que de cela, la chambre d’enregistrement qu’est le CSA menaçait même de taper sur la table.

La bataille de cour de récréation, toujours pas terminée par ailleurs, monopolisait l’attention des journalistes, qui ont ainsi eu une trève dans leur démontage de l’idole Hollande pourtant porté aux nues face à « l’insupportable » Sarkozy il y a encore quelques mois.

JusMurmurandi se réjouit, d’une certaine façon, que cette guéguerre ait lieu maintenant.

Cela aura des conséquences certes, un peu comme la bataille des grosboutistes et des petitboutistes pour savoir par quel bout manger les oeufs à la coque. Ou encore comme celle des O’Hara et des O’Timmins dans Lucky Luke ainsi que le faisait remarquer un journaliste.

Parce que le timing est le meilleur possible.

Nous sommes encore loin des échéances électorales, et comme nous le disions dans un précédent billet, nous aurons (presque) tous oublié les noms d’oiseau etc dans quelques mois.

Entre temps, il était quasi inévitable que ce combat ait lieu, Sarkozy parti.

Personne ne résiste à l’odeur du pouvoir, du maroquin. Et Copé n’ayant pas eu l’intelligence de se mettre de côté pour le temps de la campagne UMP, toutes les imaginations fertiles se sont mises en marche pour supposer ce qui semble s’être réalisé, à savoir la confusion entre les finances du parti, et celles de sa campagne personnelle, confirmé par la démission du directeur financier du parti.

JusMurmurandi souffle donc ce soir, en entendant le nom de DSK et sa petite aventure new yorkaise remet les turpitudes du PS sur l’avant scène.

Il est vrai que nous sommes un peu tristes, une semaine tellement riches en « succès » gouvernementaux ayant été mise sous le boisseau.

La perte du tripe A, le faux pas du prof d’allemand qui nous sert de premier ministre lors de son passage en Allemagne (« furchtbar » au lieu de « fruchtbar », épouvantable au lieu de fructueux pour qualifier la relation franco allemande…), le faux pas du président sur les obligations ou non des maires pour les mariages homosexuels (prestement suivi d’un accueil de LGBT à l’Elysée, pour montrer son allégeance) ou encore le chômage qui monte, qui monte, qui monte, comme la petite bête.

Pour peu, on se souviendrait du « flot qui monte », envoyé à la figure de Valéry Giscard d’Estaing lors du débat télévisé de 1981 avec François Mitterrand. Pensez, plus d’augmentation en six mois que pendant les 24 derniers mois du mandat de Sarkozy.

Et les mêmes crétins qui fanfaronnaient que la modestie des taux d’intérêt payés pour rémunérer la dette de l’Etat il y a trois mois était à mettre à l’actif de la nouvelle majorité nous ressortent maintenant Sarko pour justifier la baisse de la notation. Vous avez dit ridicule ???

Donc ne désespérons pas, ces quelques gaffes ratées ne sont que quelques perles isolées dans un océan d’incompétence, d’ignorance et d’arrogance.

Les Français le comprennent bien.

Suivez les sondages, ils parlent mieux que tous les journalistes réunis.

Seulement trente pour cent des Français satisfaits du premier ministre, et 8% des électeurs qui se mordent les doigts d’avoir voté Flanby.

Fermez le ban.

 

 

Où nous mène-t-il donc?

octobre 20, 2012 on 3:29 | In Best of, Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, Elections législatives 2012, Elections présidentielles 2012, France, Incongruités, Moi, Président, Poil à gratter | Commentaires fermés

La cote de popularité de Hollande et Ayrault ne cesse de baisser, à une vitesse sans précédent pendant la Ve République. Pour ceux qui pensaient qu’il fallait se débarrasser de Sarkozy, président impopulaire et dont la presse ne cessait de rapporter les écarts de comportement, et qu’il urgeait de donner à la France un Président « normal », la gueule de bois est sévère.

Faisons, l’espace d’un instant, rimer « sévère » avec « inventaire »…

Hollande avait promis que sa République à lui, contrairement à celle de l’affreux Sarkozy serait irréprochable. Notamment, pas un condamné n’aurait de fonction importante. Promis, juré! On sait ce qu’a duré cette promesse. Pas 5 ans, durée de son mandat, ni 4, ni 3 ans. Non, juste 20 minutes, le temps qu’il nomme son Premier Ministre. Evidemment, avec une excuse, à savoir que le temps avait effacé la condamnation…. Ce qui ne s’applique pas au tout fraîchement condamné Arnaud Montebourg, mais Ayrault lui a fourni une deuxième excuse, différente, etc…

On se souvient de la candidature de Jean Sarkozy, fils du Président, à la présidence de l’EPAD, l’Etablissement Public qui gère La Défense. Bronca, levée de boucliers. Aujourd’hui, qui va être directeur général de son successeur, l’EPADESA? Amin Khiari, le fils de la vice-présidente socialiste du Sénat, Baziza Khiari. Un choix d’autant plus curieux qu’Amin Khiari n’a aucune expérience de l’aménagement ou du service de l’Etat, et qu’il a été évincé de la direction générale de l’université Léonard de Vinci après un rapport de la Cour des Comptes très critique sur sa gestion. Un choix d’autant plus important que la présidence guignée par Jean Sarkozy n’a ni pouvoir ni rémunération, alors que la direction générale, dévolue à Amin Khiari, est, elle, aussi puissante que lucrative…

Autre exemple: Claude Bartolone, aujourd’hui Président de l’Assemblée Nationale, troisième personnage de l’Etat. Dans son cas, pas de condamnation, ni d’emploi de son fils. C’est sa femme qu’il emploie et rémunère, à son Cabinet, très tranquillement, aux frais des contribuables français. On se souvient qu’il avait fallu qu’Eric Wörth démissionne du Ministère du Bduget, pour n’avoir pas compris qu’il était pour le moins maladroit que sa femme travaille pour Mme Bettencourt, femme la plus riche de France. Bartolone est plus malin, et Wörth aurait dû faire pareil, et employer directement sa femme à Bercy…

Mais ne soyons pas trop durs avec Hollande; passons l’éponge sur cette promesse factice de « propreté »de sa République, et regardons la politique. Car, après tout, ne vaut-il pas mieux une équipe compétente même si elle est un peu discutable, que d’honnêtes incompétents?

Hollande avait qualifié le Traité Européen de Stabilité Financière de mauvais et d’insignable. Il avait juré qu’il le renégocierait avec Mme Merkel, qu’il ferait plier. Il l’a signé tel que au mot près, et a du violenter sa majorité et bénéficier des voix de l’UMP pour le faire passer au Parlement. Ce n’est pas exactement un texte mineur, sur lequel il vient de retourner sa veste.

Hollande avait promis de faire de la compétitivité des entreprises un enjeu prioritaire de son action. Il avait nommé un patron socialiste respecté, Louis Gallois, pour faire un rapport sur le sujet. Ce rapport recommande un « choc de compétitivité » d’une trentaine de milliards d’euros pour alléger les charges salariales et relancer la compétitivité coûts des entre prises françaises. Alors que des fuites avaient évoqué un montant de 40 milliards en 5 ans, financé par une hausse de CSG, Hollande change d’avis et enterre le choc et la compétitivité avant même que le rapport Gallois soit officiellement remis. Comme la loi de finances 2013 fait peser sur les entreprises françaises un fardeau supplémentaire de 10 milliards. Il y aura bien un choc de compétitivité, mais un choc négatif, à un moment où les marges des entreprises françaises sont déjà un niveau historiquement bas, et, où, par exemple, son équipement en parc de robots est très loin du niveau italien, sans parler de l’exemple allemand, beaucoup plus moderne et performant.

Hollande avait aussi promis de donner le droit de vote aux immigrés. N’étant pas en état de le faire voter par sa propre majorité, et sans pouvoir compter cette fois-ci sur le soutien de l’UMP, il aurait « repoussé » le projet, comme le choc de compétitivité…

Tout ceci en 5 mois, alors qu’il a un mandat de 5 ans, et sans compter les turbulences de sa vie privée -sauf quand elle est twittée, moment auquel elle n’est plus très privée-, et les innombrables déclarations contradictoires et/ou incongrues de ses ministres.

On peut vraiment dire que, de ce point de vue là, Hollande ne perd pas de temps, établissant au passage des records. Mais vers où se dirige-t-il et nous dirige-t-il à cette vitesse, prenant bien soin de klaxonner?

 

Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait?

septembre 25, 2012 on 7:25 | In Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, Elections législatives 2012, Elections municipales 2014, France, La Cour des Mécomptes, Moi, Président, Poil à gratter | Commentaires fermés

Les Français l’ont voulu, ils l’ont eu. Ou plutôt, ils ne l’ont plus voulu, le Sarko, alors ils l’ont battu.

Le problème, c’est que, pour le battre, il fallait en trouver un autre, et que, sur ce coup, le seul autre carrossable, c’était Hollande, alors il l’ont élu.

Et maintenant que Hollande ne se révèle pas la potion magique que ses électeurs attendaient maintenant, comme le changement promis, c’est le désamour qui vient maintenant, à une vitesse sans précédent sous la Ve République.

Le problème, c’est que les Français commencent à comprendre qu’ils sont collés avec le produit de leur refus de Sarkozy pendant 5 ans. Or les débuts de l’équipe Hollande augurent mal de ce que peut être une période aussi longue. Au bout de 4 mois, on dit le Premier Ministre déjà cramé, et 3 de ses ministres sont candidats à le remplacer (Valls, Peillon, Moscovici), sans compter Martine Aubry, qui s’y verrait bien. Au bout de 4 mois!!!

Côté alliances, ça ne va pas plus fort, avec des Verts qui s’apprêtent à voter contre un Gouvernement dont ils font partie, et dont les ministres, Duflot en tête, refusent mordicus de démissionner.

Hollande nous dit qu’il veut être jugé sur ses résultats. Quels résultats? Ce que voient les Français, c’est la montée du chômage, les plans sociaux et la hausse vertigineuse des impôts. Pas de quoi inciter à l’indulgence. Si on ajoute que cette hausse des impôts est matinée de dépenses nouvelles (embauches de professeurs, nouvelle niche fiscale pour l’immobilier, contrats aidés en tous genres), la lisibilité de l’action gouvernementale, déjà limitée, devient nulle.

Ajoutez des couacs de communications si nombreuses qu’on ne peut les compter. Notamment, hausse de la CSG ou pas de hausse, hausse de la T.V.A. ou pas de hausse, « effort » demandé aux retraités ou pas d’effort, suppression de la niche PME ou pas de suppression, etc….

Panachez avec une conjoncture économique notamment européenne franchement maussade, et les bonnes nouvelles sont si rares qu’elles en deviennent presque suspectes.

Et, pour couronner le tout, la presse, qui s’est essayé avec Sarkozy à un degré de férocité sans précédent, et qui constate que c’est un style qui fait vendre, se montre avec Hollande d’une cruauté qui fait frémir, surtout quand on a été habitué à l’indulgence dont la gauche bénéficiait jusque là.

JusMurmurandi a pronostiqué il y a déjà des mois que Fillon serait Maire de Paris en 2014, alors que tous les sondages lui étaient très défavorables. Mais la chute de popularité est tellement rapide que nombre d’élus socialistes devraient déjà se chercher des points de chute, tant les élections locales dans moins de deux ans, représenteront une possibilité de défoulement pour des électeurs qui feront payer aux socialistes leur propre mauvais choix de 2012.

Et alors, Toi Président, comme tu aimes à le dire, maintenant, on fait quoi?

 

Bien joué!

août 9, 2012 on 6:44 | In Best of, Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, Elections législatives 2012, Elections présidentielles 2012, Europe, France, Incongruités, La Cour des Mécomptes, Moi, Président, Poil à gratter | Commentaires fermés

Comme la campagne électorale est loin, mais alors tellement, tellement loin….

Un exemple. Le fameux Grand Emprunt, lancé par l’équipe Sarkozy pour relancer la machine économique après le crash en finançant des projets d’avenir. Le PS n’a pas eu de mots assez durs pour cet emprunt, comme tout projet sarkozyste, et a bien évidemment voté contre. Aujourd’hui, sur 30 miliards, 10 restent à allouer. Que va faire la République irréprochable? Financer le trou de la Santé avec le produit du Grand Emprunt. Bien sûr on « habille » le Grand Emprunt en disant qu’il prépare l’avenir de notre système hospitalier. Mais la réalité, c’est qu’avec les socialistes, qui ont fait campagne sur le rétablissement des finances publiques, on utilise les ressources d’un emprunt exceptionnel et censé préparer l’avenir, pour combler les déficits du passé. Bien joué!

Un autre exemple. François Hollande a annoncé pendant sa campagne toute une série de mesures pour améliorer la situation des mal-logés. Il attribue le Ministère du Logement à son alliée Cécile Duflot, qui récolte là, malgré la score calamiteux de sa candidate à la Présidentielle, Eva Joly, le fruit de son habile accord électoral signé avant l’élection. Sauf que, quel est le ministère dont les effectifs vont baisser le plus en pourcentage? Le Ministère des mal-logés, ceux pour qui il y a tant à faire. Bien joué!

Un exemple plus personnel. Toute la France a vu le Président « normal » partir en vacances à Brégançon en train. En train, comme il l’avait promis. En train, comme les Français « normaux » comme lui. Sauf que les Français « normaux », ils n’envoient pas leurs bagages en hélicoptère, eux, comme l’a fait notre Président. Et pourquoi il n’y avait pas de caméra pour observer l’embarquement des bagages? Bien joué!

Un exemple plus international. L’affreux Sarkozy a reçu à Paris et Kadhafi et Assad. C’était avant que ces deux dictateurs ne passent en mode « massacre à grande échelle », mais les recevoir a été, si on en croit les bonnes âmes de gauche, plus que deux erreurs, deux fautes. Mais voilà que, arrivé au pouvoir, et à la nuit tombée, à la sauvette, François Hollande reçoit le chef de l’Etat de Bahrein, qui a, lui aussi, allègrement massacré pour réprimer son printemps arabe à lui. Ou plutôt de son peuple. Alors, le recevoir, alors qu’il est couvert de sang? Et où est le coeur des critiques, des soutiens des droits de l’Homme? Ce serait oublier que, bien sûr cela n’a rien à voir. La gauche, elle, est vertueuse par nature, à l’inverse de la droite, ce qui change tout, n’est-ce pas? Bien joué!

Un dernier exemple, plus financier. Sarkozy, pour convaincre les marchés financiers que la France était déterminée à remplir ses objectifs de maîtrise de sa dette et de réduction de ses déficits, voulait faire adopter la Règle d’Or, qui contraint les Etats à viser puis à atteindre l’équilibre budgétaire. Les socialistes s’y sont opposés bec et ongles, tant t si bien, que, pour cause de nouvelle majorité de gauche au Sénat, cela n’a pas pu se faire. Que fait la gauche, qui n’a cessé de critiquer un Sarkozy vendu aux marchés financiers et capitulard devant l’Allemagne de Merkel? Elle obtient l’aval du Conseil Constitutionnel pour faire voter la même Règle d’Or, et sans passer par une réforme de la Constitution que la droite, cette fois-ci pourrait bloquer. Bien joué!

Au fait, pourquoi la gauche craint-elle que la droite ne bloque une mesure qu’elle a en son temps, promu? Ce ne serait pas logique après tout. Mais la gauche ne sait que trop bien que c’est ce qu’elle a fait pendant 5 ans….. Bien joué?

La vérité sort par la bouche des enfants

juillet 11, 2012 on 9:23 | In Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, Elections législatives 2012, Elections présidentielles 2012, France, Incongruités, International, Moi, Président, Poil à gratter | Commentaires fermés

Depuis quelque temps, JusMurmurandi observe ce qui se passe, avec intérêt mais tout autant d’incrédulité.

Sur le plan des grandes déclarations, on assiste aux premières reculades.

On a ainsi vu une Nicole Bricq qui a changé de ministère avec autant de célérité que l’on imagine celle de Shell de téléphoner à l’Elysée ou à Matignon pour les forages au large de la Guyane.

Manuel Valls se couche déjà devant les syndicats pour la distribution de tickets lors des contrôles de police, jusqu’alors soutenue y compris par le premier ministre au micro de la presse.

Après avoir déclaré ne pas aimer les riches et mettre en place les découragements qui vont avec, on assiste au plaidoyer afin que les patrons de PME, qui sont les premières créatrices d’emploi en France, fassent justement ce pourquoi ils sont les meilleurs et aident à faire remonter ces statistiques du chômage dont il ne sera pas éternellement possible de les mettre sur le dos du prédécesseur.

Et après ce tour de vis fiscal, on assistera probablement à un tour de vis social afin de casser le thermomètre de la compétitivité.

La nasse se sera ainsi totalement refermée sur les premiers créateurs de richesse du pays, richesse crée aussi pour eux mais avant tout pour le pays.

Nous aurons sans aucun doute de nombreuses occasions de revenir sur les inconséquences et autres incohérences d’Hollande.

Ce qui nous fait rire aux éclats ce soir, et être totalement déconfit tout en même temps, c’est le Tweetergate.

Rire aux éclats parce que celui qui déclama haut et fort lors du débat entre lui et Sarkozy qu’il ne mêlerait pas sa vie privée à la vie publique s’est déjà planté. Il n’aura même pas fallu deux mois.

Sarkozy doit être goguenard et triste à la fois.

Car l’affaire devient pathétique et donne une image de la France qui nous déprime.

On a ainsi vu son fils aîné prendre la parole aujourd’hui devant l’AFP pour confirmer qu’il ne voulait plus voir Me Trierweiler, dont il ne comprenait pas qu’elle reste journaliste à Paris Match tout en ayant un cabinet, payé par vous et moi, au Palais de l’Elysée.
Il est plein de bon sens ce jeune homme.

Il a aussi ajouté que sa mère aurait peut être bientôt un ministère au motif que l’on n’est jamais fini en politique.

Il est plein d’illusion ce jeune homme.

Il a tenu à s’exprimer devant l’AFP car ce qu’il aurait raconté à un journaliste du Point n’est pas une interview officielle. Thomas Hollande ferait bien d’apprendre que l’ « off » n’existe pas.

Enfin, il affirme que l’affaire du Tweet a détruit toute l’image de « normalité » de François Hollande.

JusMurmurandi ne saurait applaudir assez fort ces propos pleins de vérité.

D’une part, JusMurmurandi n’a jamais considéré qu’Hollande puisse être un candidat « normal », lui qui affirma ne rien foutre et être généreusement payé pour cela à la Cour des Comptes, qui se donna en spectacle dans Ussel en se faisant tirer par des chiens de traîneau.

Mais surtout, cela confirme ce que JusMurmurandi pense depuis longtemps.

En dehors de l’image, qui est en train de se briser tel un miroir, quelques semaines seulement après sa prise de fonction, il y a fort peu de substance chez cet homme là.

La vérité sort effectivement de la bouche des enfants…

Election maudite en 2007, bénite en 2012 ?

juin 18, 2012 on 10:45 | In Economie, Elections législatives 2012, Elections présidentielles 2012, Europe, France, Moi, Président, Poil à gratter | Commentaires fermés

Voilà, c’est fait, les trois gagnants du premier tour de la Présidentielle de 2007 ont mordu la poussière en 2012. Leur éminence de 2007 ne leur a pas porté chance dans la durée.

Royal a été incroyablement humiliée à La Rochelle, n’atteignant même pas 40% des voix, malgré le soutien appuyé du Président, du Premier Ministre, du Premier Secrétaire du PS. Elle a été battue par une combinaison de facteurs. D’abord ses propres suffisance et arrogance. Comment pouvait-elle imaginer réussir un parachutage quand elle, qui avait fait campagne sur la « démocratie participative », et qui avait dû d’être la candidate PS à sa victoire aux primaires de 2006, exigeait, la seule de France, d’ être investie en refusant le vote des militants? Évidemment, le fait d’être l’ex, et pourchassée par l’actuelle d’une stupéfiante vindicte, n’a pas aidé…

Bayrou aussi s’est fait piétiner par les électeurs de son fief béarnais de Pau. Ayant voté Hollande par grief personnel contre Sarkozy, comme nombre de Français, il a vu avant les autres ce que vaut la gratitude du PS: la porte!

Perdants aussi, ceux qui n’ont pas osé y aller, de peur de perdre. Notamment Christiane Taubira, et Najat Vallaud-Belkacem, qui ont perdu une belle occasion d’aller au charbon et de faire confiance à la « vaque rose » pour les porter.

Autres perdants de ces Législatives: Mélenchon et Marine Le Pen, après s’être vus l’un et l’autre pendant un temps élus à Hénin-Beaumont, ont été battus par un « local » (comme Royal, comme Lang, comme Guéant, décidément beaucoup de parachutes ont du être mal pliés, car ils ne se sont pas ouverts). Tous deux vont devoir faire ce que Royal et Bayrou n’ont pas fait depuis 2007: admettre leur défaite, au lieu de penser que les voix obtenues dans le passé, mais sans siège, leur garantit un rôle pour l’avenir.

C’est aussi ce que va devoir faire l’UMP, qui a perdu les deux bastions qu’elle tenait encore début 2012: l’Élysée et l’Assemblée, tous les autres étant déjà aux mains de la gauche. Mais cette défaite porte en elle des promesses: à chaque fois que la droite a perdu contre la gauche, en 1981, en 1988, en 1997, elle a rebondi plus fort aux élections suivantes: la vague bleue de 1986, celle de 1993, la victoire de Chirac contre Le Pen en 2002.

Car la gauche a maintenant tous les leviers du pouvoir en mains. La Présidence, l’Assemblée, le Sénat, les régions les départements, les grandes villes. C’est sans précédent sous la Ve République.  Elle a aussi un plan de marche, puisqu’elle a annoncé sa stratégie: trouver de la croissance par la relance tout en augmentant les impôts pour financer les nouvelles dépenses et résorber les déficits colossaux de l’économie française. Elle arrive au pouvoir en pleine tourmente, mais elle ne pourra pas dire ce que Sarkozy n’a pas réussi à présenter comme défense, à savoir que la crise, arrivée en 2008 mais imprévue pendant la campagne de 2007, avait bouleversé la donne. Le PS sait tout ce qu’il y a à savoir: la Grèce, Merkel, l’Espagne, l’euro, les banques, la stagnation, les déficits…

C’en est à tel point que JusMurmurandi se demande comment et pourquoi, face à une telle conjoncture, la gauche n’a pas choisi de perdre plutôt que de s’atteler à une tâche aussi herculéenne et impopulaire. Il faut croire que l’appétit du pouvoir a des raisons que la raison ne connaît pas…

La fête des pères

juin 17, 2012 on 7:47 | In Best of, Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, Elections législatives 2012, Europe, France, La Cour des Mécomptes, Moi, Président, Poil à gratter | Commentaires fermés

Dimanche 17 juin, c’est la fête des pères.
Par extension, on imaginera que celle-ci a non seulement lieu en France mais simultanément dans quelques autres pays.

David Cameron s’est rendu dans un pub avec sa femme et ses enfants. Repartant dans deux véhicules séparés, les parents ne se sont pas rendus compte que leur petite fille de 8 ans était restée en arrière, seule, oubliée. JusMurmurandi suppose que papa n’aura pas eu de dessin ou de collier de nouilles en ce 17 juin…

Mélenchon et Bayrou ne sont pas à la fête non plus ce soir. Si le premier, battu comme le second, peut au moins se réjouir de voir la majorité qu’il soutient victorieuse, Bayrou, le Judas du Béarn, voit sa progression politique sérieusement stoppée. Pas bonne, la fête des pères pour François Bayrou.

François Hollande ne doit pas non plus être à la fête ce soir. La mère de ses enfants doit être folle de rage d’avoir été battue par un candidat qui non seulement a eu l’audace de se maintenir alors qu’elle était parachutée mais qui a en plus été ouvertement soutenue par sa remplaçante dans le lit de son ex compagnon.
Adieu Assemblée Nationale, perchoir et autre hôtel de Lassay avec tous les avantages qui s’y rattachent.
Repliée sur la position stratégique de Présidente du Chabichou, et rien d’autre, elle doit ruminer une vengeance, par enfants interposés le cas échéant. De quoi faire de l’ombre à la fête de François.

Olivier Falorni, lui, doit être tout content. Peu lui chaut que Martine Aubry lui ferme les portes du PS, méprisant ainsi le choix des électeurs, l’Assemblée Nationale se fera un plaisir de l’accueillir très bientôt.

Plus heureux que Jack Lang dont l’ennième parachutage après Blois, Boulogne sur Mer a finalement échoué dans les Vosges. Lui non plus ne sera pas, comme Ségolène, le premier volatil de l’Etat. Devra t il se replier sur la Place des Vosges avec DSK et Anne Sinclair ???

Mais JusMurmurandi pense surtout à tous ces pères qui dès demain vont déchanter en prendre plein la figure. Tous ceux qui sont à la fois « riches » et par conséquent pas aimés suivant les critères de François Hollande (on avait dit 4.000 Euro mensuels) et qui en même temps constituent le vivier considérable des nouveaux imposables de Martine Aubry. Bref, déjà pas aimés, et bientôt encore plus pressés comme des citrons.
C’est ainsi qu’en ont décidé les Français en donnant ce qui semble être une majorité absolue au PS à l’Assemblée Nationale (même si le PS n’aurait à cette heure pas la majorité des trois cinquièmes nécessaire à une révision constitutionnelle….).
A tous ces pères donc, qui doivent être inquiets pour leur avenir tandis que le pays continuera de traverser une crise économique aux conséquences imprévisibles, JusMurmurandi adresse sa plus vive sympathie.
Cinq ans, cela va être bien long.

Les 100 premiers jours

juin 15, 2012 on 5:00 | In Best of, Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, Elections législatives 2012, Elections présidentielles 2012, Europe, France, Incongruités, Insolite, International, Moi, Président, Poil à gratter | Commentaires fermés

Il est de tradition lors de l’élection américaine que l’on fasse un premier bilan, une première évaluation, 100 jours après la prise de fonction du nouveau POTUS (President of the United States).

Cela fait aujourd’hui un mois exactement que François Hollande a pris ses fonctions, et, de l’avis de JusMurmurandi il n’est pas nécessaire, ni même utile, d’attendre pour tirer nos premières conclusions.

Rappelons que la campagne de Hollande s’est fermement située en creux du mandat de Nicolas Sarkozy.
Pas de Bling Bling, une présidence « normale », qui en particulier ne confond pas la vie privée et la vie publique.
Peu importe le fond, toute la comm’ hollandaise est fondée sur la forme qui se doit de s’opposer à ce qui a été fait au cours des cinq années écoulées.

Soir de l’élection, quatre jets privés l’attendent pour le ramener lui et sa suite, à Paris.
Jour de la prise de fonction, où il se comporte avec une rudesse malséante avec son prédécesseur, il nomme deux ministres qui ont eu maille à partir avec la justice. Lorsqu’un troisième sera condamné quelques jours plus tard, il pourra tout de même rester car ce n’est pas « grave ».

Les coups de canif dans les promesses toutes fraîches sont donnés avec joie et bonne humeur, et mis sous le boisseau par une presse complice.

Soir de la prise de fonction, on fait dans la posture en allant réclamer « la croissance à tout prix » à Merkel.
Là débute un chemin de croix que la France emprunte du fait de la présidence Hollande qui préoccupe profondément JusMurmurandi. Merkel dirigeant l’Allemagne qui a fait des sacrifices considérables pour maintenir une économie saine ne voit pas pourquoi la fourmi devrait une fois encore payer pour les cigales.
La France qui sous Nicolas Sarkozy a tout fait pour rester dans le clan fourmi tout en ayant des résultats de fourmigale, bascule dans le camp des cigales.
En d’autres termes, au lieu de rester dans le clan des forts, mais pas en première position, François Hollande préfère prendre la tête du clan des faibles, des « médiocres » selon Angela Merkel.
Tout dans la posture. Comme lorsqu’il prend le train pour aller à Bruxelles, la voiture pour en revenir en pleine nuit. Il n’a vraiment rien de mieux à faire ????

Oubliant qu’il dépasse la limite légale, et pas de peu, lorsqu’il se rend à Caen, il esquive; posture encore lorsqu’il vole avec délice dans Air Sarko One qui a été tellement brocardé, pour se rendre au G8, qu’il qualifiait avant de « club de riches impuissant ».


Le Paris-Caen de Hollande, un trajet pas tout à… par BFMTV

A Chicago pour la réunion de l’OTAN, il arrive en retard et rate le discours de notre allié politique majeur, Barack Obama, après lui avoir expliqué qu’il n’honorerait pas les engagements passés. Posture ou nouvelle maladresse, on ne sait déjà plus trop…

Nous n’en sommes plus à des coups de canif, nous sommes maintenant passés au sabre japonais.

Etape suivante, les problèmes de gestion des ressources humaines.
N’ayant épousé ni Ségolène Royal, l’ex répudiée, ni Valérie Trierweiler, l’actuelle maîtresse, la gestion des relations devient problématique et culmine avec un micro message qui affaiblit son autorité, et ridiculise la France dans toute la presse étrangère.

Dans les relations humaines toujours, pas avare d’humiliation, il reçoit mardi l’opposition de notre premier allié, l’Allemagne, à l’Elysée cette semaine.
Quel message désastreux, quel camouflet pour Angela Merkel!
JusMurmurandi, effaré, atterré, effondré. Comment peut on adresser un message aussi hostile à notre premier allié politique et économique ???

Voilà pourquoi JusMurmurandi pense qu’avec ces quelques exemples (qui ne constituent pas peu s’en faut une liste exaustive), il n’est même pas nécessaire, hélas, d’aller jusqu’à cent jours pour avoir une idée fiable de ce qui nous attend pendant ce mandat dont on frémit à l’idée qu’il pourrait durer cinq ans.

Si parmi nos lecteurs il y avait encore des indécis pour le second tour des élections législatives qui constituent la dernière possibilité de ne pas donner une carte blanche à François Hollande, voici une vidéo pleine d’humour qui viendra compléter celle que nous avions diffusée sur François Hollande à la Cour des Comptes sur le site de l’INA.

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Cause toujours, on ne t’écoute pas

juin 2, 2012 on 8:08 | In Coup de gueule, Economie, Elections législatives 2012, Elections présidentielles 2012, Europe, France, Incongruités, Insolite, La Cour des Mécomptes, Moi, Président, Poil à gratter | Commentaires fermés

Les préoccupations des Français pour ces élections présidentielles tournent autour de quelques thèmes centraux, l’emploi, le pouvoir d’achat ou encore la dette nationale et l’utilisation des emplois/ressources associés (dépenses et recettes).

Les arbitrages pris depuis le 15 mai nous font écarquiller les yeux.

Le front de l’emploi qui est le plus angoissant s’explique en partie par le surcoût de l’emploi français par rapport à un emploi équivalent en Allemagne. Charges sociales élevées, manque de productivité dû en bonne partie aux 35 heures et j’en passe, bref les causes sont multiples.

Comme les plans sociaux qui, curieusement, ne s’arrêtent pas avec l’arrivée de François Hollande. Juste avant la fin du mandat de Nicolas Sarkozy, nous avions connu Petroplus, Photowatt, Lejaby et quelques autres, et depuis, la vie continuant, les plans sociaux aussi (comme en Allemagne, d’ailleurs qui connait ce matin la plus grosse faillite de l’après guerre avec les magasins Schlecker-14.000 emplois, excusez du peu).

Quelles sont les mesures prises ou les directions engagées depuis lors ?

Discussions avec les syndicats. Que réclament ils, que proposent ils pour protéger l’emploi ?

Exactement le contraire de ce qu’il faudrait, à savoir embauches de fonctionnaires (on en a déjà trop, ce qui accroit la dette, et l’appel d’air de l’Etat au niveau des recettes donc des impôts), coup de pouce au SMIC dont on feint d’ignorer les effets domino.

Car lorsque l’on augmente le SMIC, tous les salariés qui se trouvent à un niveau proche, mais pas au SMIC lui même, « béneficient » du même effet d’aubaine, comme les charges des entreprises, dont on a déjà dit qu’elles étaient surchargées par rapport à leurs concurrentes.

Le gouvernement est il sourd ? On ne le sait pas encore, mais ce que l’on a entendu c’est que mêmes des voix socialistes en dehors de Bruxelles tapent par avance sur les doigts de M. Ayrault. La cour des comptes, dûment représentée par son Président Didier Migaud, ou encore un ex-dirigeant socialiste qui ne mâche pas ses mots. Gerhard Schröder. Il parle du manque de volonté de faire des réformes structurelles, ou encore de l’hérésie de vouloir imposer les hauts revenus à 75%.

Il comprend parfaitement que nous allons dans le mur, et affirme même que si le SPD ne copie pas le programme économique de Hollande, il a de vraies chance de revenir aux affaires l’année prochaine.

Pendant ce temps là, François Hollande distille sa douce musique de président normal, avec un retour en voiture en pleine nuit de Bruxelles, le fait que la personne en charge de sa sécurité soit une femme et autres gadgets afin d’endormir le bon peuple.

Le bon peuple est il en train de se laisser endormir ?

Un chiffre a interpellé JusMurmurandi. Lors de son premier passage à la télévision après son élection, au journal télévisé  (d’Etat,  tout naturellement), François Hollande a réuni 6,23 millions de téléspectateurs (moins que la finale de Koh Lanta !)) . En 2007, lors de sa première intervention, Nicolas Sarkozy était écouté par 11,6 millions de Français.

CQFD.

Un seul être vous manque…

mai 13, 2012 on 7:12 | In Best of, Economie, Elections législatives 2012, Elections présidentielles 2012, Europe, France, Insolite, Poil à gratter | 2 Comments

Voici une semaine que les Français ont choisi de renvoyer Nicolas Sarkozy dans ses pénates et de mettre François Hollande à la tête du pays pour les cinq prochaines années.

Une semaine, c’est peu, mais c’est aussi beaucoup.

Souvenez vous, la première semaine, que dis-je la première soirée passée dans un restaurant parisien, a été répétée à l’envi pour entacher à tout jamais le mandat de Sarkozy en 2007.

Que s’est il donc passé cette première semaine de 2012?

Une préparation active pour la seconde, tout d’abord.

Entrée en fonction mardi matin, visites inutiles l’après-midi (sur la tombe de Marie Curie par exemple, on se demande pourquoi), et dîner avec Angela Merkel à Berlin.

Ce sera un premier test.

Les ténors du parti socialiste se sont évertués à clamer que l’Allemagne devait céder, allait céder.
On a l’impression de se retrouver au début du siècle dernier lorsque l’on clamait à l’identique « l’Allemagne paiera !! » (NDLR la dette due à l’issue du traité de Versailles réglant sa défaite).
L’Allemagne n’a pas payé, et à vouloir la mettre trop à genoux, on a eu le national socialisme (les Nazis, pour prendre un raccourci que préfèreront certainement les joyeux drilles de la rue de Solférino).

Bref, on verra dès mardi soir si Hollande arrivera à faire plier la chancelière.

C’est un test important, d’une part parce que l’Allemagne ne veut pas, et on la comprend, financer une relance pour faire plaisir aux autres qui n’ont pas ou plus les moyens de la financer (France comprise, ne parlons pas de la Grèce et des autres); elle ne veut pas non plus affaiblir trop l’Europe en apparaissant s’éloigner de la France, Europe dont le sort est de plus en plus celui d’un continent de deuxième zone tandis que la Chine, entre autres, bombe le torse.

Rappelons tout de même que le gouvernement d’Angela Merkel se prend avertissement après avertissement dans les élections locales mais qu’elle a aussi accordé 6% d’augmentation de salaire aux fonctionnaires en 2012…
Par conséquent, le dîner de mardi sera très intéressant sur le fond,aussi parce qu’il pourra influencer le vote des Français aux élections législatives qui arrivent à grand pas.

Mais aussi sur la forme.
Comment Hollande se rendra t il à Berlin ? En Scénic comme pour aller de Tulle à Brives, en jet privé, comme pour aller de Brives à Paris, dans les avions de la République, comme Sarkozy, ou encore en train comme il l’avait annoncé ??

Après quelques heures de repos, on remet le couvert pour aller aux Etats Unis, réunion du G8, à Camp David et de l’Otan à Chicago.
Un bon tempo pour se mettre en jambes…avec un vol de ligne ou en avion de la République ??

Là encore, on verra quel sera la nature et le nombre de son entourage.

Enfin on écoutera avec attention afin de savoir celui ou celle qu’il nommera à Matignon, la mère des 35 heures qui fera frémir les patrons (en rappelant qu’elle n’hésita pas à « faire compter » les voix comme il fallait pour battre Ségolène afin de prendre la tête du parti), Jean-Marc Ayrault dont les « amis » du PS on ressorti la condamnation d’il y a quinze ans (méfies toi de tes amis, mes ennemis je m’en occupe) ou encore un autre.
Probablement pas Rocard qu’il a déjà dû désavouer pour son déplacement à Téhéran…

Le plus intéressant dans tout cela, ce sera de voir jusqu’à quelle point cette presse qui se comporta en majorité de façon abjecte avec Nicolas Sarkozy sera soucieuse de rapporter l’information, ne parlons pas de la commenter. On rappellera juste qu’un récent sondage réalisé au centre de formation des journalistes donna….100% des voix à Hollande dans le cadre du scrutin présidentiel. Dormons tranquille, la pluralité est assurée, et plus encore, sa relève future…

On sait déjà que les blagues coquines ne sont pas goûtées, soit directement, soit indirectement pour faire plaisir au Prince. Pierre Salviac en à fait l’expérience pour un seul petit « tweet » malheureux.

On en sait donc déjà beaucoup au bout d’une semaine, suffisamment pour savoir que Nicolas Sarkozy va nous manquer….