Pour en finir avec l’héritage perdu de François Mitterrand, ou comment battre en retraite

mai 31, 2010 on 4:54 | In Best of, Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, Europe, France, Incongruités, La Cour des Mécomptes, Poil à gratter | Commentaires fermés

Lors de sa campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy a longuement évoqué la nécessité de liquider l’héritage de mai 1968.

A l’occasion de la réforme des retraites, il s’est permis d’affirmer que si François Mitterrand n’avait pas abaissé l’âge officiel de la retraite à 60 ans, la tâche aurait été plus simple.

S’il est un héritage que JusMurmurandi voudrait justement liquider, c’est bien celui de Mitterrand.

L’héritage économique de François Mitterrand est jonché de dettes.

La France a dépensé sans compter dès son arrivée à l’Elysée le 20 mai 1981.

Qui a oublié le passage célèbre de Pierre Mauroy sur Europe Un, annonçant fièrement que « tous les indicateurs sont au vert » la veille du jour où la France se livre à sa troisième dévaluation en deux ans.

Après avoir vidé les caisses et épuisé le crédit de la France, soit seulement deux ans plus tard, on annonce un retour à une prétendue orthodoxie financière.

Sous Raymond Barre, cela s’est appelé « l’austérité ». Sous Mitterrand, cela s’appelle…la rigueur.

Entrée en vigueur sous Mitterrand, les socialistes la raillent sous Sarkozy. Pendant cette rigueur, on va voir des fortunes se constituer comme aucun gouvernement de droite n’en a jamais vu apparaitre (Bernard Tapie…).

L’héritage de Mitterrand est jonché de cadavres.

De Grossouvre, de Bérégovoy, de Pelat et j’en passe.

Le photographe du Rainbow Warrior en nouvelle Zélande, le sang contaminé, autant de scandales qui ont éclaboussé et terni cet « héritage ».

L’héritage de Mitterrand est jonché de mensonges.

Sur sa santé, son passé vichyste, sa deuxième famille et j’en passe.

Comment oublier les côtés scabreux, cynique, violent de ce double mandat sous l’égide de Machiavel ? Comment ne pas vouloir liquider cet héritage sanglant ?

Cependant, le pire pour Martine Aubry, qui surenchérissait encore ce week end en comparant Sarkozy à Madoff (!) n’est il pas que son projet (enfin, le premier depuis trois ans!) batte en retraite.

Sa proposition principale n’est elle justement pas de maintenir un avantage acquis il y a trente ans ?

Quelle plus belle preuve que, dans un monde profondément bouleversé et reconnu comme tel par….DSK, le parti socialiste et son premier secrétaire sont restés au bord de la route, comme si le monde était resté identique à celui de 1981…

Evidences, évidences….

mai 30, 2010 on 6:01 | In Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, Europe, France, Incongruités, Poil à gratter | Commentaires fermés

Les marchés financiers sont impitoyables. Après avoir fait baisser les cours des actions, de l’euro et monter fortement les taux d’intérêts par que les déficits budgétaires étaient trop élevés à leur gré dans certains pays, à commencer par la Grèce, ils font maintenant baisser les cours des actions et de l’euro au motif que les plans de réduction des déficits mis en place dans certains pays, à commencer par la Grèce, menacent la croissance.

Ce genre d’analyse oblige JusMurmurandi à rappeler quelques faits de simple bon sens.

- Les marchés financiers ne sont pas des marchés économiques. Leurs acteurs ne souhaitent pas « avoir raison », « comprendre », encore moins « expliquer » ce qui va se passer. Ils veulent simplement gagner de l’argent. Et, quand on est dans un marché baissier, peu importe pourquoi il baisse, tous ceux qui misent sur la baisse gagneront de l’argent… jusqu’au moment où il se retourne, bien sûr.

- Il serait illusoire de penser que les marchés ont toujours raison. En occurrence, ils sont partisans, semble-t-il, de l’orthodoxie financière variante FMI. Mais le FMI a connu un contre-exemple relativement probant: l’Argentine. Celle-ci, plutôt que de s’imposer la cure d’austérité brutale préconisée par le Fonds, a déclaré un moratoire unilatéral sur ses dettes, mis en place un programme de stimulation économique, et connaît depuis lors et jusqu’à 2008 une croissance annuelle supérieure à 7%, ce qui liu a permis de rembourser ses dettes plus vite que prévu…

- Enfin la théorie suivant laquelle la mise en place de multiples plans d’austérité budgétaire casserait la croissance me parait suspecte. Parce qu’alors, il coulerait de source que la croissance passée aurait été stimulée par la largesse budgétaire. Donc que la Grèce-cigale aurait eu un taux de croissance beaucoup plus élevé que l’Allemagne-fourmi. Allez donc dire ça aux Grecs, histoire de les faire sourire un peu, ce dont ils n’ont pas trop l’occasion en ce moment.

JusMurmurandi abattu

mai 25, 2010 on 4:45 | In Coup de gueule, Incongruités, La Cour des Mécomptes, Poil à gratter | Commentaires fermés

Nous avons déjà beaucoup parlé du vol 447 d’Air France et même si le BEA annonce aujourd’hui que la troisième campagne de recherche de l’appareil et de ses enregistreurs a échoué, ce n’est pas notre sujet.

Nous n’allons pas non plus évoquer les récents accidents en Inde ou ailleurs, mais plutôt un sujet qui fait à la fois rire et pleurer.

Le 29 avril, JusMurmurandi se réjouit.

Enfin une bonne nouvelle pour l’Irak et son peuple. Finalement, une preuve de normalisation.

Iraqi Airways s’envole de Bagdad vers Londres.

Les flux ne sont plus ceux des terroristes qui affluent pour jouer les kamikazes et se faire exploser avec les soldats américains.

Non, l’Irak semble enfin trouver un semblant de normalité avec une compagnie aérienne.

Certes, c’est une compagnie sans avion, il est loué, mais cela ne change rien pour les passagers. Et c’est plus rapide à mettre en œuvre, bien évidemment.

25 mai, moins d’un mois plus tard, la liaison s’arrête.

L’avion a t il été abattu par des Talibans? Non.

Dérouté vers Israël pour régler ses comptes avec le Hamas ou le Hezbollah? Point encore.

Dérouté par des Kurdes qui manifestent parce qu’ils n’ont pas d’espace vital entre la Turquie et l’Irak ? Vous n’y êtes toujours pas.

Ce sont des « frères » des Irakiens qui ont mis les scellés sur l’avion, les Koweitis.

Au nom des 10 appareils que le régime de Saddam Hussein aurait abattus lors de la guerre de…. 1991.

JusMurmurandi se sent comme ces fameux dix avions ce soir. Très abattu…

Tout le monde s’en fout – le crétin se porte bien (2)

mai 24, 2010 on 5:30 | In Best of, C'est ça, Paris?, Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, Europe, France, Incongruités, International, La Cour des Mécomptes, Poil à gratter | 2 Comments

Comme c’est opportun, en ce lundi, pas de nouvelle, les journalistes peuvent se reposer et les kiosques à journaux se justifier de vendre des quotidiens tout maigres au même prix.

Et pourtant…

La Thaïlande vient d’étouffer une vague de manifestation dans le sang…et tout le monde s’en fout.

La Corée du Nord vient de couler un navire Sud Coréen, et tout le monde s’en fout. La Corée du Sud a bien sûr promis de se venger, les Etats Unis ont éructé quelque borborygme pour affirmer sa solidarité…mais fondamentalement ce régime atroce, qui continuerait sur la voie de l’Allemagne nazie avec ses tests sur des humains (par exemple), poursuit son chemin sans être « dérangé ».

L’Iran vient de signer un traité pour échanger de l’uranium avec la Turquie et le Brésil. Lula est un grand ami de la France, la Turquie est notre voisin. Tout va bien, tout le monde s’en fout.

Comme de l’absence du cinéaste Jafar Panahi, « retenu » à Téhéran, dans les geôles iraniennes, au lieu d’être à Cannes….

Les Anglais viennent d’élire un nouveau Premier Ministre qui promet un tour de vis sur les dépenses comme rarement Anglais ont connu ; manifestation dans la rue, police armée de gaz lacrymogènes ? Nenni. On n’est pas à Athènes , cher Lecteur, on est au Royaume de Son Altesse Royale Elisabeth II, pays du flegme.

Obama fait un caca nerveux en expliquant que les Etats Unis ne veulent pas continuer à porter seuls le fardeau des guerres en Irak ou en Afghanistan. Il a raison. Ou presque. Si les Etats Unis n’avaient pas envahi l’Irak en se fondant sur un mensonge, la présence d’armes de destruction massive, on n’en serait pas là non plus. Et de toute façon, dans le grand public, tout le monde se moque de ces deux guerres.

On « célèbre » à l’unité chaque soldat français mort pour la liberté du peuple afghan (moins d’une cinquantaine en neuf ans). Heureusement que la Résistance ne faisait pas cela à chaque disparition d’un des leurs pendant la deuxième guerre mondiale, ils n’auraient pas eu un instant pour….résister.

Le monde financier continue à spéculer exactement comme avant, les commissions d’enquête semblent s’enliser, les profits et les bonus coulent à flot comme si rien ne s’était passé. Tout le monde s’en fout.

Bertrand Delanoë, tétanisé à l’idée que le « French Open », le tournoi de Roland Garros ne quitte Paris, est prêt à tout. Inacceptable, la concurrence des villes de la banlieue, intolérable, l’idée que le tournoi parte à Madrid, tout est bon pour le maintenir au bois de Boulogne

Argent, abattage d’arbres protégés, suppression de terrains de sport qui servent toute l’année et non deux semaines pour les « happy few », Bertrand est prêt à tout.

Avec l’argent du contribuable, qui s’en fout.

Aucun doute, le crétin, vous, moi, se porte bien.

L’intelligence et le courage à la retraite?

mai 19, 2010 on 8:56 | In Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, France, Incongruités, La Cour des Mécomptes, Poil à gratter | Commentaires fermés

Il y a des moments où JusMurmurandi se demande si les politiques ont tout leur bon sens. Les propositions de réforme des retraites en est un, tant les idées avancées combinent l’ahurissant et l’abracadabrant.

Le gouvernement propose, avant tout, de retarder l’âge de départ à la retraite. C’est une absurdité d’imaginer que cela va régler le problème pour tous les Français. En fait, comme ceux qui ont un travail le garderont plus longtemps, il y aura moins d’embauche de jeunes, et, partant, à quantité de travail égale, plus de chômeurs. Donc ceux qui auront eu une carrière longue et ininterrompue auront des retraites « finançables », contrairement à aujourd’hui, avant tout parce qu’ils seront moins nombreux. Et es autres, ceux qui seront sur le carreau, on en fait quoi? On les envoie à la décharge publique?

Martine Aubry est enfin sortie de son silence sur ce sujet politiquement délicat. Ses propositions sont simples: on prend les deux catégories que les Français n’aiment pas, et on les taxe pour financer des retraites inchangées. Haro, donc, sur les banques et les revenus du capital. Et, tant qu’à faire, ignorons que cela aura des conséquences économiques. Délocalisation des banques, émigration des riches. Et après, quand on aura chassé les riches, et que les banques auront envoyé tous leurs centres de profit à Londres, on fera comment? On ira taxer les Français à l’étranger, comme le proposait de façon grotesque et totalement impossible DSK en 2007?

Le problème n’est pourtant pas compliqué à comprendre. Le nombre de retraités ne cesse d’augmenter, à mesure que les Français vivent de plus en plus vieux, et partent à la retraite de plus en plus jeunes (57 ans en moyenne). Pour payer ces retraites en augmentation, le nombre de travailleurs n’augmente pas. Il y a 40 ans, il y avait 3 actifs pour un retraité, et en 2020 il y aura 1 actif pour un retraité. Ce ne sera plus alors une retraite dont il faudra parler, mais bien une pension alimentaire…

Donc, sauf si une croissance « miraculeuse » vient améliorer la situation économique française. il n’y a pas d’autre solution que d’augmenter les cotisations, et/ ou de baisser les prestations.

Mais cela suppose du courage, et un peu d’intelligence aussi. Qui ont malheureusement pris une retraite anticipée de la vie politique français il y a bien longtemps déjà….

Pas tous crétins….

mai 18, 2010 on 6:18 | In France, Incongruités, Insolite, International | Commentaires fermés

JusMurmurandi ne se prive pas de critiquer, parfois vertement, les âneries que déclarent ou commettent les uns et les autres. Comme en témoigne notre article intitulé « les crétins se portent bien ».

Mais il arrive aussi que des déclarations surprennent par leur intelligence, leur franchise ou leur bon sens. Alors, une fois n’est pas coutume, rendons justice à trois d’entre elles, qui viennent de catégories plus souvent critiquées qu’en censées dans nos colonnes.

A tout seigneur, tout honneur, le pape Benoit XVI, qui a déclaré au Portugal, parlant du scandale de la pédophilie qui secoue l’Église catholique: « le pardon ne remplace pas la justice ». Voilà qui devrait permettre à l’Église de continuer à pardonner, ce qui est un enjeu vital pour des chrétiens, sans pour autant interdire à la justice des hommes de passer…

Ensuite, le Sénat américain, concernant les agences de notation. JusMurmurandi a déjà plusieurs fois exprimé ses craintes concernant ces entreprises privées dont les jugements déplacent des dizaines de milliards de dollars ou d’euros, et dont le moins qu’on puisse dire est qu’elle n’ont absolument pas joué leur rôle censément impartial et éclairé. Le Sénat a eu une idée intéressante, pragmatique et créative pour sortir de la situation actuelle: que les notations soient attribuées par une agence tirée au sort, et non plus comme aujourd’hui par une agence rémunérée par celui qui est noté. Au moins, là, le conflit d’intérêts permanent est éliminé. Et si la situations évolue vers un cartel des 3 agences « universelles », il suffira d’en autoriser une ou deux autres….

Enfin, Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts, concernant la possible candidature de Dominique Strauss-Kahn à la Présidentielle de 2012. Elle indique, à titre personnel, qu’elle aurait du mal à voter pour le Directeur Général du Fonds Monétaire International. Compte tenu que le FMI est le chantre de la rigueur budgétaire pour que les pays endettés remettent de l’ordre dans leurs finances et puissent sortir de la crise, JusMurmurandi se dit qu’elle a raison, et que le voir porter un projet solidement à gauche après avoir été le porte-parole de l’orthodoxie financière planétaire serait, en effet, un exercice de contorsion un peu compliqué…

Excusez-nous, on vous espionne

mai 16, 2010 on 8:43 | In Best of, Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, Europe, France, Incongruités, Insolite, International, Poil à gratter | Commentaires fermés

La nouvelle est tombée il y a quelques heures, Google nous espionne.

On s’en doutait un peu mais pas à ce point là.

En effet, si l’on savait déjà que toutes les requêtes que nous passons par le moteur de recherche étaient enregistrées, ce que nous ne savions pas encore, c’est que lorsque les voitures de Google passent dans nos rues pour réaliser la cartographie de Google maps, Street view etc., elles repèrent les réseaux internet sans fil non protégés pour pomper de l’information.

Cela durerait, selon Google, depuis quatre ans, et a permis de « ramasser » des bribes » de données lorsque les utilisateurs d’internet sans fil ne cryptent pas leur signal.

Plus de 600 Giga octets de données, toujours selon Google, auraient été enregistrés. Ces données contiennent des adresses mèl, fragments de courriers électroniques etc.

Bref, une fois de plus des grandes oreilles nous écoutent à l’insu de notre plein gré.

L’Allemagne a, dans le même domaine, fait voter une loi qui oblige les utilisateurs de routeurs sans fil de crypter leur signal, au risque de se voir verbaliser.

Cela signifie t il que des voitures de la Polizei, à l’image de celles de Google, vont passer dans nos rues pour tenter de repérer les signaux sans fil non cryptés ???

La Suisse a interdit l’application Street view pour le pays du Gruyère en attendant que l’on ait les garanties d’un floutage qui ne permette pas de reconnaître les passants.

Mais bon, pourquoi s’émouvoir ? N’y a t il pas cinq cent millions d’utilisateurs de Facebook qui, avec leur compte, racontent leur vie en détail  sur internet sans trop se soucier d’une quelconque sécurité ?

Certains vont même jusqu’à dire s’ils sont chez eux ou pas, ce qui a permis à un esprit créatif de lire en diagonale les informations de ce type et de faire un site web intitulé « please rob me » ou encore « volez moi s’il vous plaît. (http://pleaserobme.com/).

Alors pourquoi s’excuser de nous écouter lorsque, volontairement, certains internautes donnent plus d’information que Google ne pourra jamais espérer en récolter ???

Sale temps pour l’opium…

mai 15, 2010 on 7:07 | In Economie, France, Incongruités, International, Poil à gratter | Commentaires fermés

L’opium, vous connaissez? Ce dérivé du pavot était une des drogues favorites du début du XXe siècle, dont on dit que certains chefs-d’œuvre artistiques sont nés sous le charme de sa fumée entêtante.
Mais l’opium permet aussi d’en tirer de la morphine, légale, et de l’héroïne, qui l’est beaucoup moins. Cette illégalité, ainsi que les paradis artificiels auxquels elle permet aux toxicos friqués d’accéder explique le prix élevé de l’héroïne, et, en remontant la chaîne, de l’opium, et du pavot.

Or la pavot provient à plus de 90% d’Afghanistan, où il pose un problème complexe aux Américains. Faut-il le combattre, et priver les paysans afghans de leur source de revenus, ce qui les précipite dans les bras ouverts des Taliban? Faut-il en tolérer la culture, ce qui favorise le commerce de l’héroïne destinée avant tout au marché américain, et qui constitue la principale source de revenus des mêmes Taliban?

Or un fait nouveau vient bouleverser cette impossible équation: un parasite attaque le pavot, menaçant jusqu’à 50% de la récolte à venir. Bien entendu, les Taliban expliquent que ce parasite est l’œuvre de la recherche agronomique américaine, etc… Bien entendu les Américains expliquent qu’ils n’ont rien à voir avec cela, qu’il y a déjà eu des parasites du pavot avant celui-ci, et que celui-ci ne s’attaque pas exclusivement au pavot mais s’étend par contagion à d’autres cultures, sans aucun lien avec l’opium et ses dérivés.

Au XIX siècle, Karl Marx disait que « la religion était l’opium du peuple », ce qui voulait dire que la religion aidait à anesthésier le peuple pour qu’il se tienne tranquille. Si on devait trouver un équivalent moderne, ce seraient les déficits publics. Dépensez beaucoup, et le peuple sera tranquille. Reprenez ces avantages et il s’agitera.

Mais la crise de confiance des marchés envers la dette souveraine des États trop dépensiers menace cet opium-là. Et un parasite les attaque, qui a déjà contaminé la Grèce, l’Espagne, le Royaume-Uni et le Portugal, en moins de deux semaines.

On attend avec intérêt comment la France va réagir à l’attaque de ce parasite, après celles de la pollution nucléaire de Tchernobyl (qui n’a, comme chacun sait, jamais passé les frontières françaises), de la grippe A (quel gâchis!), et du nuage volcanique (pas d’exception française, cette fois-ci).

Le Monde coule

mai 13, 2010 on 8:13 | In France | Commentaires fermés

Non, rassurez-vous, il ne s’agit pas du monde, seulement du Monde. C’est-à-dire du groupe de presse dont le vaisseau amiral est le quotidien autoproclamé « quotidien de référence ».

Les difficultés de ce groupe de presse ne sont pas nouvelles. Pendant des années, sous l’égide d’Alain Minc, les restructurations financières et autres fusions-acquisitions se sont succédé, tout comme les années de pertes.

Il faut dire que le tandem Colombani-Plenel n’a pas aidé, lançant le Monde sur la voie du journalisme à sensation, et ce au prix de la rigueur journalistique. Un livre assassin « la face cachée du Monde » livra bientôt à un public médusé puis désabusé une vision cruelle de l’envers du décor de ce qu’était devenu l’exigeant journal fondé par Hubert Beuve Méry.

Plenel est parti le premier, puis Colombani, puis Minc, mais les pertes, elles, sont restées. Et aujourd’hui, il faut payer la note, ou plutôt la présenter à de nouveaux investisseurs pour qu’ils payent aujourd’hui les fautes des autres, hier.

Toue ressemblance avec ce qui est en train d’arriver aux nations surendettées de l’Europe est-elle vraiment purement fortuite? On en est déjà au troisième plan d’austérité annoncé (Grèce, Espagne, Grande-Bretagne). Or, comme les marchés ont une vision « comparative » des performances des pays pour évaluer la qualité de leur dette souveraine, les vertus des uns entraînent chez les autres, soit une vertu comparable, soit un décrochage….

Sauf, que, si de nombreux investisseurs se pressent au portillon pour investir dans le Monde, espérant contre toute logique que eux puissent réussir là où tous les autres ont échoué, si les pays « solvables » de l’Europe s’unissent pour sortir les faillis virtuels de l’ornière, qui donc pourra aider ces futurs anciens solvables quand leur tour sera venu?

En d’autre termes, ce sera beaucoup plus coton de sauver la France que le Monde…

Farewell my Grande-Bretagne

mai 11, 2010 on 8:02 | In Economie, Europe, France, Incongruités, International, Poil à gratter | Commentaires fermés

Voilà, c’est fait: l’euro et sa zone ont gagné un temps de répit grâce au plan de solidarité géant mis en place ce week-end. Il faut dire que 750 milliards d’euros, ça en impose! Il s’en est suivi hier une très forte hausse des bourses européennes. Notamment, les cours certains titres financiers ont littéralement explosé, prenant plus de 20%: AXA, Société Générale, BNP Paribas.

Ne pensons pas qu’il s’agisse uniquement d’investisseurs brûlant du désir de posséder ce qu’ils avaient brûlé la veille. Il s’agissait aussi de couvrir au plus vite des positions vendeur (donc à découvert). JusMurmurandi a toujours un sourire à la pensée de spéculations à la baisse quand elles se révèlent massivement perdantes. Gagner en jouant la baisse et en plongeant les marchés dans une spirale ravageuse n’est pas une activité si utile que cela…

Mais, derrière ce succès se profile un désastre. Pas celui de l’eurozone, pour qui le plus dur reste à faire. Après tout, l’annonce indique que des pays très endettés vont pouvoir emprunter pour tirer d’affaire des pays surendettés, ce qui n’est pas vraiment un trait de génie. Non, maintenant, il va falloir mettre de l’ordre dans les finances nationales, et réduire les gigantesques déficits budgétaires, de préférence sans casser la fragile et lente reprise économique européenne. Et là, tout génie sera le bienvenu pour montrer comment faire, surtout après des décennies de laisser-aller.

Pour donner un ordre de grandeur, la France, pas (encore) le pays le plus atteint, a un déficit budgétaire qui fait grosso modo la moitié de son budget. Donc, pour le combler d’un coup, il faudrait doubler tous les impôts… T.V.A. à 39,2%, impôts personnels avec une tranche à 100%, etc…. vaste programme… Et si on ne le comble que « progressivement », la dette augmente chaque année, et, avec elle, la charge d’intérêts, ce qui absorbe une partie des durs efforts d’assainissement.

Non, le désastre qui va frapper sera beaucoup plus rapide que le nôtre. Car un pays a résisté aux charmes de l’Euro, tel le village d’Astérix. Un pays européen, mais d’un pied seulement. Un pays qui aborde la phase actuelle dans de très mauvaises conditions, avec un déficit du budget encore 50% plus élevé que le nôtre, et une dette totale qui pèse 94% de la richesse nationale. Et, plus grave encore, avec une économie assise sur une très forte activité financière, donc plus atteinte par la crise que celles des pays continentaux. Et, pour couronner le tout, comme si cela ne suffisait pas, une gueule de bois issue d’un bulle immobilière majeure, et un système bancaire largement nationalisé.

Ce pays, vous l’avez reconnu, c’est notre cher voisin, la Grande-Bretagne. Laquelle vient de se donner en la circonstance, un parlement où aucune majorité n’existera sans coalition, ce qui est encore un facteur négatif de plus.

Le problème n’est pas que la Grand Bretagne soit véritablement en pire état que ses voisins, ou que son sauvetage soit moins indispensable. Non, le problème est que sa monnaie est isolée, et donc relativement petite, donc facile à faire chuter. En 1993 déjà un homme quasiment seul, George Soros, l’avait fait plier, dévaluer quitter le Système Monétaire Européen, et avait gagné énormément d’argent au passage.

Il est plus que probable que les vendeurs à découverts se sont déjà repositionné sur la livre sterling après leur échec sur l’euro. Et là, compte tenu de son isolement, il est à craindre que la Grande-Bretagne apprenne à la dure que, si la littérature donne l’exemple de la vaillante résistance d’Astérix, il y a aussi le destin funeste de la chèvre de Monsieur Seguin….

Entre les volcans et les banques, vous choisissez quoi?

mai 9, 2010 on 9:11 | In Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, Europe, France, Incongruités, Insolite, International | Commentaires fermés

En 2008, la crise financière menace d’emporter tout le système financier mondial, à commencer par ses banques. Ce sont donc les banques que les États sauvent. Sauf qu’il n’y a personne pour sauver un État qui sombre, l’Islande. L’Islande, dont les banques, ayant jeté toute prudence par-dessus les moulins, ont emprunté à tour de bras et en offrant des taux record aux prêteurs avides de voir leur épargne si bien rémunérée, pour re-prêter de façon hasardeuse, et, en fin de course, ruineuse.

Maintenant, l’Islande attire de nouveau sur elle une curiosité réprobatrice, non plus en exportant, comme en 2008, la faillite de ses banques, mais en exportant un nuage de cendres volcaniques.

Quel est le pays européen le plus sismique et volcanique, et donc le plus susceptible de faire comme l’Islande? Vous l’avez deviné, c’est la Grèce.

De toute façon, l’éruption d’un petit volcan sis sur une petite île a montré que l’homme avait oublié le potentiel destructeur majeur de la terre elle-même, provoquant tsunamis, tremblements de terre et éruptions meurtriers.

Il semble que l’homme ait aussi oublié le potentiel destructeur majeur des banques et autres monnaies, dont les crises sont susceptibles de provoquer des éruptions, tsunamis et autres séismes d’un genre différent, mais également meurtrier…

Avec l’Islande au nord-ouest, et la Grèce au sud-est, l’Europe, dont on célèbre le 60e anniversaire de la déclaration Schuman sur la CECA, est décidément bien entourée. Et quand on cherche la partie de l’Europe qui se trouve à mi-chemin entre les volcans islandais et les volcans grecs, on trouve…. la City de Londres…

Le monde économique entre en fusion

mai 8, 2010 on 6:22 | In Economie, Europe, France, Incongruités, International, Poil à gratter | Commentaires fermés

La phase de sortie de crise, dans laquelle notre monde espère bien être entré, et ce, à condition que les spasmes de la crise monétaire grecque ne relancent pas un processus de défiance et de contraction de l’économie. est propice aux acquisitions. Les entreprises qui sont sorties de la crise avec un portefeuille encore quelque peu garni en profitent pour acheter des concurrents moins bien lotis. C’est ce qu’on commence à voir aujourd’hui.

C’était déjà évident pour la finance américaine. Des firmes aussi anciennes importantes et prestigieuses que Lehman, Merril Lynch, Bear Sterns, 3 des 5 plus grosses banques d’affaires, ont coulé ou été absorbées. De même, parmi les banques classiques, Wachovia, Countrywide et autres CIT ont, elles aussi cessé d’être des concurrents indépendants.

Maintenant, c’est le secteur des transports qui est pris de la frénésie des mariages. Delta Airlines a épousé Northwest pour former la plus grosse compagnie mondiale, bientôt rejoint par la fusion, décidée cette semaine, entre United et Continental. Chez les loueurs de voitures,le N°1, Hertz, veut acheter son concurrent Dollar-Thrifty, mais son rival Avis-Budget veut surenchérir. De 5 sociétés, on sera passé en quelques années à 2…

La high-tech elle aussi est animée du même mouvement. L’inventeur des PDA, la société Palm, en grande difficulté, a été rachetée par le géant HP, tandis que le monde des infrastructures de réseaux de télécommunications mobiles ne comptera bientôt plus que 3 ou 4 acteurs, contre 7 il y a quelques années.

Et la même tendance à la concentration s’observe dans la pharmacie ou l’industrie minière.

Là où ça devient plus drôle pour JusMurmurandi, c’est quand on regarde les turpitudes de la recherche de solution pour la Grèce. L’union Européenne et le FMI ont promis trop d’argent pour être prêts à tirer un trait dessus si la Grèce ne tient pas ses promesses (ce qu’elle fait systématiquement depuis 20 ans), et pas assez pour annexer purement et simplement les finances grecques en lui permettant de ne plus avoir besoin de recourir au marché.

La solution? C’est ce que nos gouvernants ont proféré au sortir de leur premier soir de travail commun: une véritable gouvernance et convergence économiques. C’est-à-dire des politiques fiscales et monétaires sinon unique, au moins compatibles et convergentes. Y compris entre fourmis (l’Europe du Nord, pour faire simple), et cigales (l’Europe du Sud). Hormis le fait que ce soit une curieuse expérience de génie génétique animal que de marier ces espèces si différentes, en économie, cela s’appelle une fusion.

Mais une fusion si grande que, par comparaison, la réunification entre les deux Allemagne aura eu l’air d’une simple répétition à toute petite échelle. Voilà qui va donner tout son sens au mot fusion, qui se produit toujours à température élevée…

Le crétin se porte bien….

mai 5, 2010 on 7:07 | In Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, Europe, France, Incongruités, Insolite, International, Non classé | Commentaires fermés

Il y a des jours où écrire un article de JusMurmurandi est facile. Facile parce qu’un certain nombre de faits où de déclarations sont tellement surréalistes qu’il n’y a qu’à se pencher pour ramasser des sujets. Difficile de résister à la tentation d’épingler ces faits et gestes qui défient l’entendement…

Hier les marchés financiers bruissent d’une rumeur qui les fait plonger: l’Espagne aurait approché le FMI pour recevoir une aide de 280 milliards d’euros. Immédiatement, les marchés plongent, et pas seulement en Europe, effrayés par l’idée d’une crise à la grecque, mais en beaucoup plus lourd. Pourtant cette idée n’a pas de sens. La Grèce est, avec un endettement public nettement au-dessus de 100% de son p.i.b., au maximum de la dette qu’elle peut emprunter, des intérêts qu’elle peut supporter, et sa note par les agences est « spéculative ». L’Espagne, avec un endettement de 54% de son p.i.b. est nettement moins endettée que beaucoup de pays majeurs (États-Unis, Grande-Bretagne, Japon, France, Italie), et la note de cette dette par les agences internationales est excellente, sans que celles-ci aient l’intention de la dégrader à court terme.
Bref, c’est tellement du grand n’importe quoi que la seule hypothèse qui tient la route est que cela ne soit une manipulation de marché réussie…

Hier, encore, le suspect de la tentative d’attentat à la voiture piégée en plein New-York a réussi à monter en avion bien qu’il ait été placé sur la liste de personnes interdites de vol par l’Administration américaine. L’avion a été rappelé alors qu’il se dirigeait déjà vers la piste d’envol. Ce n’est pas un seul suspect que la police a débarqué du vol Emirates vers Dubai, mais trois… c’est dire… Les milliers d’honnêtes gens qui ont été abusivement interdits de vol par cette même Administration pour des questions de fautes d’orthographe, d’homonymie, ou d’autres erreurs administratives, apprécieront. Le reste du public se demande comment un pays comme les États-Unis, sur le pied de guerre depuis près de 9 ans, et ayant dépensé des fortunes colossales pour sa sécurité intérieure, en est réduit à ce qu’un vendeur ambulant dénonce à la police la fumée sortant d’un véhicule abandonné, et à ce que des gens interdits de vol achètent tranquillement des billets d’avion et montent dans ceux-ci.

Plus près de nous, Noël Mamère a encore perdu une occasion de se taire (tiens, la rime est riche). Il dit que le projet de loi interdisant la burqa a « un parfum de vichysme ». I est donc nécessaire de rappeler à M. Mamère que le plus grand crime de Vichy est d’avoir collaboré avec l’effroyable régime nazi auquel il a fourni tant des travailleurs forcés que des victimes destinées à l’extermination. Si M. Mamère trouve que la burqa c’est très bien, et que le droit de faire ce qu’on veut vaut de laisser faire n’importe quoi, y compris la polygamie ou l’excision, libre à lui. Mais qu’il permette à M. Hebbadj et à ses quatre « épouses » de se dire victimes de Vichy à égalité avec les familles de déportés juifs montre que pour lui (Mamère), il n’y a pas de bassesse à laquelle il ne s’abaisse (tiens, la rime est riche) pour que les média s’intéressent à lui.

Autre débat grotesque, celui sur l’énergie éolienne. Comme l’énergie solaire, celle-ci est devenu un business fondé sur le rachat à prix d’or par la collectivité d’une électricité beaucoup plus chère à produire que l’énergie fossile ou nucléaire. Le faire au nom de son côté propre et renouvelable, soit, pourquoi pas? Mais que la filière, menacée que l’Etat reprenne un tout petit peu la main sur cette source de dépenses permanente, ose mettre en avant le fait que cette reprise en mains « coutera 50.000 emplois » est aussi indécent que grotesque. D’abord parce que l’immense majorité des éoliennes installées sont importées, notamment de Chine et d’Inde, et non produites en France. Ensuite parce que, passée la phase de création du parc, vers 2020, il n’y aura plus que de l’entretien et du renouvellement et très peu de nouvelles installations. Et donc que les 50.000 emplois, à supposer qu’ils aient jamais été réels, s’évaporeront comme la rosée du matin quand brille le soleil. Ça n’a pas empêché les députés UMP de reculer face à cette menace même pas en carton-pâte avant même l’ouverture du débat parlementaire, et la gauche d’applaudir cette reculade…

De tout cela, vous seriez fondé à penser que JusMurmurandi qualifie de crétins ceux qui se livrent à ce mélange de pitrerie, d’incompétence et de malhonnêteté au moins intellectuelle. Non, les crétins en question, c’est nous, qui avons les hommes politiques, dirigeants et administrations que nous méritons…

La magie des chiffres….

mai 3, 2010 on 8:09 | In Ca m'énerve, Coup de gueule, France, Incongruités, Insolite, International, Poil à gratter | Commentaires fermés

Le pétrole est l’une des principales matières premières au monde, qui en consomme des quantités astronomiques. Les chiffres les plus souvent utilisés pour le comptabiliser sont le million de barils, quand la production mondiale fluctue d’un million de barils par jour en plus ou en moins, et le millier de tonnes, notamment pour quantifier la taille d’un super-tanker, de 300.000 ou 400.000 tonnes.

D’où la surprise de JusMurmurandi quand cette fuite immense, annonciatrice de dégâts sans précédents, est mesurée à 800.000….litres par jour. Soit quelques 5.000 barils par jour. Et encore moins en tonnes. Cela ne veut pas dire que cela ne soit rien du tout, bien sûr, ni que cela soit acceptable ni sans conséquences. Mais on sait que les conséquences d’une telle pollution peuvent être effacées à force de travail et d’argent, et les poches du pollueur, BP, sont assez profondes pour le garantir.

Alors pourquoi employer un format, le litre, qui rend le chiffre plus effrayant et impressionnant, alors que personne ne l’utilise en temps normal? Pour faire peur? Pour magnifier le sentiment de catastrophe, et donc paraître politiquement correct?

Il faut dire que ce sentiment que la catastrophe est délibérément amplifiée par des associations officiellement soucieuses du « bien public », quelle que soit leur forme, ONG ou organisme international, n’est pas nouveau pour JusMurmurandi.

Ainsi, tout le tapage fait pour effrayer le public à coups de millions de morts prévus et pour forcer les pouvoirs publics contraints par l’imbécile principe de précaution à dépenser des centaines de millions d’euros pour rien à lutter contre la fantomatique grippe H1N1. Et la menace planétaire du SRAS qui suffit à réduire la croissance mondiale mondiale de 1%. Et le GIEC, organisme onusien qui, comme par hasard, se trompe et communique que la date de disparition des glaciers himalayens sera l’an 2035 et non 2350…

Ceci inspire deux commentaires. L’un que l’industrie de la catastrophe, elle, profite de la crise, de toutes les crises. Cela fait vendre du papier, profite aux média, et apporte des fonds à tous les « réparateurs de catastrophes » professionnels, à commencer par ceux qui ont fait état, en la grossissant, de la catastrophe..

L’autre est une observation. La presse française a rapporté, dans son ensemble, que les manifestations du 1e mai ont moins mobilisé que l’année dernière. Le Figaro, pourtant pas suspect d’excès de sympathie pour les syndicats organisateurs dit que les défilés étaient « moins garnis ». Or les chiffres font état d’une participation en baisse de grosso modo 66%. Si un chiffre divisé par trois est « moins garni », quelle baisse faut-il pour être « en forte baisse »? Et pourquoi parler d’effondrement de la cote de popularité de Sarkozy quand elle perd 4% sur 40%, soit 10%, au lieu de dire que les rangs de ses partisans sont « à peine moins garnis »?

Sans doute est-ce la preuve que JusMurmurandi ne comprend rien aux chiffres, ni aux média…

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