Les oiseaux

janvier 18, 2009 on 7:40 | In Best of, Insolite, International | Commentaires fermés

Le grand Alfred Hitchcock fit de ces animaux les héros d’un film magnifique, effrayant avec comme actrice vedette Tippi Hedren, également connue parce qu’elle est la mère de Mélanie Griffith.

Eh bien ces oiseaux sont les héros d’un évènement récent qui a connu une fin heureuse, lorsqu’un avion ayant décollé de l’aéroport de la Guardia à New York fut confronté, sous réserve de confirmation, à un vol d’oies sauvages.

Heureusement, malgré l’absence de puissance moteur, le pilote (et son copilote) réussirent à faire amerrir leur Airbus sur la rivière et l’équipage commercial gardant son sang froid put évacuer l’ensemble des passagers sans qu’une seule victime ne soit à déplorer (une jambe cassée, d’après nos dernières informations).

Bref, une bonne nouvelle.

Au delà de l’évènement, qui a retenu l’attention de tous les média, JusMurmurandi voudrait tirer quelques conclusions.

Tout d’abord, en dépit de ce que prédit la presse, il est aussi possible de parler de bonnes nouvelles, en particulier en cette période morose, où chaque organe y met du sien pour noircir le tableau.

Deuxièmement, lorsque vous avez un accident en avion, il en possible d’en réchapper vivant, même si l’on parle toujours plus des accidents mortels que de ceux où des passagers sortent à 37,2° en marchant. En particulier, les amerrissages, lorsqu’ils sont réussis et avec des avions qui ont les ailes en dessous de la cabine pour servir de flotteurs, les cas sont assez nombreux pour être significatifs.

Troisièmement, il est important de faire mentir les statistiques de temps en temps. La probabilité que les deux moteurs s’éteignent en même temps juste après le décollage est en effet tellement rare qu’elle ne figure dans aucun travail en simulateur pour les pilotes en fonction ou en formation.

Quatrièmement, il faut toujours garder les yeux ouverts avant de faire de grandes déclarations. JusMurmurandi était en effet mort de rire, après avoir appris que l’on cherchait désespérément les moteurs pour confirmer la thèse des oiseaux comme origine de l’accident, en entendant que l’un des deux était toujours….accroché sous l’aile droite de l’avion. Mais où les « experts » avaient ils la tête???

Entre temps, on a retrouvé le second à l’aide de cette invention anglaise datant de la deuxième guerre mondiale, le sonar (le mot, JusMurmurandi le rappelle est un acronyme pour sound navigation and ranging).

Enfin, il vaut toujours mieux être le premier, car personne ne se souvient du second; en l’occurrence, qui connait le nom du copilote, qui a certainement aussi « mouillé sa chemise » vendredi après midi ??

Et coup de pied de l’âne, ou dernier coup de bec de l’Histoire, c’est selon, tandis que tout le monde retenait son souffle autour de cet évènement hors du commun, personne, ou presque, n’écouta le discours d’adieu de George W. Bush qui décidément sort de la Maison Blanche par la petite porte….

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