Sa grâce, ou ça grince ?

mai 12, 2007 on 6:59 | In Elections législatives 2007, France | Commentaires fermés

Depuis la nette élection de Nicolas Sarkozy, le PS n’a pas grand-chose d’intéressant à dire. Alors que nombreux sont les sujets qui fâchent, car, sous la surface « acceptable » des presque 47% de voix de Ségolène Royal se cache le fait que la gauche de gouvernement équivalente à la « majorité plurielle » de Lionel Jospin en 1997 ou de Bertrand Delanoë à Paris n’a fait que quelques 30% des voix au premier tour.

D’où les interpellations qui se mulitplient pour une « remise à plat », une « refondation », de nouvelles alliances, le tout dans un calendrier qui n’aurait pas pu être pire, puisque les législatives dans 3 semaines interdisent tout débat au fond et contraignent les socialistes à agir dans l’urgence.

Il y a un seul sujet sur lequel les socialistes aient pu tous tomber d’accord: la critique des vacances de 3 jours de Nicolas Sarkozy. Ce n’est pas beaucoup, en tout cas pas assez pour un programme de législature.
Ceci alors que Nicolas Sarkozy construit son gouvernement, ayant même le culot d’offrir des postes ministériels à des hiérarques socialistes comme Hubert Védrine, Claude Allègre ou Bernard Kouchner, et rencontre cette semaine Tony Blair, puis la semaine prochaine Angela Merkel. Et encaisse même une ou deux bonnes nouvelles, comme la robustesse de la croissance française, qui va lui donner un peu de liberté de manoeuvre, la libération de l’otage français en Afghanistan, ou l’échec de la grève de l’université de Paris-Tolbiac.

D’un côté l’état de grâce, et de l’autre l’état de grince ?

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