Bonus or no bonus, that is the question !

septembre 7, 2009 on 10:54 | In Best of, Coup de gueule, Economie, France, Incongruités, Poil à gratter | 2 Comments

Tout le monde parle de la grippe A.

Tout le monde parle des bonus du monde de la finance.

Personne, ou presque, ne parle de l’endettement de l’Etat qui atteint des proportions absolument inimaginables.

Rappel :  en 2007 le candidat Sarkozy annonce un train de mesures qui devrait aboutir selon lui à un retour à l’orthodoxie financière d’ici à 2012 (non renouvellement d’un fonctionnaire partant à la retraite sur deux etc.).

Survient la crise financière, dont on n’a pas fini de payer les conséquences dévastatrices (emploi etc.)

Et le seul remède que trouvent les Etats, France comprise, c’est de se substituer à l’économie privée et d’investir afin de remettre la machine économique en marche.

Grands projets, nouveaux investissements, new New Deal, tous les titres les plus ronflants sont bons pour justifier l’intervention de l’Etat (sous toutes ses formes, et sur tous les continents) dans une économie en état de choc.

Aujourd’hui, la communication de l’Etat se résumerait elle à un langage soporifique, en faisant appel à la peur collective d’un virus qui ne mute pas et qui nous a déjà coûté 1,5 milliards d’Euro?

La relance de l’économie passe t elle vraiment, par exemple, par la dynamisation du secteur parapharmaceutique avec l’explosion des ventes de solutions hydro-alcooliques ? :-)

Le renflouement de l’Etat sera t il assuré par le rapatriement des 3 milliards d’Euro dont on aurait prétendument trouvé la trace au pays du Gruyère ? (cela rappelle furieusement le discours de Pierre Bérégovoy à l’Assemblée Nationale lors de son arrivée à Matignon…pas brillant).

Car soit dit en passant, la droite qui se veut moralisatrice mais pétant de trouille à l’idée de faire un cadeau à ses électeurs devant une gauche qui n’attend que cela avec son gourdin médiatique, passe à côté de la plaque. Berlusconi, au delà de ses défauts, a été autrement plus pragmatique dans les mêmes circonstances; et ce ne sont pas trois mais cinquante milliards d’Euro qui ont été réinjectés dans l’économie transalpine. Excusez du peu. Alors avec trois milliards, nous, Français, pouvons aller nous rhabiller.

 Parce que même taxés à un taux élevé à l’ISF, cela ne rapporterait que….120 millions d’Euro annuels environ (taux de 4% pris à titre d’exemple). Et 120 millions face à 120 milliards, ce n’est pas sérieux. Il y a beaucoup « mieux » à faire du côté de la TVA ou du travail non déclaré.

Non, JusMurmurandi a une idée plus créative, plus « poil à gratter ».

Car le vrai problème est que l’on cherche désespérément de l’argent pour renflouer les caisses.

Par conséquent, est ce vraiment le moment de plafonner les bonus, donc plafonner les impôts, et recréer une deuxième sorte de bouclier fiscal ???

Vive la liberté, vive le désendettement, vivent les bonus :-)

Chiche !!

2 commentaires

  1. Je ne l’aurais pas dit mieux et suis tout à fait d’accord avec bous :)

    Commentaire by bilbothobbit — 7 septembre 2009 #

  2. *vous

    Commentaire by bilbothobbit — 7 septembre 2009 #

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