En rire ou en pleurer?

novembre 27, 2009 on 2:30 | In Best of, Ca m'énerve, Coup de gueule, France, Incongruités, Insolite, International, Poil à gratter | Commentaires fermés

Il y a des jours comme ça. L’actualité livre des sourires et des larmes, des sujets d’incompréhension et d’autres d’indignation. Certains dont on se demande s’ils valent un sujet, d’autres qu’il est impossible de laisser passer.

L’indignation, d’abord, bien sûr. L’Iran a violé le coffre bancaire de Shirin Ebadi, prix Nobel de la Paix 2003, et a confisqué sa médaille Nobel et sa Légion d’Honneur. En outre, ses avoirs bancaires sont gelés, et son mari s’est fait tabasser. Ce qu’il y a de bien, c’est que tout ceci, bien sûr, se fait au nom de l’Islam, du Coran, et d’Allah. Car on se demande ce qu’ils (les mêmes dirigeants) feraient s’ils lisaient des BD gothiques, regardaient des mangas, et cultivaient le satanisme…

Le regret, ce sont les démissions allemandes, jusques et y compris un ministre, pour avoir caché au public qu’un bombardement allemand avait tué des dizaines de civils afghans. Le regret, bien sûr, c’est que les morts « fassent moins de dégâts » par elles-mêmes que le fait de les avoir cachées. On se demande ce qu’il en eût été si les morts avaient celles de bons citoyens mangeurs de bratwurst et buveurs de bière…

L’indifférence, c’est l’annonce de la quasi-faillite de l’Emirat de Dubai. Ce tout petit état artificiel, dont les ressources en pétrole sont quasi-épuisées, a tenté de se faire une place comme capitale mondiale du shopping. Folies immobilières de la tour la plus haute du monde, de l’hôtel le plus luxueux, d’une île artificielle en forme de palmier. Et aujourd’hui, on voit que tout cela reposait sur une orgie de dette et une méga-bulle immobilière. On se demande ce qu’il en eût été s’il ne s’était pas agi de ce minuscule État, mais, disons, de la Californie…

L’ironie, c’est d’entendre Benoit Hamon traiter le directeur de Pôle-Emploi de « canaille », parce que les chiffres publiés n’avaient pas l’heur de lui plaire. Ledit directeur semble avoir l’intention de porter plainte pour diffamation. Comme Benoît Hamon est le porte parole du Parti Socialiste, on se demande ce qu’il en aurait été avec un autre responsable du PS, moins expert en communication…

L’hilarité, c’est de voir Veronica Lario, la future ex-femme de Berlusconi, lui réclamer la bagatelle de 43 millions d’euros par an, pendant que le Cavaliere, jamais avare d’une élégance envers les femmes, à commencer par la sienne, propose 200.000 à 300.000 euros par mois, « négociables ». Quand on sait que sa fortune est estimée à 9 milliards d’euros, on se demande ce qu’il en aurait été, là aussi, en Cailfornie…

No Comments yet

Désolé, les commentaires sont fermés pour le moment.