La Terre pollueuse?

mars 5, 2010 on 8:06 | In Ca m'énerve, Coup de gueule, Incongruités, Insolite, International, Poil à gratter | Commentaires fermés

Les écologistes recyclent la bonne vieille théorie marxiste du déterminisme historique. A savoir qu’il y a un sens à l’Histoire, et qu’il est vain de tenter d’aller à contre-sens. Les communistes ont soutenu pendant 150 ans que le communisme était l’aboutissement inévitable de notre évolution historique, et que, donc, toute étape qui permettait d’avancer vers le communisme était justifiée par l’Histoire. Y compris les étapes les plus sombres de l’Union Soviétique, qui firent des dizaines de millions de morts.

Maintenant, l’évolution historique inévitable est le réchauffement climatique du fait de l’activité humaine, et, partant, toute personne qui ose se poser des questions ou dire qu’on ne peut quand même pas tout sacrifier à la réduction des gaz à effet de serre se voit invalidée avec la même dose de certitudes purement idéologiques que celle qui disait que le communisme n’était pas la seule issue possible.

Ceci même quand les théories « écologiques » conduisent à de redoutables contre-sens, comme quand les Verts de la planète ont préféré pendant des décennies des centrales brûlant des énergies fossiles, et dégageant force CO², à des centrales nucléaires. Ou quand on s’aperçoit que le rapport du GIEC, pierre angulaire de leur thèse comporte des erreurs factuelles majeures, comme la fonte totale des glaciers himalayens en 2035 et non 2350. Ou quand on trouve la trace d’instructions de détruire tous les rapports mentionnant des faits n’allant pas dans le sens de leurs théories.

Cette semaine livre quelques faits qui mettent perspective certains de leurs dogmes. Ou plutôt les mettraient s’ils avaient l’ouverture d’esprit qui pousse à regarder les faits, tous les faits, avant de se forger une opinion.

Par exemple, un panel mondial de scientifiques conclut de façon certaine que l’extinction des dinosaures, entre autres innombrables espèces, à l’époque du crétacé tertiaire, est due à l’explosion et à l’impact d’un météorite à Chicxulub, au Mexique, il y a 65 millions d’années. Cet événement a représenté l’équivalent d’un milliard de fois l’énergie de la bombe atomique d’Hiroshima. Et il y en a eu 4 autres au moins équivalents dans l’histoire de notre globe. Leur conclusion met un terme à la théorie suivant laquelle cette extinction massive de vie sur Terre était due à une activité volcanique dans le Deccan qui a généré 1.000.000 de kilomètres cubes de lave, soit assez pour remplir deux fois la Mer Noire.

Ce qui montre l’ampleur inimaginable des spasmes que s’inflige elle-même notre planète – et auxquels elle résiste-.

Pendant ce temps-là, d’autres scientifiques se rendent compte que le permafrost sous-marin libère des quantité beaucoup plus importantes que prévu de gaz méthane, trente fois plus actif sur le plan effet de serre que le CO². Et ceci n’est pas du aux carburant fossiles, mais est un phénomène naturel probablement aussi vieux que le permafrost lui-même. Moyennant quoi il faut refaire les calculs avec un modèle « rectifié »…

De son côté, le très sérieux Lawrence Livermore Laboratory estime maintenant que l’impact de l’explosion catastrophique du volcan indonésien Krakatoa en 1883 a eu un impact climatique qui a duré non pas quelques années, comme le pensaient les scientifiques jusqu’ici, mais jusqu’à un siècle… encore un « modèle » à revoir…

Tout ceci n’a pas pour but de dire qu’il ne faut rien faire pour limiter l’émission de gaz à effet de serre, et autres impacts de l’homme sur notre monde. Mais bien plutôt qu’il faut se garder de suivre aveuglément les experts au seul motif qu’ils sont experts. Que ce soit en matière d’écologie, ou en matière de finance, qui connaît aussi ses volcans, tremblement de terre, météorites et autres tsunamis…

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