La robuste constitution de Nicolas Sarkozy
juillet 17, 2007 on 3:55 | In France | Commentaires fermésDepuis le « non » français au référendum, la Constitution de l’Union Européenne était au point mort. En quelques semaines hyperactives, avec l’aide de la Chancelière allemande Angela Merkel, présidente de l’UE à ce moment là, Nicolas Sarkozy a fait passer à l’unanimité une résolution sur un mini-traité qui débloque et relance la machine.
Depuis sa naissance en 1958, il a été question de réformer les institutions, donc la Constitution de la Ve République. Le Général de Gaulle lui-même s’y est cassé les dents avec son référendum manqué de 1969 (déjà un vote « non » sur une réforme de la Constitution). Quelques semaines après son arrivée au pouvoir, Nicolas Sarkozy s’y attaque avec la commission présidée par Edouard Balladur et à laquelle participera Jack Lang.
Depuis sa création, Airbus fonctionne avec une « double commande » franco-allemande. Quand s’est organisé le 2e étage du montage, EADS, celui-ci aussi a fonctionné avec cette étrange constitution à 2 têtes, toute politique et si peu économique. Là aussi, depuis le début il a été question de réformer cet étrange attelage pour revenir à une structure plus conventionnelle et surtout plus efficace. Mais là encore, en quelques semaines, Nicolas Sarkozy s’y est attaqué, avec l’aide de la Chancelière allemande, et la situation a été débloquée et relancée. Il n’y a plus qu’une seule tête à chaque poste.
Trois exemples en seulement quelques semaines.
Trois situations bloquées depuis longtemps.
Trois problèmes constitutionnels complexes.
Qui a dit qu’il était impossible de réformer la France? Certainement pas JusMurmurandi.
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