Liberator

juillet 25, 2007 on 6:58 | In France | Commentaires fermés

La libération des infirmières bulgares est encore une épine supplémentaire dans le pied du Parti Socialiste, ou tout du moins de ce qu’il reste de ce dernier.

Il est vrai que dans le domaine de la libération d’otages, Nicolas Sarkozy n’en est pas à son coup d’essai, avec sa participation active et couronnée de succès à la libération d’enfants dans une école à Neuilly sur Seine en mai 1993.

Plutôt que de les voir se réjouir, JusMurmurandi entend les socialistes demander les uns s’il y a eu rançon, d’autres des éclaircissements sur le rôle de l’épouse du chef de l’Etat ou enfin certains poser la question de l’utilité du quai d’Orsay et de son ministre socialiste (Bernard Kouchner).

Le PS, tout déchiré qu’il est, n’a que fiel et critiques pour tout ce qui est fait par le Président de la République, quitte à prendre pour cible le flacon et oublier l’ivresse comme dans le cas présent de la libération des huit otages bulgares détenus depuis huit ans (soit en 1999, année où un certain Lionel Jospin était Premier Ministre de la France, rappelons le).

Tout ceci inspire une comparaison à JusMurmurandi.

Lorsqu’un coureur cycliste est très proche d’un autre, on utilise le terme sucer la roue pour illustrer qu’il le suit de près, sans jamais être capable de le rattraper et encore moins de le dépasser.

Et c’est l’impression que l’on a, chaque jour d’avantage confirmée, lorsque l’on écoute les quelques ténors encore sur le pont rue de Solférino.

Bilan de l’élection présidentielle ? Rien en vue.

Réflexion sur des propositions afin de présenter des idées nouvelles aux Français ? Nenni.

Cabinet fantôme pour que chaque ministre ait son contrepoint au sein de l’opposition, dans la tradition anglaise ? Tiens c’est vrai, où sont ils passés ? A la trappe !

Bref, à l’aune du tour de France pour lequel certains disent qu’il faudra tout simplement oublier l’édition 2007 étant donné le nombre de coureurs éliminés pour abus de substances illégales, peut on, étant donné ses échecs électoraux et le nombre de membres partis à la concurrence, qualifier 2007 d’annus horribilis pour le PS ?

On n’en est plus au premier coup de pédale dans cette (bonne) direction…