Le Don, Coconne, les chiottards, l’Intrigante et les autres…

septembre 4, 2010 on 10:58 | In France | Commentaires fermés

La gauche est pour la liberté et contre la censure, n’est-ce pas? C’est une telle évidence, que cela n’a même pas besoin d’être démontré, n’est-ce pas? Seule la droite, polluée par nature par son intérêt pour le fric et son cortège d’affairisme, peut avoir intérêt à ce que ses dessous pas propres ne soient jamais dévoilés, n’est-ce pas?

Eh bien, pas tout à fait. Une fonctionnaire de la région Aquitaine, présidée par le socialiste Alain Rousset, a écrit un livre sous le pseudonyme de Zoe Shepard.Ce livre, dénommé « dé-bor-dée » met en scène le fonctionnement d’une administration municipale cauchemardesque tant la bêtise le dispute à l’incompétence, au népotisme et à la paresse, sur fond, on s’en doute d’un total gâchis d’argent public. Elle les agrémente des surnoms suivants: le Don, Coconne, l’Intrigante, les chiottards, entre autres

De sentant manifestement visés, certains collègues d’Aurélie Boullet (c’est son nom) se sont reconnus malgré la transposition des noms et des situations. La Région, se sentant diffamée, vient de suspendre Aurélie Boulllet pour 10 mois dont 4 avec sursis. Manifestement, la transparence, quand la gauche en parle, c’est pour déplorer que le droite ne la pratique pas, mais il ne faut surtout pas la lui appliquer.

Mais le plus étonnant, ce qui donne à 1000% raison à Aurélie Boullet-Zoe Shepard, c’est que ces collègues se soient reconnus. Quand on a lu le livre, on ne peut que se dire que l’auteur charge la mule, dont les descriptions sont au sang mélangé de vitriol.

Une seule chose pouvait confirmer un portrait si hallucinant que Kafka et Courteline font figure d’enfants de chœur par comparaison: que les personnages eux-mêmes se dénoncent. Mais voilà, sans se rendre compte des conséquence de leur poursuite vengeresse, ils confirment tout le bien que Zoë Shepard écrit de leur capacités intellectuelles…

Ce livre explique aussi comment les communautés territoriales (villes, conseils généraux et régionaux) créent autant de nouveaux postes de fonctionnaires que l’État en supprime. C’est normal, ils sont tous dé-bor-dés… mais que fait la Cour des Comptes?

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