Tout est possible

octobre 6, 2010 on 5:31 | In Economie, Elections présidentielles 2012, France, Incongruités, La Cour des Mécomptes, Poil à gratter | Commentaires fermés

Souvenez vous, c’était le slogan de campagne pour les présidentielles 2012 de Nicolas Sarkozy.
Bien entendu, avec un leitmotiv pareil, on peut tout imaginer.
Comme par exemple le fait que même la crise qui nous accable depuis de longs mois était prévisible.
Mais il faut maintenant se tourner vers l’avenir.
Penser, comme le font de très nombreux hommes et femmes politiques,à la prochaine étape électorale importante, à savoir les élections présidentielles de 2012.
Pour celles là aussi tout est possible.
En effet, lorsque l’on pense aux candidats putatifs, tant à droite qu’à gauche, on imagine presque une foule.
Ils s’y voient tous déjà, au moins en train de concourir. Il suffit par exemple d’entendre Bartolone (non, JusMurmurandi n’écoute pas Bartolone, il se contente de l’entendre :-) ) annoncer que le PS sera représenté par Strauss Khan ou Aubry, ou encore Aubry ou Strauss Khan (sic !) pour que les Fabius, Royal, Peillon et autres Valls commencent à avoir des torticolis dans les narines à l’idée de ne pas figurer parmi les éligibles.
A droite, on entend François Fillon qui joue avec la langue française, tandis que la presse l’enterre déjà et ouvre les paris sur qui sera son successeur à Matignon.
La vraie question pour 2012 est en fait de savoir qui représentera l’UMP.
Tout est possible, y compris que Sarkozy ne se représente pas.
On pourrait alors avoir un duel Fillon avec Aubry par exemple, alors que les instituts de sondage ont fait le choix de se concentrer sur Sarkozy.
Mais pour en arriver là, il faut déjà finir la mandature en cours, durant laquelle tout est encore et toujours possible.
Cela signifie faire passer une réforme du système des retraites pour être en adéquation avec la courbe démographique, que même le PS ne peut infléchir…
Tout est possible donc, y compris de voir un gouvernement ne pas mettre le genou à terre et baisser culotte devant la rue qui ne compte, même aux dires des syndicats, que 5% de la population, pour mener à bien une réforme qui est incontournable.
Certains syndicats viennent de jouer le va-tout en décidant la grève reconductible, qui est un pari.
Surtout si l’on considère qu’ils ont pour l’instant joui d’une météo favorable.
Manifester lorsqu’il fait beau, c’est une chose.
Lorsqu’il pleut cela en est une autre, surtout lorsque la fin d’année approche et que chaque sou viendra à être compté pour remplir les sabots de Noël.
Sauf évidemment pour les personnels de la SNCF et de la RATP, non concernés par la réforme, et cependant, comme toujours, les premiers à cesser le travail, et pénaliser ceux qui veulent continuer leur activité professionnelle.
En France, tout est possible….

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