Quand la CGT scie la branche sur laquelle sont assis les salariés

septembre 14, 2007 on 12:25 | In C'est ça, Paris?, Economie, France, Insolite, International | Commentaires fermés

La CGT dresse un état des lieux quant aux conditions de travail dans les usines automobiles de l’industrie française. Autrement dit elle parle de Peugeot et de Renault, mais pas de Toyota.

Et le tableau qui est fait est véritablement digne de Charles Dickens. On parle de lien social cassé, de souffrance au travail ayant pris une nouvelle dimension etc.

JusMurmurandi rappelle aimablement que contrairement à l’ex Union Soviétique dont est issue la dialectique de la CGT, la liberté de travailler où l’on veut existe en France.

Pour cette raison, si les conditions de travail sont si épouvantables, pourquoi les salariés ne quittent ils pas leur emploi en masse, qui chez Peugeot, qui chez Renault (oune l’ont ils pas fait déjà depuis longtemps) ?

JusMurmurandi, que l’on ne s’y trompe pas, ne prend pas la défense de ce qui serait des conditions de travail insupportables.

Mais pour veiller à ce que cela n’existe pas, il existe, en dehors de la simple volonté de chaque salarié de changer d’employeur, l’Inspection du Travail, chargée de faire respecter les 2.600 pages de son code. Et pour qui a été en contact avec ladite Inspection il sera parfaitement clair qu’il ne pourra jamais au grand jamais lui être reproché de prendre le parti des employeurs contre ses employés. Les inspecteurs sont en effet la plupart du temps issus des rangs des syndicats. Ce n’est pas le discours de l’adjointe de Bertrand Delanoë à la Mairie de Paris, Anne Hidalgo, Inspecteur du cru, qui nous contredira.

Et pourquoi, si encore une fois ces conditions de travail étaient si épouvantables, le pourcentage moyen de la population active syndiquée n’atteint que le chiffre pitoyable de 8% en baisse constante depuis des décennies (à l’image du nombre d’électeurs votant pour le PC, comme par hasard).
Mais enfin, et c’est le plus grave, visiblement la CGT ne sait pas lire les chiffres qui sont dans tous les journaux quotidiens, sans même une quelconque spécialisation économique.

En 2006, l’industrie automobile française, si elle a produits 2% de voitures en moins dans le monde, en a fabriqué 13% de moins en France. Le message est clair non ?

A moins que la CGT ne décide de se réjouir des milliers d’emplois que Peugeot a annoncé ne pas renouveler (en France). Autant de souffrance en moins dans l’hexagone (la République Tchèque, la Slovaquie, terres d’accueil récentes du groupe PSA, remercient la CGT)….

Ou encore parce qu’en choisissant de ne pas citer Toyota, la CGT prenne fait et cause pour la puissance étrangère…On a déjà connu cela avec le Parti Communiste auquel elle est affiliée entre 1939 et 1941 pendant le pacte germano soviétique.

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