Cecilia, Hillary, Diana et Jackie

octobre 20, 2007 on 10:52 | In France, Incongruités | Commentaires fermés

Le lendemain de l’annonce de son divorce d’avec Nicolas Sarkozy, Cecilia donne un interview à l’Est Républicain, dans lequel elle affirme « je suis quelqu’un qui aime l’ombre, la tranquilité, la sérénité« .

JusMurmurandi s’étonne de cette affirmation de sa part, sachant que son premier mari était Jacques Martin, peut-être l’homme de télévision le plus populaire de France au moment de leur mariage. Puis elle quitte Jacques Martin pour Nicolas Sarkozy, qu’elle épouse en 1996, c’est-à-dire après qu’il ait déjà été ministre, et donc au coeur du microcosme politique.

Une fois son époux ministre de l’Intérieur, elle devient son chef de cabinet, et c’est à deux qu’ils sont régulièrment photograhiés par la presse. Leurs amis se répartissent équitablement entre grands patrons et  « people ». Et le jour même de l’annonce de son divorce, ses photos font la une de Paris-Match.

Bref, tout ceci est à l’opposé absolu du goût de l’ombre et de la tranquilité qu’elle professe.

Quelle raison à cette apparente contradiction? Cecilia ressemble-t-elle à de nombreuses vedettes du show-biz qui ne supportent pas l’intrusion des paparazzi dans leur vie privée, mais ne supportent pas non plus d’être loin de l’oeil des media? Clairement, seul cet oeil des media permet de rester sur la liste A des « people », qui reçoivent toutes les invitations et tous les privilièges que marques de luxe et gens célèbres s’entre-décernent.

Tout aussi clairement, la pression sur Cecilia de la part des paparazzi a du augmenter à mesure que son mari approchait puis atteignait la Présidence de la République. Alors Cecilia a-t-elle craqué sous l’excès de pression comme l’Equipe de France de rugby dans son match d’ouverture de la Coupe du Monde contre les Argentins?

Bref, alors que son véritable partenariat avec Nicolas Sarkozy évoquait celui qui lie, malgré les difficultés conjugales, Bill et Hillary Clinton, Cecilia a pris la voie du divorce, qui ressemble plus au destin de Lady Di. A moins qu’un miliardaire grec ne lui offre une histoire qui s’apparente à celle d’une autre femme à qui on l’a aussi comparée: Jackie Kennedy-Onassis.

Toutes femmes qui, à n’en pas douter, elles aussi, aimaient l’ombre, la tranquilité, la sérénité.

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