Arrêter le massacre?
janvier 10, 2008 on 1:23 | In France | Commentaires fermésRachida Dati ne fait pas l’unanimité. Ni quand elle pose en robe du soir pour un hebdomadaire « people », ni quand elle met en oeuvre une vaste réforme de la carte judiciaire. Mais cette fois-ci elle a réussi à la faire. Sauf que c’est contre son projet.
Il s’agit, en l’occurence, de ne pas libérer en fin de condamnation, des individus qui présenteraient une dangerosité élevée. Notamment les criminels sexuels, dont le taux de récidive est particulièrement important.
JusMurmurandi aimerait donncer ici une liste (partielle) des opposants à ce projet : la Ligue des Droits de l’homme, le Parti communiste, les Verts, le syndicat des personnels de l’administration pénitentiaire Snepap/FSU, le Genepi (Groupement étudiant national d’enseignement aux personnes incarcérées), l’Association nationale des visiteurs de prison, des antennes de la CGT, le Syndicat de la médecine générale, l’Association des secteurs de psychiatrie en milieu pénitentiaire (ASPMP), l’Association des professionnels de santé exerçant en prison (APSEP), l’Observatoire international des prisons (OIP), le Conseil national des barreaux, le Barreau de Paris, la Conférence des bâtonniers, Robert Badinter. Fermez le ban!
A tous ceux-là, JusMurmurandi voudrait poser une question. Que direz-vous aux parents d’Anne-Lorraine Schmidt, massacrée dans un RER un dimanche matin par un récidiviste? Et à Enis, petit enfant de 5 ans violé par un multirécidiviste à peine libéré de prison, où un médecin avait cru devoir lui prescrire du viagra? Et à toutes les autres victimes?
Combien de meutres et de viols valent des principes qui ne donnent bonne conscience que si on se bouche les oreilles pour ne pas entendre les cris déchirants des victimes?
Francis Evrard, violeur présumé d’Enis
Robert Badinter , ancien Garde des Sceaux
Enis, victime présumée du premier, dont la libération paraît importante au deuxième
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