Dany, Roman, Frédéric et les autres…
octobre 8, 2009 on 8:13 | In Best of, Ca m'énerve, Coup de gueule, France, Incongruités, Insolite, International | 3 CommentsJusMurmurandi est vraiment pris de spasmes, de mépris mêlé de dégoût au vu du caniveau politique qui défile sous nos fenêtres.
Rappelez vous il y a quelques mois lorsque François Bayrou est allé rechercher de vieux écrits de Daniel Cohn Bendit pour l’accuser de pédophilie en pleine émission de grande écoute.
Peu ragoûtant.
Sans juger les écrits, datant de 1975, de Dany le Rouge sur le fond, fallait il attendre toutes ces années (34) pour vouloir discréditer quelqu’un devenu gênant ?
« Ignoble, minable, » les qualificatifs ont volé comme des éclats.
C’est 32 ans après les faits que l’Amérique, elle, se réveille et fait pression sur le pays du coucou pour qu’elle arrête Polanski.
On se demande ce qui a nécessité 32 ans pour l’oncle Sam éprouve le besoin de se réveiller.
Obama se prendrait il pour M. Propre ?
Hélas, l’affaire ne se termine pas là.
Certains hommes politiques français se précipitent au secours de l’artiste derrière les barreaux helvétiques, criant au scandale.
Rappelons que notre brave Polanski, aussi Français que Chopin, est tout de même poursuivi pour viol et sodomie sur une mineure de 13 ans qui a abandonné les poursuites alors qu’elle a aujourd’hui…45 ans.
Peu ragoûtant.
Il y a fort à parier que vous, moi et tant d’autres Français, fussent ils d’origine polonaise, iraient directement à la case Prison du Monopoly sans que personne ne s’émeuve même trente deux ans après les faits.
Pour certains culs bénis de gauche, on est visiblement un grand artiste avant d’être un violeur d’enfants présumé.
Mais comme un enchaînement ne s’arrête jamais de si bon chemin, Marine le Pen, suivie de près de Benoît Hamon, est allée visiter les écrits de Frédéric Mitterrand, grand défenseur polanskien.
Et a trouvé du grain à moudre dans un ouvrage daté d’il y a quatre ans.
On ne peut que féliciter le PS (sans parler du FN) pour la rapidité de sa réaction….Uniquement parce que le neveu est devenu un exemple supplémentaire de l’ouverture de Nicolas Sarkozy.
Encore un peu de patience, et ils auraient presque attendu autant que la justice américaine….
Peu ragoûtant pour le PS.
Nuit blanche
septembre 27, 2009 on 4:47 | In Best of, C'est ça, Paris?, Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, La Cour des Mécomptes | 2 CommentsLa nuit blanche, particulièrement connue chez les « jeunes », est synonyme de journée qui n’en finit pas, de fête.
Comme ce sera le cas à Paris dans quelques jours, sous le haut patronage du Maire de Paris pour la huitième édition du genre.
Mais nuits blanches, c’est aussi l’illustration de celles que l’on passe lorsque l’on est anxieux, angoissé.
Comme c’est le cas dans la capitale depuis quelques jours où les Parisiens qui sont propriétaires de logements ont reçu leur taxe foncière sur laquelle figure une augmentation de 30% par rapport à 2008 !
Nuit blanche, cela sonne singulièrement étrange, de faire la fête alors que l’on vient matraquer les contribuables !
Heureusement, le stationnement, lui, n’a augmenté que de 20%. Ouf ! On a eu chaud !
Le « referendum » de la Poste va-t-il créer une nouvelle SNCF ou une nouvelle EDF?
septembre 27, 2009 on 7:03 | In Best of, Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, France, Incongruités, Poil à gratter | Commentaires fermésLe Gouvernement veut changer le statut de la Poste pour lui donner celui de société anonyme. Un statut qui permet de lever de l’argent, que cela soit par des par emprunts, des émission d’obligations ou une privatisation partielle ou totale.
Les syndicats sont vent debout contre ce changement, dont ils anticipent qu’il n’est que le préalable à une privatisation.
La méthode qu’ils ont choisie pour manifester leur opposition, entre autres, est celle d’un prétendu référendum, où les Français qui le souhaitent pourront dire s’ils souhaitent ou non la privatisation de la Poste. Peu importe qu’il ne s’agisse pas du changement mis en œuvre par le Gouvernement, lequel assure que la Poste restera à 100% dans le giron du public. Il est évident que les opposants seront très largement majoritaires à cette « votation populaire », car c’est le propre des opposants d’être beaucoup plus militants que la « majorité silencieuse », à supposer qu’elle existe puisqu’on ne l’entend par définition jamais.
Peu importe aussi que les assurances de Mme Lagarde sur le capital de l’opérateur postal n’aient pas le sens qu’on imagine au premier abord. Elle affirme que l’État veut conserver l’intégralité du capital. La réalité est qu’il n’y a selon toute probabilité aucun autre choix. Quel actionnaire sain d’esprit voudrait entrer au capital d’un service public au moment où celui doit affronter pour la première fois de son existence la concurrence, avec ce que cela comporte de remise en cause de pratiques non concurrentielles? Il faudrait être fou…
JusMurmurandi, qui a la désagréable habitude de rappeler des souvenirs impertinents, parce que, justement, pertinents, se souvient que les arguments des « anti » étaient exactement les mêmes pour la privatisation de France-Telecom, à savoir le démantèlement à venir du service public, la chute de l’emploi, la fin de l’accès pour tous et partout, etc…
Aujourd’hui, ce sont les mêmes qui hurlaient contre toute privatisation qui « exigent » que le Gouvernement concède une quatrième licence de téléphone mobile, et vocifèrent que les réticences de Nicolas Sarkozy à le faire sont causées par ses amitiés avec Martin Bouygues, opérateur du 3e réseau cellulaire, à qui un accroissement de concurrence vaudrait une réduction de ses profits. En d’autres termes, privatiser France Telecom allait être un scandale et un désastre, mais, quinze ans plus tard, on réclame sans vergogne plus de concurrence… Va comprendre, Charles….
Car il y a une alternative à faire ce qui a été fait à France Telecom, et qui, accessoirement, n’est pas si mal, puisque c’est aujourd’hui le deuxième opérateur européen de téléphone mobile, et une entreprise dont l’impôt sur les bénéfices fait du bien aux caisses affamées de l’État. C’est faire ce qui a été fait à la SNCF, c’est à dire tout autre chose.
La SNCF bénéficie de subventions colossales. D’abord l’Etat a annulé toute sa dette en la transférant sur Réseau Ferré de France, entreprise structurellement déficitaire, mais qui continue à investir dans de nouvelles lignes à haute vitesse, ce qui donne au TGV un avantage énorme par rapport à ses concurrents que sont les autoroutes et les avions.
Mais là où il y a une concurrence directe, la SNCF n’a cessé de perdre et de l’argent et des parts de marché, c’est avec le fret, qui est aujourd’hui ultra-dominé par le transport routier. Lequel transport routier est ultra-concurrentiel, dans tous les sens du terme. Les pertes de la SNCF dans le fret sont telles qu’elles plombent ce mode de transport, pourtant autrement plus écologique que le camion, et qu’il va « falloir » lui attribuer quelques 5 milliards d’argent public, probablement obtenus grâce au fameux Grand Emprunt à venir, pour stopper cette perdition.
Est-ce ce qu’on veut comme avenir en peau de chagrin à la Poste, qui va devoir, comme la SNCF, affronter des concurrents étrangers autrement plus affûtés parce qu’ayant déjà effectué leur révolution culturelle?
Ce ne serait pas charitable de rappeler à la gauche qui, aujourd’hui, hurle au charron, que c’est elle qui a accepté à Bruxelles la concurrence dans les services jusqu’ici publics. Ni que la Commission qui a mis en place cette politique était présidée par l’emblématique Jacques Delors, père de Martine Aubry.
Il ne faut surtout pas mentionner non plus que les tarifs de téléphonie se sont effondrés en France avec l’arrivée de la concurrence, même si celle-ci est encore trop réduite, et ce pour le plus grand bénéfice des consommateurs. Qui, demain, bénéficieront aussi de service postaux moins chers et plus variés, sans qu’il soit possible de les délocaliser, l’emploi de M. Besancenot n’étant pas menacé par un quelconque postier polonais…
Mais trouver que cette baisse de prix serait un avantage serait se soucier du consommateur plus que de l’électeur militant. Un choix que la France, championne du monde de la grande distribution partout sauf en France, où elle est encadrée par un carcan de lois de droite comme de gauche plus rétrogrades et restrictives les unes que les autres, a toujours soigneusement refusé.
JusMurmurandi se demande ce que répondront les auteurs du pseudo-référendum pseudo-populaire aux postiers désespérés quand ceux-ci leur demanderont pourquoi ils sont devenus devenus, comme les employés de la SNCF fret, des gens à l’avenir bouché et au présent incertain, et non pas des employés d’une EDF ou d’un France Telecom conquérants.
QueLques chiffres ahurissants
septembre 18, 2009 on 5:46 | In Best of, Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, Incongruités, International, La Cour des Mécomptes, Poil à gratter | Commentaires fermésCommençons par le plus facile, le plus petit, même si ce n’est pas le plus modeste. La Fédération Française de Tennis veut que son tournoi fétiche (et vache à lait) se déroule dans un stade Roland-Garros qu’il faut agrandir pour elle. Elle demandait précédemment l’annexion d’un stade municipal où 6000 scolaires font du sport. Maintenant, ce sont 20 hectares qu’il lui faut, à prendre sur d’autres terrains de sport ou des espaces verts protégés. Tout cela pour deux semaines d’activité annuelle, en pleine période de crise, et à coup de chantage à la délocalisation, il faut oser.
Et ce n’est pas comme si cela devait rapporter à la collectivité, le loyer payé par la FFT à la Ville de Paris ne se montant qu’à 1,5% du chiffre d’affaires du tournoi, contre 15% habituellement. Un contrat que Bertrand Delanoë a jugé bon de prolonger malgré cet aspect financièrement désastreux.
On n’est donc un peu moins surpris de voir le même Bertrand Delanoë augmenter la taxe foncière de 28% à Paris. Oui, 28%, en peine crise! Il faut dire qu’il a utilisé les recettes des années de vaches grasses immobilières pour augmenter le nombre de ses fonctionnaires sans se dire qu’un jour les vaches allaient maigrir. Comme 2009 est, pour lui, une année post-électorale, il est temps de violer toutes les promesses qu’on a faites en campagne. Mais là où JusMurmurandi hoche la tête, perdu entre incompréhension et ahurissement, c’est quand le Maire de Paris, loin de parler de faire des économies pour épargner à ses contribuables une partie d’une hausse aussi vertigineuse, affirme que la crise exige de dépenser encore plus!
Le pompon, quand à lui, c’est le trou de la Sécu. Il va atteindre, à lui seul, le montant phénoménal de 50.000.000.000 d’euros. Oui, vous avez bien lu, 50 milliards. Soit, grosso modo, le montant du déficit total du budget de l’Etat qu’autorise le Traité de Maastricht, déjà très généreux avec 3% du p.i.b., soit quelque 25% du budget.
Comment en est-on arrivé là? Très simplement: en dépensant plus qu’il n’y a de recettes, et en forçant les gens à payer toujours plus au lieu de mettre de la vigueur à dépenser moins, c’est-à-dire, modestement, à freiner l’augmentation des dépenses. Tiens, cela vous rappelle Bertrand Delanoë? A JusMurmurandi aussi.
Finalement, si l’on voulait remplacer ces mauvais gestionnaires qui tolèrent le trou de la Sécu ou qui causent cette hausse vertigineuse des impôts locaux parisiens, ne faudrait-il pas les remplacer par les gestionnaires de la Fédération Française de Tennis, qui, eux, au moins, savent ce que gagner de l’argent veut dire!
Plus choquant encore que le gaspillage administratif, le gâchis total. Mécontent du prix du lait, trop bas à leur goût, des agriculteurs ont répandu des millions de litres de lait frais dans des champs. Quel gâchis dans un pays et dans un monde où la faim et la misère frappent encore. Le seul mot qui vient aux lèvres de JusMurmurandi est: honte!
Histoire de montrer que la France n’est pas le seul pays de l’ahurissant et du choquant, un exemple britannique, où le sang-froid légendaire semble avoir fait défaut. Révulsée, et on la comprend, par la récidive d’un délinquant sexuel qui avait réussi à se faire employer comme gardien d’école, la Grande-Bretagne a décidé de prendre le taureau par les cornes. Toute personne amenée à être en contact régulier avec des enfants autres que les siens devra désormais obtenir l’accord préalable d’un organisme dédié à vérifier justement qu’il n’y ait pas là de risque manifeste.
Le problème, outre la gigantesque bureaucratie que cela représente, est que le nombre de gens ainsi visés est de onze millions…. Onze millions de moniteurs de scoutisme, de mères qui pratiquent le covoiturage, de chefs de chorale, des entraîneurs sportifs. Autant de bénévoles qui sont profondément outrés qu’en plus de donner leur temps, il leur faille montrer patte blanche pour avoir le droit de faire du bénévolat, et se faire ficher au passage. Ah ce n’est pas la Grande-Bretagne, championne aussi des caméras de télé-surveillance, qui aurait des pudeurs de jeune fille à demander à des candidats à l’immigration des échantillons d’ADN pour établir la réalité de liens familiaux improuvables par ailleurs…
Crise ? Quelle crise ? Devinette !
septembre 16, 2009 on 6:50 | In Best of, Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, Europe, France, Incongruités, International | Commentaires fermésAlors que les ravages du ralentissement économique se font toujours sentir, et que l’on prévoit de mesurer l’amélioration des performances des différents états en unités de bonheur et plus en points de PIB, JusMurmurandi peut, enfin, annoncer une nouvelle positive.
Car si même le secteur du luxe n’est pas épargné, il en est un dont les résultats 2008 se comparent tout à fait favorablement avec ceux de 2007.
Et ce sont les Américains, qui ont tant souffert de la gabegie bancaire qui tirent leur épingle du jeu, tandis que leur archi concurrents sur ce segment voient leur part de marché décliner fortement.
Ce marché, dont la valeur était de 55 milliards de Dollars en 2008, n’a décliné que de 7,6% par rapport à l’année précédente.
Pas si mal, lorsque l’on voit des entreprises de certains secteurs avoir des baisses d’activité allant jusqu’à 50 ou 60% (pour celles qui ne disparaissent pas purement et simplement, bien sûr).
Et la part des Etats Unis est passée, en valeur de 25.4 milliards de Dollars à 37.8 milliards. Belle performance, n’est ce pas ?
Le deuxième pays, l’Italie, arrive à….3.7 milliards de « chiffre d’affaires »; autant dire que Washington domine la partie de manière insolente.
Une plainte à l’OMC devrait peut être être envisagée ?
Si l’on regarde les choses de plus près, sur ces 55 milliards de Dollars de ventes, 42 ont été réalisées avec des pays en voie de développement.
Alors, JusMurmurandi a t il épuisé votre patience tandis qu’il a aiguisé votre curiosité pour savoir de quel produit il s’agit, qui peut si bien affronter la crise tandis qu’il se vend majoritairement aux pays moins riches ?
Il s’agit des vente d’armes dans le monde…
Toujours aussi bonne, la nouvelle ?
Des morts incomparables…
septembre 13, 2009 on 6:28 | In Best of, Ca m'énerve, Coup de gueule, France, Poil à gratter | Commentaires fermésLoin de JusMurmurandi l’idée de trivialiser les décès ou de les considérer seulement sous l’angle d’une statistique. Mais, pour autant, faut-il les instrumentaliser pour dessiner une réalité déformée?
La presse nous en donne quelques exemples. Le plus frappant est celui de la grippe A. Chaque mort est rapportée, disséquée, mise sous le feu des projecteurs des plus grands journaux télévisés. Pourtant, jusqu’ici, cette funeste grippe A « n’a tué que » quelques concitoyens. « Pas même » une vingtaine, dont la très grande majorité souffraient d’autres pathologies lourdes.
Rien, bien sûr, de faux à rapporter ces décès, avec leur charge de drame et de déchirement. Mais peut-être faudrait-il préciser pour créer un contexte que la grippe ordinaire tue chaque année en France 5000 personnes, soit, à aujourd’hui, deux cent cinquante fois plus. Et ce dans le silence le plus total des média.
Ceci rappelle le douloureux souvenir de la « maladie de la vache folle ». Après avoir semé la panique dans toute la population, et causé l’effondrement le la vente de viande de bœuf, cette maladie « n’a tué qu’un » tout petit nombre de dizaines de personnes, et ce avec un recul suffisant (plus de 15 ans) pour savoir que ce chiffre restera valide.
Sait-on que, dans le même temps, beaucoup plus d’éleveurs de bovins, totalement ruinés par les conséquences de la psychose, se sont suicidés dans l’indifférence générale?
Ainsi la presse rapporte le détail de chaque mort de soldat français en Afghanistan, et il est juste de rendre un dernier hommage à ces jeunes qui donnent leur vie pour la France, mais dont c’est le « métier ».Face à ces 31 morts « célébrés », comment expliquer que 100 français perdent la vie chaque mois de vacance par noyade? Autant de morts aussi inutiles et dérisoires que les autres peuvent être pleines de sens et de valeur.
Ainsi l’Etat, en la personne de Nicolas Sarkozy alors ministre de l’Intérieur, a-t-il enfin pris à bras le corps le problème de la surmortalité routière, et, au risque d’une forte impopularité, obtenu des formidables résultats. Des milliers de morts en moins chaque année, sans compter les blessés, les veufs et veuves, les orphelins, et le bénéfice pour tous d’une conduite apaisée et moins dangereuse. JusMurmurandi n’a pas le souvenir d’une seule action gouvernementale récente qui ait eu un tel impact sur le bien-être des Français.
Mais, alors que les média commentent chaque mois le chiffre des tués sur nos routes, que dire du silence qui entoure les décès, plus de 10 fois plus nombreux, par alcoolisme? Et ceux du tabagisme?
L’actualité récente nous met sous les yeux des suicides sur le lieu de travail d’employés apparemment désespérés, notamment aujourd’hui chez France Telecom après avoir été il y a peu chez Renault ou Peugeot. Lesquels suicides sont mis sur le compte de restructurations qui pourraient être pour certains terrifiantes.
Et pendant ce temps, qui parle du suicide des jeunes, qui frappe et tue cent fois plus ?
Et si ces suicides de ceux qui devraient porter l’avenir et les espoirs de notre monde provenaient notamment du désespoir où la seule chose qui les attend soit le choix entre la maladie de la vache folle et la grippe A, entre la crise économico-financière et les cataclysmes du réchauffement climatique, entre le chômage et le sur-endettement?
Alors que, dans l’indifférence générale, les Français gagnent 3 mois d’espérance de vie chaque année, ce qui montre une qualité de santé et de validité sans précédent dans l’histoire humaine….
Andy Warhol disait que nous aurions droit, chacun d’entre nous, à notre quart d’heure de gloire. C’est certainement vrai pour certains d’entre nous au moment de notre mort, relatée par les média comme une forme de télé-réalité. Faut-il croire que, pour les média comme chez Hegel, les moments heureux sont des pages blanches?
Taxe carbone et Lehman Brothers: les effets indirects
septembre 12, 2009 on 6:50 | In Best of, Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, Incongruités, International, Poil à gratter | Commentaires fermésIl y a un an disparaissait la banque d’affaires Lehman Brothers, dont la faillite déclencha une réaction en chaîne de panique qui menaça, avant que les gouvernements des grandes puissances ne prennent des mesures sans précédent, l’ensemble du système financier et, par voie de conséquence, économique, de la planète. L’opinion générale est que laisser arriver cette faillite fut une énorme erreur, pis, une faute, due plus à des problèmes d’ego et des considérations de fric qu’à une analyse froide et intelligente de ses conséquences.
Un article remarquable du International Herald Tribune éclaire cet évènement d’une nouvelle lumière en arguant « qu’il fallait que Lehman mourût afin que Wall Street puisse survivre ». En l’occurrence, que seule la panique déclenchée par la faillite de Lehman et ses répercussions précipita le Congrès américain dans l’action, avec le vote d’un plan de sauvetage des banques de 700 milliards de dollars, qui se révéla la première étape vers la stabilisation du système financier mondial. L’article est d’ailleurs très clair sur le fait que les décideurs de cette faillite, Henry « Hank » Paulson ou Ben Bernanke, n’ont pas exécuté ce scénario par talent, mais simplement par erreur. Erreur qui, en l’occurrence, et si on suit l’article et non l’opinion générale, se termina favorablement.
Quel rapport, me direz-vous, avec la taxe carbone? Autant qu’entre Hank Paulson et un contorsionniste de cirque, c’est-à-dire aucun, bien sûr, en apparence. Sauf que…
Il est clair que la contribution française à la réduction des émissions de gaz à effet de serre est dérisoire à l’échelle planétaire. Réduire les émissions françaises, déjà très réduites, comparativement parlant, grâce à l’importance du parc nucléaire, ne se montera pas à grand chose par rapport à l’enjeu de la croissance chinoise ou indienne ou au gaspillage américain.
Donc ce nouvel impôt, qui, de plus, sera encore une fois une usine à gaz d’une complexité que seuls les Français peuvent oser imaginer, semble dirigé tout droit vers le Panthéon des désastres/cauchemars administratifs nationaux qui nous valent d’avoir 3 SMIC grâce aux 35 heures, ou les feuilles de paie les plus longues du monde parce que les plus complexes. Bref, une catastrophe comparable, en transposant librement, à la faillite de Lehman.
Mais si cette catastrophe se révélait payante?
Car il ne faut pas oublier qu’il y a 13 mois à peine, et malgré une récession qui avait déjà commencé à étreindre le monde, non pas du fait de Lehman mais des subprimes, le pétrole coûtait 145$ le baril. Aujourd’hui, au milieu d’une sévère « correction » économique, il coûte encore plus de 70$. Il ne faut qu’un redémarrage de la demande pour que ses prix redécollent, d’autant que les investissements d’exploration ont été partout réduits. Il est inévitable, vu le déséquilibre entre la consommation et les nouvelles ressources, que nous entrions dans une phase de prix de plus en plus élevés des hydrocarbures.
Comme la taxe carbone va, à l’instar des autres mesures punitives ou incitatives, comme le bonus/malus écologique sur les ventes de voitures neuves, pousser les Français dans des voies modérant leur consommation directe et indirecte de pétrole et de gaz, la France sera d’autant moins touchée par la future hausse du pétrole et du gaz qu’elle en consommera moins.
Ce qui sera indiscutablement un effet très positif, tout en n’ayant absolument rien à voir avec l’argumentation sarkozo-fillonnienne sur le sujet.
Évidemment cet effet indirect n’aurait aucune chance d’arriver si la recommandation des Verts de taxer aussi la consommation d’électricité avait été suivie. Elle montre bien à quel point ceux-ci sont ataviquement opposés à l’industrie nucléaire, dans une lutte qui a été leur pain quotidien pendant 40 ans et leur a fait complètement manquer le grand combat écologique urgent, celui contre le réchauffement climatique, qu’ils ont aggravé par leur politique de fermeture des centrales à énergie atomique, remplacées par des centrales à fioul et à gaz.
Il faut dire que JusMurmurandi prend un plaisir qui confine à la jouissance à regarder les contorsions des socialistes et autres personnalités de gauche pour dénigrer totalement la taxe carbone qu’ils eussent applaudie à tout rompre si elle avait été mise en œuvre par tout autre que Sarkozy.
Lesquelles contorsions à faire pâlir de jalousie les invraisemblables artistes de cirque représentent une débauche d’énergie qui ne peut que contribuer au réchauffement planétaire.
Bonus or no bonus, that is the question !
septembre 7, 2009 on 10:54 | In Best of, Coup de gueule, Economie, France, Incongruités, Poil à gratter | 2 CommentsTout le monde parle de la grippe A.
Tout le monde parle des bonus du monde de la finance.
Personne, ou presque, ne parle de l’endettement de l’Etat qui atteint des proportions absolument inimaginables.
Rappel : en 2007 le candidat Sarkozy annonce un train de mesures qui devrait aboutir selon lui à un retour à l’orthodoxie financière d’ici à 2012 (non renouvellement d’un fonctionnaire partant à la retraite sur deux etc.).
Survient la crise financière, dont on n’a pas fini de payer les conséquences dévastatrices (emploi etc.)
Et le seul remède que trouvent les Etats, France comprise, c’est de se substituer à l’économie privée et d’investir afin de remettre la machine économique en marche.
Grands projets, nouveaux investissements, new New Deal, tous les titres les plus ronflants sont bons pour justifier l’intervention de l’Etat (sous toutes ses formes, et sur tous les continents) dans une économie en état de choc.
Aujourd’hui, la communication de l’Etat se résumerait elle à un langage soporifique, en faisant appel à la peur collective d’un virus qui ne mute pas et qui nous a déjà coûté 1,5 milliards d’Euro?
La relance de l’économie passe t elle vraiment, par exemple, par la dynamisation du secteur parapharmaceutique avec l’explosion des ventes de solutions hydro-alcooliques ?
Le renflouement de l’Etat sera t il assuré par le rapatriement des 3 milliards d’Euro dont on aurait prétendument trouvé la trace au pays du Gruyère ? (cela rappelle furieusement le discours de Pierre Bérégovoy à l’Assemblée Nationale lors de son arrivée à Matignon…pas brillant).
Car soit dit en passant, la droite qui se veut moralisatrice mais pétant de trouille à l’idée de faire un cadeau à ses électeurs devant une gauche qui n’attend que cela avec son gourdin médiatique, passe à côté de la plaque. Berlusconi, au delà de ses défauts, a été autrement plus pragmatique dans les mêmes circonstances; et ce ne sont pas trois mais cinquante milliards d’Euro qui ont été réinjectés dans l’économie transalpine. Excusez du peu. Alors avec trois milliards, nous, Français, pouvons aller nous rhabiller.
Parce que même taxés à un taux élevé à l’ISF, cela ne rapporterait que….120 millions d’Euro annuels environ (taux de 4% pris à titre d’exemple). Et 120 millions face à 120 milliards, ce n’est pas sérieux. Il y a beaucoup « mieux » à faire du côté de la TVA ou du travail non déclaré.
Non, JusMurmurandi a une idée plus créative, plus « poil à gratter ».
Car le vrai problème est que l’on cherche désespérément de l’argent pour renflouer les caisses.
Par conséquent, est ce vraiment le moment de plafonner les bonus, donc plafonner les impôts, et recréer une deuxième sorte de bouclier fiscal ???
Vive la liberté, vive le désendettement, vivent les bonus
Chiche !!
Bonus bancaires, caméras de télévision et déconnection Internet
août 26, 2009 on 6:22 | In Best of, Coup de gueule, Economie, France, Incongruités, Insolite, International, Poil à gratter | Commentaires fermésQuel rapport, me direz-vous, entre ces trois sujets? Il est simple.
Nicolas Sarkozy a suffisamment fait pression sur la banquiers français pour que ceux-ci ne donnent des rémunérations variables à leurs traders que sous certaines conditions. Notamment l’introduction de malus en cas de mauvais résultats, un lien avec les résultats de l’entreprise, et un étalement sur plusieurs années. Autant d’excellentes idées, à la condition expresse que les banques des autres pays les appliquent aussi, sinon la France perdra ses traders et son trading au profit de ses voisins et concurrents. Il n’est pas facile d’être un îlot de vertu au sein d’un océan de péché.
Les statistiques françaises indiquent que les villes qui ont installé des caméras de vidéosurveillance enregistrent de meilleurs résultats en matière de délinquance que celles qui ne l’ont pas fait, la montée de la criminalité y étant moitié moindre. Pourtant, la Grande-Bretagne, qui a installé 50 fois plus de caméras que la France, constate que celles-ci n’ont qu’un rôle infime dans la maîtrise et la répression de la même criminalité. Cette apparente contradiction vient de ce qu’en France, où il y a relativement peu de villes vidéosurveillées, les voyous choisissent d’éviter les villes-là pour se reporter dans des coins moins exposés. Alors qu’en Grande-Bretagne, où elles sont partout, il n’y a plus d’effet « îlot de tranquillité dans un océan de délinquance ».
La loi Hadopi est l’une des plus controversées que Nicolas Sarkozy ait fait voter, notamment pour son volet de déconnexion des abonnés Internet qui téléchargent illégalement. Pourtant, c’est maintenant au tour de nos amis britanniques d’envisager cette solution, qui promet d’être si efficace qu’elle met les pirates du Net dans une fureur indescriptible. Car, jusqu’ici, quand un serveur se faisait réduire au silence, comme cela a été le cas du célèbre Napster, puis aujourd’hui du suédois Pirate Bay, il suffisait de se brancher sur un autre serveur.
Alors que demain, avec Hadopi, il faudra utiliser des alias, des fausses adresses IP, des serveurs de proxys anonymes pour ne pas être démasqué par les caméras de surveillance du Net. Impossible, certes non. Impossible pour tous, en nombre et en compétence, manifestement. Donc cela fonctionnera comme les règles sur les bonus, et les caméras de surveillance. Cela n’empêchera pas le délit ou le crime, mais cela le rendra plus difficile, moins payant, et, partant, moins attractif…
Une transaction franco-américaine?
août 22, 2009 on 6:56 | In Best of, Economie, France, Insolite, International, Poil à gratter | 1 CommentLes Etats-unis sont-ils menacés de soviétisme? A priori voilà une question grotesque. Eh bien non, car de nombreux Américains interprètent le plan de donner accès à la santé à tous les Américains, et donc aussi aux 40 millions de personnes qui n’ont aucune couverture santé, comme l’arrivée d’un système hyper-étatique coûteux, inefficace et la géré, spoliant les « bons Américains », c’est-à-dire ceux qui sont solvables, au profit de ceux qui ne le sont pas. Il faut dire que tenter de mettre en place un tel plan, forcément d’un coût colossal, surtout au pays qui connaît déjà le coût de la santé le plus élevé au monde, et de loin, au milieu de la crise économique la plus sévère des 80 dernières années a quelque chose de si provoquant qu’on peut parler de calendrier quasi-suicidaire.
Et lors des réunions de préparation de plan, on découvre que les passions américaines pour les questions sociales et sociétales, et notamment le rôle de l’Etat et les impôts, est plus grande que celle des Brésiliens pour le football. Une passion d’autant plus forte que de nombreux citoyens de bonne foi croient réellement que cette réforme met la patrie en danger. Une passion si forte qu’elle en deviendra presque inévitablement violente dans un pays qui compte plus d’armes à feu que de citoyens, comme on le voit déjà avec les querelles religieuses comme celle sur l’avortement, où tuer un médecin qui en pratique n’est pas si rare.
Alors qu’en France, les réformes de Nicolas Sarkozy n’entraînent « que » des grèves et manifestations somme toute très pacifiques, et la couverture santé universelle fait partie de nos acquis depuis longtemps..
Autre phénomène américain: la banque suisse UBS a proposé à des milliers de clients de faire échapper leur argent au fisc américain. Ce faisant la banque a commis un délit sur le sol US, ce pour quoi elle est susceptible de se voir interdire tout acte de banque aux États-Unis, ce qui interdit toute transaction en dollars, en actions ou en obligations américaines. Bref, ce qui ruine la première banque de gestion de fortune au monde. Ou plutôt achève de la ruiner après ses déboires très supérieurs à la moyenne lors de la crise bancaire. L’État suisse et la banque sont donc condamnés à trouver une transaction avec l’État américain pour éviter cette lourde condamnation, ce qui s’est fait cette semaine. Et le prix à payer est que UBS devra dénoncer au fisc américain des milliers de clients qui devront faire face à de lourdes condamnations. Car aux États-Unis la fraude fiscale n’est pas une affaire de seuls gros sous. L’Oncle Sam condamne souvent pour ces motifs à des peines de prison ferme, ce qui est indiscutablement une forme de violence sociale..
Alors qu’en France les fraudeurs du fisc, sauf rarissimes exceptions, non seulement ne risquent pas la prison, mais peuvent négocier et marchander avec Bercy, surtout si la dette est importante et le fraudeur éminent.
Nul doute que la France aimerait pouvoir forcer les banque suisses à dénoncer des milliers de fraudeurs du fisc. Nul doute que les Américains aimeraient avoir une couverture santé universelle à la Française.
Alors, à quand un échange de bons procédés? On leur envoie Sarko en stage, et on prend Obama pour quelques mois?
Delanoë à qui gagne perd…
août 9, 2009 on 6:46 | In Best of, C'est ça, Paris?, Coup de gueule, Economie, France, Incongruités, Insolite, Poil à gratter | Commentaires fermésBertrand Delanoë n’en finit pas de se réjouir. Le Conseil Constitutionnel lui a donné raison, Paris n’a pas un statut particulier qui vaille au maire de ne pas pouvoir décider de l’ouverture des magasins le dimanche.
Mais il y a des victoires qui se transforment en défaite. Pour honorer ses promesses, l’équipe municipale a juré que « tout Paris ne serait pas classée en zone touristique », et commence par décider « de ne pas revenir sur les 7 zones déjà autorisées ». Et d’indiquer que leur première action se ra « d’attendre les décrets d’application ». Bref, de ne rien faire.
Cela étant, il faudra bien, après ces rodomontades, passer aux actes. Car l’ouverture le dimanche est, n’en déplaise aux socialistes, populaire. Notamment pour que ce ux qui travaillent en semaine aient plus d’options pour faire leurs achats.
Et là où ça va faire mal, c’est quand l’équipe municipale va devoir trancher: une rue sera déclarée zone touristique, et sa voisine ne le sera pas. Cela créera des distorsions manifestes de concurrence sur des zones « limitrophes ». JusMurmurandi voit d’ici les commerçants des zones « non touristiques hurler contre un classement qui, vu de leur lorgnette sera aussi injuste qu’imbécile.
Et on connaît l’impact prescripteur de ces commerçants pour une future campagne électorale, où il suffira au candidat UMP de se déclarer prêt à classer tout Paris en zone touristique, ce que Bertrand Delanoë ne pourra pas promettre sans se déjuger gravement.
Dire que le projet de Nicolas Sarkozy évitait à l’édile socialiste de devoir se fourrer dans ce qui ne pouvait être qu’un piège. Sauf que la volonté de pouvoir du Maire de Paris lui a dicté de vouloir maîtriser celui-là aussi.
Sarkozy aurait voulu piéger Bertrand Delanoë qu’il ne s’y serait pas pris autrement.
Pendant ses vacances, JusMurmurandi conseille à Bertrand Delanoë de relire une certaine histoire où un cheval donné s’est révélé un piège…
La crise du logement de fonction
août 3, 2009 on 12:59 | In Best of, Coup de gueule, Economie, Elections présidentielles 2007, Incongruités, La Cour des Mécomptes, Poil à gratter | Commentaires fermésCertains emplois de fonctionnaires s’accompagnent d’une servitude qui s’appelle la « nécessité absolue de service ». Celle-ci s’assortit d’un logement de fonction, comme pour les concierges ou les préfets.
Un premier problème est que l’État est incapable de savoir de combien de ces logements on parle. Y en-a-t-il 94.000 ou 137.000? Seul l’Etat est capable (ou incapable) d’une telle imprécision. D’autant plus facilement que ce n’est pas « son » argent, mais celui des contribuables.
Un second problème, comme si le premier ne suffisait pas, est celui du loyer. Oh, le lecteur se doute bien que l’État est bonne fille pour ses loyaux employés, et que, comme la Ville de Paris notamment, il arrive que des loyers soit nettement plus bas que le prix du marché.
Oui, mais quand on lit que la somme des loyers collectés s’élève à 30 millions d’euros annuels alors que la valeur de marché est de 1,4 milliards, il y a de quoi hésiter entre le fou-rire et la crise de larmes. Et encore, ces valeurs ont-elles été calculées sur une base 2003, avant la forte hausse des valeurs locatives…
Un État qui ne sait même pas combien d’employés doivent satisfaire à une » nécessité absolue de service », même pas à plus ou moins 50%, même pas à plus ou moins 40.000 fonctionnaires, cet État-là peut-il être respecté? N’est-ce pas le contraire même de la nécessité de service que de ne même pas savoir la comptabiliser?
Un État qui distribue une manne de 1.400.000.000 euros annuels (soit une moyenne de 14.000 euros par an et par bénéficiaire, ce qui n’est pas rien) sans transparence, sans équité, sans contrôle, sans fiscalité tout en ayant des des finances exsangues, cet État-là peut-il être efficace?
Bref, un petit exemple mais si révélateur des tares de l’Etat Français. Et révélateur aussi que la seule équipe qui ait la volonté d’y apporter un remède soit celle de Nicolas Sarkozy, après des décennies de confortable et démagogique incurie de droite et gauche réunies.
JusMurmurandi lui souhaite bien du courage
Un bon élève…
août 1, 2009 on 9:44 | In Best of, France, Insolite, Poil à gratter | 1 CommentL’institutrice présente à la classe un nouvel élève : ‘ Suzuki ‘.
Le cours commence.
L’institutrice : – Bon, voyons qui maîtrise l’histoire de la
culture franco-américaine.
Qui a dit : DONNEZ MOI LA LIBERTE OU LA MORT ?
Pas un murmure dans la salle.
Suzuki lève la main : – Patrick Henry, 1775, à Philadelphie.
L’institutrice : – Très bien Suzuki!
Et qui a dit : L’ ETAT EST LE PEUPLE, LE PEUPLE NE PEUT PAS SOMBRER ?
Suzuki lève la main : – Abraham Lincoln, 1863 à Washington.
L’institutrice : – Excellent, Suzuki! Maintenant, qui à dit : Je
vous ai compris ?
Suzuki lève la main et dit : – Charles DE GAULLE !
L’institutrice regarde les élèves et dit : – Honte à vous ! Suzuki
est Japonais et il connaît l’histoire française et américaine mieux
que vous !
On entend alors une petite voix au fond de la classe : Allez tous
vous faire f…, connards de Japonais !
- Qui a dit ça ? S’insurge l’institutrice.
Suzuki lève la main et sans attendre, dit : – Général Mc Arthur,
1942, au Canal de Panama et à Lee lacocca, en 1982, lors de
l’assemblée générale de Général Motors.
Dans la classe plongée dans le silence, on entend un discret : -
Y’m'fait vomir…
L’institutrice hurle : – Qui a dit ça ?
Et Suzuki répond : – Georges Bush Senior au premier Ministre Tanaka
pendant un dîner officiel à Tokyo en 1991.
Un des élèves se lève alors et crie : – Pomp’moi l’gland !!!
Et Suzuki, sans sourciller : – Bill Clinton à Monica Lewinsky,
1997, dans le bureau ovale de la Maison Blanche, à Washington.
Un autre élève lui hurle alors : – Suzuki, espèce de merde !
Et Suzuki : Valentino Rossi, lors du Grand Prix de Moto en Afrique
du Sud en 2002…
La salle tombe littéralement dans l’hystérie, l’institutrice perd
connaissance, la porte s’ouvre et le directeur de l’école apparaît :
- MERDE, je n’ai encore jamais vu un bordel pareil !
Et Suzuki : – Louis Gallois en arrivant à la tête de la SNCF.
Etes vous au courant ?
juillet 22, 2009 on 4:43 | In Best of, Coup de gueule, Economie, France, Incongruités, La Cour des Mécomptes, Poil à gratter | 1 CommentLe gouvernement a pris des engagements de toutes nature quant à être plus amical envers l’environnement.
Le titre ronflant autour des multiples projets s’appelle le Grenelle de l’environnement et aborde toutes sortes de thèmes et questions.
Il peut s’agir du tri sélectif, des types d’ampoules que nous choisissons pour nos éclairages ou encore la taxe ou le bonus pour l’achat d’un véhicule automobile.
Si l’on regarde le choix des ampoules électriques, il s’agit de remplacer le fil à incandescence par des technologies plus récentes, moins consommatrices en électricité, bien rare en période de pointe, même si c’est justement là que se situe la France avec 75% de son bilan électrique provenant de source nucléaire, et à ce titre leader mondial.
Bref, il s’agit de faire plus avec moins.
Et c’est justement ce que propose une petite entreprise, Voltalis, en posant des équipements permettant de mieux contrôler la consommation des logements en période de pic de consommation.
Le compteur Voltalis permet en particulier pour les habitations étant en « tout électrique » de couper le courant de manière insensible pour l’utilisateur, mais aboutissant à 5 voire 10% d’économie sur la facture et surtout à soulager le réseau national au moment où il est le plus sollicité.
N’est ce pas là l’exemple parfait de faire plus en dépensant moins ?
Sauf que ce procédé met le doigt (pas dans la prise, rassurez vous )sur une absurdité.
Ainsi la Commission de régulation de l’énergie, dans une délibération du 9 juillet rappelle l’obligation de rémunérer le fournisseur d’électricité dont une entreprise baisserait la consommation !!
Bref, à compenser EDF parce qu’elle vend moins d’électricité, à taxer Voltalis en faisant faire des économies au consommateur et soulageant le réseau en période de pointe, pour « dédommager » EDF !!!
Non, on n’est pas le premier avril.
Et pourtant, car cette décision est tellement grotesque et absurde que JusMurmurandi a préféré lui donner la priorité par rapport à d’autres sujets d’actualité moins « électriques »‘ alors que le Président d’EDF annonçait encore il y a quelques jours la nécessité d’augmenter les tarifs de 20%….
Mais où est passée la fée électricité ???
1984
juillet 21, 2009 on 9:31 | In Best of, Coup de gueule, Incongruités, International, Poil à gratter | Commentaires fermésEn 1948, George Orwell écrit 1984, qui n’est qu’un anagramme de l’année de rédaction, roman dans lequel il prédit un avenir sombre, contrôlé, où chaque habitant est suivi à la trace par les « autorités ».
Les appartements sont par exemple équipés de téléviseurs qui suivent les faits et gestes des occupants.
Le monde en 2009 est il si différent ?
JusMurmurandi a de nombreuses fois évoqué les caméras de surveillance qui nous filment à longueur de journée sur la route, dans les rues, devant les banques équipées de distributeurs de billets ou encore dans les centres commerciaux.
Car avec le passage au numérique, cela est devenu simple de nous suivre, que ce soit avec nos téléphones portables, les antennes RFID de nos passeports ou autre gadget du même genre.
Là où cela prend une tournure plus piquante, c’est lorsque le contenu de nos appareils numériques est contrôlé à distance.
Amazon, célèbre point de vente en ligne, a ainsi mis en vente sur le marché américain un livre électronique baptisé Kindle sur lequel les clients peuvent télécharger un nombre conséquent de romans.
Cette semaine, Amazon a supprimé, à distance, deux ouvrages sur les Kindle de ses clients, car, selon Amazon, les droits de vente n’avaient pas été acquittés et la diffusion de ces oeuvres n’était pas autorisée. Tout ceci à l’insu du plein gré des clients, qui ont vu le contenu de leurs « livres » électroniques modifiés par leur fournisseur.
Pétrifiant n’est ce pas ? Car on imagine encore, comme c’est le cas en Chine ou en Iran, qu’une « autorité » centrale aurait donc la possibilité de contrôler même les lectures des citoyens en autorisant tel ou tel contenu sur un livre numérique.
Si la raison invoquée par Amazon semble légitime, l’action fait froid dans le dos.
Surtout lorsque l’on sait que l’une des œuvres « retirée de la vente » était précisément…..1984.