Promesses électorales, chiffrage et gueule de bois…

Pendant la période de chasse aux votes, l’équipe de campagne ne recula devant rien pour convaincre les électeurs, et donna un chiffrage de ses dépenses à venir, chiffrage, qui, entre autres, lui permit d’obtenir les votes de la victoire.
Mais aujourd’hui, passé le temps des promesses électorales, le chiffrage prend des airs surréalistes. Un surcoût global de 70% est d’ores et déja admis, mais de nombreuses fuites font état d’un surcoût global probable de 400%. 400% d’un montant déjà colossal! Comment est-ce possible? Ce n’est manifestement pas une erreur, mais bien une arnaque délibérée de la part de politiciens désireux de gagner à tout prix…

Vous pensez que je parle de la campagne électorale française? Eh bien non. Il s’agit des Jeux Olympiques de 2012 à Londres. Budgetés à 2,3 milliards de Livres,  ils coûteront en fait 9 Milliards et deviennent un cauchemar politique pour le Chancelier travailliste Gordon Brown et le Maire de Londres, le très socialiste Ken Livingstone.

Quand on pense que Bertrand Delanoë, le Maire de Paris, a fait tout ce qu’il pouvait pour que ces Jeux se déroulent à Paris, on voit à quoi les Parisiens ont échappé: 15 Milliards d’Euros flambés en 15 jours. Les années de travaux préparatoires qui perturbent la ville pendant des années avant les jours magiques, puis des années de gueule de bois financière qui asphyxient les contribuables et le budget.
Quand il se représentera en 2008, les Parisiens auront une dette de gratitude envers le Maire sortant: celle d’avoir orchestré puis assumé de manière si convaincante le naufrage des chances parisiennes, au point que sa mise en scène de la détresse d’avoir perdu eût du recevoir au moins un César, si ce n’est un Oscar. Car lui, en homme intelligent et habile, savait ce que valent les promesses chiffrées à la veille d’une élection, et il a voulu éviter aux Parisiens ce Titanic Olympique. Pour une fois, JusMurmurandi dit: Merci, Monsieur le Maire, d’avoir perdu!

Paris, le seul Internet aux 35 heures…

Bertrand Delanoë, le Maire de Paris, rêvait de doter sa ville de wi-fi gratuit, et en haut débit, qui plus est. Voilà bien une ambition que JusMurmurandi pouvait saluer sans réserve. Moderne, utile, conviviale, une excellente initiaitive!

Hier, le Maire fait savoir que c’est SFR qui sera l’opérateur de ce réseau, qui comptera 400 points d’accès, essentiellement des lieux municipaux: les lieux publics, les bibliothèques, les maisons des associations, les maisons de l’emploi, les musées municipaux et mêmes certains jardins (Buttes Chaumont, Champs de Mars, Parc floral). JusMurmuradi pourrait objecter que 400 points d’accès, ce n’est pas beaucoup quand on pense qu’il y a 136.000 points d’accès commerciaux, et que 2,5 Millions d’euros ce n’est pas beaucoup au regard du budget de la Ville de Paris, mais ne soyons pas grognons. A cheval donné, on ne regarde point les dents..

Mais là où JusMurmurandi tombe à la renverse, c’est quand Bertrand Delanoë annonce que le réseau ne sera accessible que pendant les heures d’ouverture des services municipaux et des jardins. Bref, c’est l’Internet aux 35 heures! Comment feront celles et ceux qui, ayant un emploi, sont occupés aux heures de travail? Comment feront ceux qui ont besoin d’internet pour faire la nuit ce qu’on ne peut faire que par Internet parce que les bureaux sont tous fermés? Comment feront ceux qui ont une urgence et veulent trouver un N° de téléphone?

A ces objections, Bertrand Delanoë répond qu’il ne faut pas concurrencer les grands fournisseurs d’accès wi-fi commerciaux, c’est-à-dire payants, comme SFR ou Orange. En bref, les seuls qui pourront avoir l’usage de cet internet gratuit sont ceux qui n’ont pas les moyens de payer un Internet payant, les chômeurs, les étudiants etc… De la sorte, aucun client payant ne fera défaut aux opérateurs. On a connu le Maire moins soucieux de protéger les intérêts des grandes entreprises, surtout quand elles sont organisées en cartel (dixit la DGCCRF à de multiples reprises).
Outre que cela réduit l’utilité de sa mesure à un simple effet d’annonce, le Maire aurait-il oublié que pour avoir accès au wi-fi, il faut un ordinateur portable? Et que donc, ce n’est pas à la portée des économiquement faibles incapables de payer un accès? Bref, après des rues vides, des stades vides et des bourses vides, le Maire nous offre un réseau vide…

Le Maire du Vide….

Décidément, Bertrand Delanoë aime le vide.

D’abord, il veut vider les rues de Paris de leurs automobiles.

Ensuite il veut vider les bourses des Parisiens pour les Jeux Olympiques. Mais il ne les obtient pas.

Puis il veut construire un nouveau stade, sans voir que celui de Charléty est déjà vide, et que le Grand Stade est le seul de cette taille qui n’ait pas de club de football en résidence, bref, qui soit vide.

Sa seule réalisation marquante, le fameux tramway, a en fait été conçu et voté par l’équipe de son prédécesseur.

Alors, pourquoi un nouveau stade? Peut-être parce que le Maire de Paris a peur que l’année prochaine, au moment où il sollicitera le renouvellement de son mandat, ce soit son bilan qui fasse…un peu vide.

Paris perd les pédales…

Paris est le théâtre d’un suspense digne du grand Alfred Hitchcock.

L’attribution d’un marché de mobilier urbain qui est en cours depuis plusieurs mois est l’objet d’actions en justice à répétition.

Première attribution à l’américain Clear Channel, cassée par une décision de justice; attribution la semaine dernière à Jean-Claude Decaux; Clear Channel, associée à Publicis vient à son tour de saisir la justice.

Y aura-t-il un nouvel appel d’offres? Le suspense continue.

Une chose est sûre: les Parisiens ne sont pas près d’avoir accès aux bicyclettes de location dans le nombre imaginé par le maire à temps pour l’été 2007, dernier été avant les élections (le nombre initialement prévu était de 20.600 vélos répartis en 1451 stations, nombre qu’EDF, en charge de l’électrification des stations, jugeait irréalisable).

Un projet de plus de la mairie qui déraille….et cette fois ci, on ne pourra pas dire que c’est la lenteur de la justice française qui est en cause.

Le pain, le jeu, et l’écolo

La Rome de César savait qu’il fallait pour être élu offrir au peuple « du pain et des jeux ». Ce n’est pas le Paris de l’équipe Delanoë qui démentira cet adage resté célèbre, elle qui organise Paris-plage, la Nuit blanche, ou autres nuits festives.

C’est pourquoi JusMurmurandi ne s’est pas étonné vendredi soir dernier de passer devant une patinoire nocturne sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris. De nombreux éclairages permettaient d’y voir comme en plein jour, et mettaient en valeur non seulement les mollets des patineuses, mais aussi la vaste façade du bâtiment municipal. Le fait qu’il faisait encore 10° centigrade impliquait simplement que la glace était artificielle, produite par congélation.

Attendez, vous avez dit « simplement »? Et si, justement, ce n’était pas si simple? Parce que JusMurmurandi se demande où passe la préoccupation écologique affichée par la Mairie de Paris devant cette énergie dépensée pour du pur loisir. Car produire la glace et éclairer la place réchauffe la planète, au grand dam, théorique, du très écologico-donneur de leçons Denis Beaupin, adjoint Vert au Maire. A moins que ce ne soit fait avec de l’électricité nucléaire, génératrice de déchets encore plus honnis par ledit Beaupin. Où est donc passé M. Beaupin devant le coût écologique de chaque nuit festive, consommatrice d’énergie et génératrice de déchets? Que pense M. Beaupin du bilan écologique de Paris-plage, nécessairement très coûteux sur ce plan?

Ah oui, bien sûr. M. Beaupin sait que, pour avoir un progamme qui ait des chances d’être appliqué, il faut d’abord être élu. Et que pour cela, il faut au peuple des jeux. Et que l’économie d’énergie, c’est à peu près aussi drôle que l’économie budgétaire, c’est à dire pas drôle du tout. Donc M. Beaupin, quand il voit les parisiens déssiner de gracieuses arabesques sur la glace, s’en va tranquillement sur son vélo, et ne se sent pas concerné. Il a raison. Parce que son vélo, s’il l’aventurait sur la glace, pourrait partir en dérapage incontrôlé…

Contre le bris des thermomètres, le Pacte véritologique!

Les chiffres du chômage sont sortis. Ils sont bons ce mois-ci. Et les socialistes contestent vigoureusement ces nouvelles, qui ne les arrangent pas. Comme d’ailleurs les chiffres des frais de réception de Paris, mauvais, qui ne les arrangent pas non plus. Ou la baisse de la pollution sur le périphérique parisien (-32% en 5 ans) sans mesure écolo-malthusienne. Ou la réduction (bonne) du déficit budgétaire en pourcentage du PNB.
La droite ne fait pas autre chose quand d’autres chiffres ne les arrangent pas, comme celui (mauvais) des dépenses médicales, qui ridiculise année après année l’objectif de modération qui lui est assigné. Ou la hausse (mauvaise) des prélèvements obligatoires malgré moult promesses et annonces de baisses d’impôts
Le résultat? On ne sait plus qui croire, donc on ne croit plus les chiffres. Par exemple sur le fait de savoir si l’euro a engendré, ou non un surcroît d’inflation. Ou plus exactement, les Français ne croient plus ceux dont ils voient bien que leur seul but est d’exploiter vérités et contre-vérités, chiffres et contre-chiffres pour promouvoir leurs chances aux élections.

D’où, évidemment, l’attraction relative de candidats qui n’ayant jamais gouverné, ne sont responsables de rien, même pas de leurs déclarations passées. Ce que Giscard, alors Président, disait en débat à Mitterrand, alors candidat: « vous n’avez géré que le Ministère de la Parole ».

Jusmurmurandi dit « arrêtez le massacre! » A casser ainsi tous les thermomètres, on ne connaît plus la température du patient. Donc plus de diagnostic, et, partant, pas de traitement pertinent. JusMurmurandi voudrait rappeler à tous l’origine du mot « candidat ». Il vient du latin « candida », qui signifie blanche, car un candidat aux élections romaines portait une toge blanche comme habit. Car le blanc était synonyme de virginité (politique) et de pureté.
Et JusMurmurandi voudrait inviter tous les candidats à signer, après le Pacte écologique, un Pacte véritologique (on n’est plus à un néologisme près dans cette campagne), symbolisé par le port d’une fleur blanche. Portable par tout candidat qui s’engage à respecter la vérité. Ca, ce serait une vraie écologie en politique, car Dieu sait si tout le pays est pollué sur ce plan… Chiche!

Rapport de la chambre régionale des comptes sur les frais de réception de la Mairie de Paris: mieux que le poil à gratter

Nous sommes hilares, chez JusMurmurandi: en effet, la Chambre régionale des Comptes vient de faire son rapport qui indique une augmentation de 63% des frais de représentation des 33 adjoints du Maire en 2004.

Quand on sait toutes les poursuites juridiques entamées par le Maire contre ses prédécesseurs au titre des frais dits de bouche,

Quand on écoute le Maire qui se gargarise en disant que l’existence même de ce rapport aurait été prétendument impossible avant 2001 quant à la forme,

Quand on pense qu’il aura fallu attendre deux ans après les faits pour la publication de ce rapport,
Quand on entend le Maire évoquer une évolution ponctuelle due notamment à la promotion de Paris aux Jeux 2012 quant au fond, nous en avons des crampes [nerveuses?] aux zygomatiques.

63% d’augmentation de frais pour quoi? Pour du vent.

Quel soulagement!
Imaginons un instant Paris remportant la victoire, 63% d’augmentation non pas appliqués aux seuls frais des adjoints, mais au budget de la Ville toute entière. Quelle angoisse! N’est pas d’ailleurs ce qui se passe chez Ken Livingstone, « Red Ken », le maire de Londres?

Quelle chance ont les Parisiens que le CIO ait choisi Londres!

En particulier avec un Maire Teflon qui se croit tout permis, et ensuite pense qu’il peut raconter n’importe quelle énormité pour justifier (aux gogos et autres bobos, mais pas à JusMurmurandi) exactement ce qu’il reproche à ses prédécesseurs.

Au secours, le Voiturophobe revient!

Aujourd’hui vient de sortir le plan anti-voitures du Maire de Paris, Bertrand Delanoë. Comment se peut-il que

- alors que les études des organismes financés par la Mairie ont montré que la baisse de la pollution à Paris a commencé bien avant l’élection de BD, et qu’elle est due avant tout à la propreté croissante des voitures modernes, la Mairie continue à prôner la baisse de la circulation automobile pour seule arme anti-pollution

- alors que les effets de son premier plan voiturophobe sont de ralentir les voitures, ce qui leur fait mettre plus de temps pour parcourir le même trajet, et donc d’augmenter nuisance et pollution, le Plan Voiturophobe Delanoë (ou PVD, comme Pays en Voie de Développement) prévoit d’abaisser encore cette vitesse. Par exemple en réservant une file du Périphérique parisien aux taxis et véhicules prioritaires. JusMurmurandi n’ose penser que le Maire de Paris envisage d’emprunter lui-même cette voie dans sa belle limousine, se soustrayant ainsi aux tourments qu’il inflige à ses administrés.

- alors que le PVD N°1 a déjà donné l’image d’un véritable gaspillage en laissant à l’abandon la Petite Ceinture, pourtant exceptionnellement utile pour tout projet de transports en commun circulaire, il récidive avec le PVD N°2 qui prône l’abandon de la voie Georges Pompidou!

- alors que le Maire de Paris se flatte de l’édification du tramway sud-parisien comme acte majeur de sa mandature, oubliant au passage qu’il a en fait été décidé et voté par la majorité précédente dirigée par Jean Tiberi, BD annonce toute une série de mesures qui ne dépendent pas de la Mairie de Paris. Par exemple des projets qui doivent être financés par l’Etat. Ou qui requièrent une nouvelle loi. Ou qui ne seront faits que lorsqu’il y aura des alternatives aux trajets des voitures qu’il veut chasser. Voilà qui ne nous éclaire pas beaucoup sur ce que serait vraiment un second mandat du Delanoë Grand Voiturophobe (ou DGV, comme Délit de Grande Vitesse)

En fait, JusMurmurandi voudrait conseiller au Maire de Paris, avant de commettre l’irréparable au nom de son alliance avec les Verts, que celui-ci regarde où en sont tombés les Verts sur le plan politique (les sondages créditent -si l’on peut dire à ce niveau- Mme Voynet de moins de 3% des intentions de vote).

Car vendre Paris à la Voiturophobie des Verts (qui soit dit en passant se sont trompés de combat pendant 30 ans en se focalisant sur l’anti-nucléaire quand aujourd’hui on voit que le vrai problème, ce sont au contraire les gaz à effet de serre), ce n’est pas seulement sacrifier emplois, qualité de vie et in fine dynamisme de Paris pour 30 deniers.

Compte tenu de la très faible représentativité populaire des Verts, qui ont par ailleurs lassé par leurs incessantes querelles internes, c’est payer le plat de lentilles au prix du caviar.

Mais justement, n’est-ce pas le plat préféré d’une certaine gauche à laquelle appartient le Sénateur Delanoë?

Bienvenue à Paris-mais pas dans ses aéroports

JusMurmurandi a brièvement abordé le sujet de Paris et de ses aéroports au travers d’un épiphénomène survenu ces derniers jours; ce phénomène illustre la perennité du sens attribué au terme usager par opposition à celui de client dans les entreprises où l’empreinte monopolisto-étatique non concurrentielle est encore bien (trop?) présente.
Pour rappeler quelques faits d’arme, posons quelques questions:

Quel est l’aéroport qui aura échoué pendant trente ans à acheminer les bagages de ses clients dans des temps raisonnables (moins de trente minutes après l’atterrissage de l’aéronef)?

Quel est l’aéroport qui a échoué dans la construction de liaisons internes et pour cela dépensé 148 millions d’Euro de l’argent du contribuable (projet SK)? Un monorail n’arrivera qu’en 2007, 25 ans après les autres grands aéroports mondiaux.

Quelle est l’entreprise, ayant assumé et la maîtrise d’oeuvre et la maîtrise d’ouvrage, qui a échoué lors de la construction de son nouvel et septième aérogare (la courbe d’expérience s’incline)?

Quelle entreprise, ayant vu le toit du dit aérogare s’effondrer, mettra plus d’un an à masquer la partie brisée, offrant ainsi aux visiteurs (entre autres étrangers) la « possibilité » de voir l’étendue du désastre, en accéléré au moment de l’atterrissage, ou au ralenti lors de l’inévitable transfert en bus entre l’avion et l’aérogare? Quelle image de la France ces visiteurs peuvent-ils avoir ?

Quelle entreprise réussit, avec une fréquence à faire pâlir d’envie, à ne pas mettre à disposition en temps et en heure des moyens de transport terrestres pour les avions à l’arrivée, en particulier long courrier, obligeant ainsi les passagers à attendre les bus vingt ou même trente minutes après avoir passé huit, dix ou douze heures dans l’avion ? Est il donc si difficile de prévoir l’arrivée d’un aéronef en vol depuis plus de six heures? Ou manque t elle de bus??

Quelle est l’entreprise qui fait ses travaux de rénovation au moment de la période de fréquentation maximum (printemps été 2006 pour l’aérogare C)?

Quel fournisseur de services (en théorie) arrive à faire embarquer des passagers à un bout d’un de ses aérogares, les faire descendre par un escalier pour monter dans un bus pour les faire remonter, toujours par un non mécanique escalier, à l’autre bout du même aérogare pour prendre l’avion? Qu’en pensent les handicapés?
Ceci ne rappelle t il pas nos si chers Shadoks, avec leurs escaliers pour monter, et leurs escaliers pour descendre?

Enfin, comble alors que l’on arrive en France, on utilise des termes qui n’appartiennent pas à la langue de Molière pour désigner les différentes aérogares qui composent l’aéroport; le mot terminal serait il donc de nature à rassurer les passagers avant qu’ils ne prennent leur envol?

Après ce bref condensé, faut il encore se demander pourquoi cette entreprise, lors de son introduction en bourse vantera Paris et non de ses propres « services » dans sa campagne de publicité?

Le Japon montre la voie

La Mairie de paris cherche désespérément comment rendre la vie des automobilistes tellement impossible qu’ils désertent la Capitale. Il semble qu’Aéroport de Paris ait adopté la même attitude masochisto-malthusinenne (à moins que ce ne soit plutôt sado-malthusienne…) pour éviter l’excès de passagers.

Mais le Japon montre le chemin, ce qui est à tout prendre normal pour le pays du Soleil Levant.

Compte tenu de l’effondrement de sa natalité, la population va baisser de 120 millions aujourd’hui à 90 millions dans quelques décennies. D’où moins de pollution, moins d’automobiles, moins de passagers dans les aéroports. bref, de quoi ravir la Mairie de Paris et ADP.

Evidemment, il y aura effondrement de la capacité de la population vieillissante à payer les impôts ou les retraites, forte baisse de l’immobilier, etc…

Mais comme on le voit chaque jour en France, la classe politique préfère remettre la solution de ce genre de problèmes au lendemain, quand ce n’est pas aux générations futures.

Surtout qu’en France on peut ajouter à la faible natalité l’effet des centaines de milliers d’émigrés volontaires, partis pour trouver un emploi en Angleterre ou en Irlande, ou pour payer moins d’impôts en Suisse ou en Belgique.
A quand une France « à la japonaise »?

A quand mise en examen du maire de Paris pour non assistance à personne en danger?

Avec la détérioration de la circulation à Paris, voulue de manière outrancière par la municipalité, aboutira t on à une situation où les services de secours ne seront plus à même d’accomplir leur mission et d’arriver à temps sur les lieux d’un sinistre?
Faudra t il alors mettre la municipalité en examen pour non assistance à personne(s) en danger?

Les Parisiens au travail

Quel automobiliste parisien se rendant à son travail estime qu’il met moins de temps pour y arriver, pour trouver une place de stationnement et arrive plus détendu qu’avant les travaux entrepris par la Mairie de Paris?

Sur le remplacement de la voiture par les autres modes de transport

Combien de nouvelles rames de métro ont été mises en service? Combien d’autobus supplémentaires? Combien de taxis supplémentaires?

Quels investissements ont été mis en place pour faciliter l’accès au métro aux personnes handicapées ou chargées (mères de familles)?

Le métro avec une poussette pour enfants

Le Maire de Paris a t il déjà essayé de descendre dans le métro avec une poussette pour enfant (puisqu’il s’agit de promouvoir les transports en commun…ou faut-il la mettre à côté de son vélo si l’on abandonne cette première solution)?

Egalité des citoyens à Paris devant le code de la route

Qui a déjà vu un Officier de police arrêter un bus de la RATP qui commet une infraction au code de la route?