Fraterniqué

novembre 23, 2008 on 2:12 | In Elections présidentielles 2007, France, Insolite | Commentaires fermés

Tout le monde se souvient de la christique Ségolène Royal au Zénith, où elle scandait le mot « Fraternité ».

Avec la même ferveur que celle qui était la sienne le soir du deuxième tour des élections présidentielles où elle déclarait aller vers de nouvelles victoires, au crépuscule d’une cinglante défaite, jugée par exemple par Michel Rocard comme le score à minima que pouvait atteindre le PS après douze ans de lamentables mandats chiraquiens.

Entre ces deux évènements, elle a bien entendu revendiqué la confiance que lui avaient consentie 17 millions d’électeurs, pour s’autoproclamer le seule, l’unique porte voix de l’opposition socialiste en France.

Hélas, mille fois hélas pour elle, cette confiance semble avoir fondu comme neige au soleil, avec un parti socialiste dont on ne sait s’il est en train d’imploser ou d’exploser. Tout ce qui est certain, c’est qu’entre Hamon qui se voit pactiser avec l’ultra gauche de Besancenot et Royal avec le centre de Bayrou, la schizophrénie le guette. Verrons nous le dédoublement de personnalité d’ici aux prochaines semaines ? La question mérite d’être posée.

Toujours est il que Ségolène doit, à l’image de sa mise en scène à la fin du débat télévisé contre Nicolas Sarkozy, être « très en colère » ce soir.

JusMurmurandi doute toutefois qu’il s’agisse cette fois encore d’une « saine » colère, alors que Royal semble refuser le message que lui font passer les chiffres des militants.

Mais alors direz vous, pourquoi ce titre au masculin et non au féminin, alors que la page Royal semble se tourner, alors que Ségolène tente un ultime baroud d’honneur en demandant le recomptage des suffrages, tel Al Gore contre George W. Bush en 2000 ?

Car le grand perdant, c’est le PS.

Car quel que soit le résultat qu’entérine le conseil national, et à la grande satisfaction de Nicolas Sarkozy, il y a un chiffre qui ne changera pas, une variable qui est déjà immuablement gravée dans le marbre.

Le chiffre de la participation qui s’élève à 58,8%.

Presque un militant sur deux n’a pas pu, souhaité, voulu s’exprimer.

Quelle critique plus forte, plus violente, que les militants tournant le dos à leur parti, l’abandonnant à ses guerres de personne tandis que le débat d’idées est aux abonnés absents, à ses petites phrases « entre amis » qui monopolisent la scène au détriment de sa mission d’opposition….

La deuxième page de l’ouverture est peut être en train de s’ouvrir…

Sarah Palin serait-elle un clone?

novembre 14, 2008 on 9:18 | In Best of, Elections présidentielles 2007, France, Incongruités, Insolite, International | 2 Comments

Sarah Palin est une femme étonnante. Le « ticket » sur lequel elle a joué le rôle secondaire de candidat à la vice-présidence derrière John Mc Cain a essuyé une sévère défaite. Sa « contribution » à cette défaite semble, aux yeux des observateurs aussi bien que de certains membres de son parti, notamment dans l’équipe de John Mc Cain, a été plutôt négative, voire très négative, passé un engouement initial.

Pourtant, à entendre Sarah Palin aujourd’hui, qui regarde avec gourmandise les échéances présidentielles de 2012 et 2016 et se voit déjà en haut de l’affiche, cette élection perdue a prouvé qu’elle a un destin national.

C’est d’autant plus curieux, que les enquêtes montrent que c’est sur son absence de compétence ou de capacité personnelles que se sont cristallisées de nombreuses oppositions, au-delà même de ses positions très conservatrices, qui n’ont aucune chance de fédérer une majorité d’Américains, à commencer même par on propre parti. Ainsi Colin Powell, ancien Secrétaire d’Etat de George Bush, et peu suspect de réticence quant au discours patriotique de John Mc Cain, a-t-il choisi de déclarer publiquement son soutien à Barack Obama par rejet de sa colistière.

D’où l’étonnement de JusMurmurandi de voir Sarah Palin parader comme après une victoire. Mais peut-être ne devrions-nous pas nous étonner. Après tout, n’avons-nous pas un exemple sous les yeux de ce comportement?

Vous direz que, comme femme ultra-conservatrice, la France n’a « que » Christine Boutin, qui n’a vraiment pas un parcours politique comparable, et vous aurez raison.

Mais si vous raisonnez « une femme qui se conduit comme après une victoire alors qu’elle vient d’être largement battue, une femme qui prend la défaite comme promesse d’un destin national et de victoire future, une femme qui se croit propriétaire des voix qui se sont portées sur son nom, une femme qui, elle, le fait non seulement une fois, mais deux fois, puisqu’elle se conduit ensuite en gagnante d’un scrutin interne alors que son pourcentage de voix est la moitié de ce qu’il était il y a moins de 2 ans. Une femme qui a conduit des figures importantes de son propre parti à ne pas la soutenir ou à déclarer qu’elles quitteraient le parti si elle venait à gagner. »

Si vous raisonnez comme cela, ne trouvez- vous pas la réponse, et que les ressemblances sont frappantes?

Non, vraiment, si vous ne trouvez pas, c’est que vous manquez soit de bravitude soit de fraternité.

Le syndrome chinois

octobre 6, 2008 on 7:01 | In Best of, Economie, Elections présidentielles 2007, Europe, France, Insolite, International | Commentaires fermés

JusMurmurandi réfléchit à la meilleure manière d’illustrer, de modéliser les spasmes actuels de l’économie, soubresauts qui n’en finissent pas d’en finir, aujourd’hui encore le fameux CAC 40 signant sa plus forte baisse depuis sa création.

En fait, nous avons pensé à un sous-marin, navire qui est sous-divisé en compartiments censés être étanches.

Lorsque tout va bien, les marins peuvent se déplacer librement à l’intérieur de la coque.

Si une avarie survient, en particulier un problème d’étanchéité, les sas qui isolent un compartiment d’un autre sont fermés.

C’est ce qui se passe en ce moment avec les banques. Elles ne se font plus confiance et ne se prêtent par conséquent plus d’argent. Isolement et assèchement des liquidités.

Là où cela devient encore plus grave, c’est que certains compartiments sont en train d’exploser. Cela rappelle étrangement la faillite de certains établissements bancaires.

Pendant ce temps-là, la mer est très mauvaise, agitée; c’est l’environnement boursier, la confiance qui f..t le camp.

Et si de trop gros ou trop nombreux compartiments lâchent, ce sera tout le sous-marin qui coulera.

C’est le « meltdown » de l’économie mondiale; en termes nucléaires, on a aussi appelé cela le syndrome chinois, parce que l’on descendrait directement des Etats Unis en Chine par le trou crée par la fusion nucléaire.

Ce qui n’est jamais arrivé, bien sûr – pour l’instant.

Faut il se rassurer en rappelant que le nom du dernier sous-marin mis en service par la France se nomme…le Vigilant ?

Jeux Olympiques, politiques, athlétiques ou…Panoramix?

août 27, 2008 on 7:48 | In C'est ça, Paris?, Economie, Elections présidentielles 2007, Europe, Insolite, International | Commentaires fermés

Pour conclure notre série d’articles sur les JO auxquels nous aurons consacré une large part de nos récentes rédactions, il y a un sujet que nous voudrions voir aborder, une éloge que nous souhaitons faire.

Avant d’être Olympiques, les Jeux de Pékin ont commencé par être politiques.

Pour nombreuses personnalités de la classe politique nationale, la Chine a été l’occasion de se faire une place au soleil, avec jérémiades, élucubrations et autres vitupérations, qui ont activement contribué à écorner l’image de la France en Chine. Mais comme les donneurs de (bonnes??) leçons ne paient pas les conséquences de leurs propos, comme les salariés des entreprises françaises qui perdent des contrats, pourquoi ne pas continuer à pérorer à tout va ?

Après avoir été politiques, sont ils un court instant devenus…Olympiques, c’est à dire athlétiques ?

JusMurmurandi en doute, en fait.

Car les performances de certains athlètes ont tellement progressé d’un jour à l’autre, qui augmentant ses performances de plus de 10 secondes un jour, et de quatre le lendemain, que JusMurmurandi pense qu’il est temps de rendre à César ce qui lui revient.

Pour JusMurmurandi, il est manifeste que des participants, à la vue basse et pour aucune autre raison, ont du faire des confusions au niveau des boissons ou autres liquides, à « l’insu de leur plein gré » comme le veut l’expression consacrée de Richard Virenque.

Et ont en fait, fièrement défendu la capacité de leurs industries pharmaceutiques respectives à fabriquer des produits susceptibles d’améliorer de façon tout aussi significative que théoriquement illégale leurs résultats.

Il était donc temps que l’on s’incline devant les performances atteintes à l’aide des décoctions de la dite industrie, qui a permis de tellement faire progresser les performances des athlètes. Panoramix, le célèbre druide d’Astérix et créateur de la potion magique ? Pas mort !!

Mais pas seulement des athlètes.

Leurs montures aussi. Pour preuve, quatre chevaux participant à des courses d’obstacles ont été disqualifiés pour ingestion de produits dopants.

On n’arrête pas le progrès…

Si tant est que cela en soit, bien sûr.

Pour aller plus avant dans sa réflexion, JusMurmurandi compte en parler prochainement…à son cheval.

Qui connaît Bernard Tapie?

juillet 14, 2008 on 1:53 | In Best of, Elections présidentielles 2007, France | Commentaires fermés

Qui se souvient de Bernard Tapie? L’homme d’affaires français le plus flamboyant des années 80-90. Le champion de la reprise d’affaires en difficulté (Testut, Terraillon, La Vie Claire, Wonder, enfin Adidas). Un homme dont l’équipe cycliste (La Vie Claire) gagne le Tour de France avec Bernard Hinault, et dont le club de football (l’OM) gagne la plus prestigieuse des Coupes d’Europe. Un homme si irrésistible que la télévision lui offre des soirées de prime time pour donner aux Français le goût d’entreprendre, et que François Mitterrand et Pierre Bérégovoy lui offrent un fauteuil de ministre.

Mais il y a d’autres raisons aussi de se souvenir de Bernard Tapie. Les entreprises qu’il a reprises n’ont pas prospéré, c’est le moins qu’on puisse dire, sauf quand elles ont été redressées par d’autres. Sa holding, Bernard Tapie Finance, a coulé. Il a été condamné pour avoir participé à des trucages de matches de football. Il a écopé d’une énorme ardoise fiscale qui l’a plongé en faillite personnelle. Il a connu le carré VIP de la prison de la Santé après les lambris dorés de l’Elysée.

Sauf que, dernier avatar de la singulière histoire de ce singulier personnage, il vient de gagner son procès contre le Crédit Lyonnais, ou plutôt la structure d’Etat qui gère tant bien que mal les restes des aventures scabreuses du Crédit Lyonnais, banque française dont le scandale faisait référence jusqu’à l’entrée en scène tonitruante du duo tragi-comique Bouton/Kerviel.

De quoi s’agit-il? Bernard Tapie, négociateur extraordinaire, avait réussi à convaincre les actionnaires de la célèbre marque sports Adidas de la lui céder. Ce qu’il finance grâce à un prêt du Crédit Lyonnais. Mais Adidas va mal, et le redressement promis par Tapie n’arrive pas, ce qui le met dans l’incapacité de rembourser comme convenu la banque prêteuse. Laquelle banque l’oblige, sous peine de faillite, à vendre Adidas. Un acheteur se présente, l’affaire est conclue, et la banque est pour partie remboursée.

Sauf que. Sauf que l’acheteur qui se présente, c’est la banque elle-même, affublée de quelques faux nez issus de paradis fiscaux. Laquelle banque se retourne et revend fort peu de temps après la même société Adidas au redresseur d’entreprise Robert Louis-Dreyfus. Mais elle la revend beaucoup plus cher, faisant au passage une jolie plus-value. Et Robert Louis-Dreyfus mène un redressement exemplaire d’Adidas, laquelle vaut aujourd’hui une fortune.

Et Tapie, sans vergogne, explique que, si tout s’était déroulé comme il l’avait prévu, cette fortune devait lui revenir. Oubliant au passage de mentionner, par pudeur sans doute, les prêts non remboursés, les amendes fiscales, les matches truqués, les mois de prison et toutes les casseroles qu’il a accumulées. Dont on peut penser qu’elles avaient largement de quoi l’empêcher de mener à bien quoi que ce soit.

Oui mais voilà, la justice a tranché. Le Crédit Lyonnais, en oubliant au passage de mentionner, par pudeur sans doute, à Bernard Tapie qu’elle se vendait Adidas à elle-même, a commis une faute. Faute qui va coûter aujourd’hui 285 millions d’euros à l’Etat et au contribuable, et renflouer Bernard Tapie. Il est à noter que l’Etat a déjà refusé dans le passé de transiger avec Tapie, qui y était prêt, sur des montants bien moins élevés…

Cette histoire a 2 morales, toutes 2 immorales.

La première est que, comme toujours en France, l’ardoise finit au pied du Cocu Magnifique, j’ai nommé le contribuable. Car qui le défend, lui, contre la cascade de décisions lamentablement mal avisées qui ont conduit à devoir payer le maximum?

La seconde, c’est que si, comme Bernard Tapie, vous vous êtes mis en difficulté par vos manœuvres pas jolie-jolies, il vous reste une solution pour vous en sortir en sentant la rose et le jasmin. Trouvez plus voyou que vous. Sa propre turpitude efface la vôtre, et, de voyou, vous devenez un sauveur, vous savez, comme ces chiens de montagne avec leur tonnelet de rhum qui sauvent les randonneurs et skieurs en détresse. Comment les appelle-t’on déjà, ces sauveteurs?

Ah oui, des Saint-Bernard…

Bernard Tapie

Ingrid Betancourt est-elle de Gaulle ?

juillet 7, 2008 on 8:59 | In Elections présidentielles 2007, France, Insolite, International | 2 Comments

Voici une petite anecdote se rapportant au Général de Gaulle, comme JusMurmurandi les affectionne.

Tante Yvonne, très dévote, demandait depuis de longues années au Général de l’accompagner à Lourdes pour qu’ils y accomplissent ensemble un pèlerinage.

Las de ses suppliques, Charles de Gaulle se rendit à ses imprécations.

Et de répondre à Yvonne de Gaulle cette phrase devenue célèbre « c’est entendu Yvonne, nous y ferons une apparition », comme l’aurait fait la Vierge à Bernadette Soubirous.

La presse annonce aujourd’hui qu’Ingrid Betancourt se rendra à Lourdes dans les prochains jours.

Est-ce pour y faire elle même une apparition, ou encore pour tenter d’y apercevoir le fantôme de Manuel Marulanda, chef fondateur des FARC ?

Plus sérieusement, cette femme a subi une privation de liberté pendant presque sept ans.

Va-t-elle se retrouver maintenant prisonnière d’une presse collée à ses basques, donnant les résultats de ses examens médicaux, décrivant ses déplacements, les personnes avec qui elle déjeune, révélant dans quel hôtel elle séjourne, détaillant ses projets littéraires etc. etc. ?

ingrid betancourt

Faux, stupide et profondément injuste

juillet 6, 2008 on 9:29 | In C'est ça, Paris?, Elections présidentielles 2007, France, Incongruités, International | Commentaires fermés

Non, JusMurmurandi ne va pas revenir sur le coup d’éclat de Patrick de Carolis cette semaine au micro de RTL, lorsqu’il parle du projet de réforme de France Télévision. Ses propos n’engagent que lui, et illustrent pour JusMurmurandi la dérive d’irrespect vis à vis de la fonction de Président de la République. Carolis aurait il été aussi violent à l’égard d’un Chirac ou d’un Mitterrand ? Certainement pas, car les conséquences auraient été autrement plus violentes, surtout d’un Mitterrand au double septennat jonché de cadavres (René Lucet, Patrice Pelat, Grossouvre, Bérégovoy, Jean Edern Hallier…).

JusMurmurandi préfère plutôt utiliser les termes que Carolis a employés pour qualifier la déclaration de Ségolène Royal jugeant le rôle Nicolas Sarkozy dans la libération d’Ingrid Betancourt.

Car ramener cela à une manoeuvre politicienne, c’est faire bien peu de cas des six ans et quatre mois de captivité de la franco colombienne.

Mais bon, tout est bon pour taper sur le Président de la République lorsque l’on a perdu face à lui aux élections présidentielles. Et il est bon de rappeler que cette déclaration a été faite de l’étranger, comme son néologisme « bravitude » issu des hauteurs de la muraille de Chine, pays où elle se félicitait de l’efficacité de la justice…. Comme si Ségolène ferait mieux de se taire lorsqu’elle quitte son Poitou Charentes adoptif.

Car pendant qu’elle ne fait que critiquer sans rien proposer, la Réforme avance, ne lui déplaise.

Ainsi il est intéressant d’écouter Jacques Attali six mois après la présentation de ses 313 propositions, au travers du bilan qu’il a présenté aux média aujourd’hui.

Et que dit il ? Que deux tiers des propositions sont dores et déjà en place ou en voie de mise en place. Pas mal en six mois non ?

Quant au solde, c’est en cours. « C’est la preuve que la réforme est en marche » affirme t il, même si cela apporte de l’eau à son moulin pour pouvoir démontrer que ses propositions étaient valables.

Alors Madame Royal aurait elle commis la gaffe de trop, en voulant charger la barque? Ou bien était elle seulement piquée au vif en entendant Nicolas Sarkozy encenser le Maire de Paris pour son soutien à Ingrid Betancourt lors de la réception à l’Elysée pour célébrer l’arrivée de cette dernière en France ?

segolene royal

Vous avez dit connards?

mai 24, 2008 on 5:00 | In Best of, Elections présidentielles 2007, France, Incongruités, Insolite | Commentaires fermés

Dans son n° 2271, le Nouvel Observateur écrit que Nicolas Sarkozy a dit que les journalistes « ne sont que des connards qui posent des questions à la con« .

Le problème, c’est que les autres journalistes présents affirment que le Président n’a jamais tenu ces propos. Tant et si bien que le Nouvel Observateur va devoir manger, une fois de plus, son chapeau, reconnaitre que ce n’est pas vrai, rectifier, et à nouveau présenter ses excuses. On imagine l’amertume dudit chapeau mangé sans sel.

JusMurmurandi voudrait en profiter pour rappeler qu’il y a un an tout juste, tous les beaux esprits de gauche affirmaient que les liens de Sarkozy avec les patrons de presse étaient de nature liberticide et promettaient à la France un avenir de république bananière.

Vu la façon dont la presse maltraite le Président, on voit à quel point lesdits beaux esprits se sont trompés. A peu près autant que les journalistes du Nouvel Observateur. Il s’ensuit qu’ils vont incontinent devoir, eux aussi, manger leurs chapeaux.

Ce qui, à force d’en consommer fréquemment vu le nombre de conneries qui s’écrivent (conneries, ou déclarations des connards cités plus haut) ne va pas manquer de faire augmenter le cours du chapeau.

Voilà qui va s’ajouter à la hausse des autres produits alimentaires et amputer le pouvoir d’achat.

Ce n’est pas grave, ils pourront toujours en imputer la faute à Sarko…

Après les regrets, les remords ?

mai 23, 2008 on 7:02 | In Elections présidentielles 2007, France, Insolite | Commentaires fermés

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Cet article est destiné à tous ceux qui regrettent d’avoir voté pour Nicolas Sarkozy et non pour Ségolène Royal, grande prêtresse des débats participatifs.

Sans remord.

 


Reconnaître ses erreurs

mai 1, 2008 on 3:01 | In Elections présidentielles 2007, France, Incongruités, International | Commentaires fermés

Cette semaine, Willy Schludecker, 87ans, s’est rendu la ville anglaise de Bath. Il avait participé à un raid aérien de la Luftwaffe en 1942 qui avait fait 400 morts dans cette ville. Il a tenu, avant de mourir, à présenter ses excuses pour toute la souffrance qu’il avait causée.

Cette semaine, Nicolas Sarkozy a reconnu des erreurs au cours de sa première année de présidence. Cette semaine, François Fillon a reconnu des erreurs au cours de sa première année en tant que Premier Ministre.

Cette semaine, le Parti Socialiste a publié un document résumant ses nouveau « principes ». Pour la première fois, et même si c’est avec l’enthousiasme d’un âne qui recule, il se reconnaît clairement comme un parti réformiste, ce que les autres partis socialistes d’Europe ont fait il y a déjà des décennies.

Bien entendu, il serait illusoire de croire que les PS, tel Willy Schludecker, demanderait pardon pour les conséquences de ses croyances marxistes passées.

Cette semaine, Ségolène Royal a reconnu que, bien évidemment, elle se préparait pour l’élection présidentielle de 2012. On se souvient de son communiqué de « victoire » le jour de sa défaite face à Nicolas Sarkozy.

Visiblement, reconnaitre des erreurs ne fait pas partie de son credo

Ordre juste ? Gagnant-gagnant ? Non, faute grave !!

avril 13, 2008 on 7:47 | In Elections présidentielles 2007, France, Incongruités | Commentaires fermés

Tandis que Ségolène Royal effectue un déplacement en Inde où elle rencontre la soeur du Dalaï Lama, la voici rattrapée par la justice française pour une sombre histoire de non respect du droit du travail.

Les événements se déroulent il y a plus de dix ans.

Alors que Jacques Chirac, pour son malheur, a recours à la dissolution de l’Assemblée Nationale, Me. Royal met fin au contrat qui la lie à ses deux attachées parlementaires. Mais, apparemment, en continuant à les faire travailler.

Travail illégal, au noir, appelons cela comme on voudra, elle ne respecte pas le Code du Travail, et se fait épingler.

En un mot, il semblerait qu’elle pratiquât le « travailler plus pour gagner moins ».

Sans entrer dans un luxe de citations du livre d’une des deux plaignantes, il apparait que le rapport qu’entretient Me. Royal avec l’argent, quand il s’agit de le verser en tant que rémunération pour travail accompli, soit… compliqué, voir complexe.

Dans ce cas, on comprend qu’elle ait choisi de partir en Inde, alors que la date de publication du jugement par la Cour d’appel de Rennes devait être connue de longue date.

JusMurmurandi aurait pu lui suggérer la Nouvelle Zélande ou la Nouvelle Calédonie, qui sont encore un peu plus loin…

Prudente, elle préfère aujourd’hui en rester là, tout recours supplémentaire étant potentiellement l’occasion de remettre cette affaire pénible devant les feux de la rampe.

Pénible, ô combien, de savoir que l’ancienne candidate du PS à la course présidentielle ne respecte même pas le Code du Travail…

Est-ce sensé illustrer sa vision du « gagnant-gagnant » ou de « l’ordre juste » ?

En tout cas, on comprend mieux que la révision du Code du Travail ne soit pas à l’ordre du jour des débats participatifs de Me. Royal.

On ne peut débattre de quelque chose que l’on ignore.

On a les amis qu’on mérite

décembre 10, 2007 on 4:19 | In Elections présidentielles 2007, France, Incongruités | 11 Comments

L’opposition de gauche s’en prend constamment à Nicolas Sarkozy, coupable à ses yeux d’avoir trop d’amis trop grands patrons.

Par contraste, JusMurmurandi note la présence au sein du PS du député Gérard Filoche, emblématique et intransigeant inspecteur du travail, à ce titre ex-collègue d’Anne Hidalgo, elle aussi inspectrice du travail et aujourd’hui 1e adjointe de Bertrand Delanoë à la Mairie de Paris, sur la liste duquel elle figure à côté du syndicaliste Bruno Julliard (ex-UNEF).

Pour choisir entre ces amitiés réputées « coupables » de droite et celles auto-proclamées « vertueuses » de gauche, JusMurmurandi fait 3 observations:

- il semble plus intéressant de dîner avec un grand patron qu’avec un inspecteur du travail
- fréquenter des grands patrons peut donner des idées pour améliorer l’efficacité de la gestion économique de la France. Ce qui peut se traduire, pour un inspecteur du travail, par enseigner comment travailler moins, ce qui n’est pas tout à fait la même chose
- dans ses voyages à l’étranger, Nicolas Sarkozy signe des contrats portant sur des milliards d’euros d’exportations françaises. Or nos 35 heures se sont révélées totalement inexportables, sans parler de notre code du travail de 2600 pages.

Quand on regarde la campagne présidentielle de la gauche, il est visible qu’elle avait moins travaillé que la droite. Merci Messieurs les inspecteurs du travail. Et qu’elle a surtout brillé par l’organisations de meetings enthousiastes. Merci Messieurs les syndicalistes.

Et la droite n’avait pas pour but de travailler, mais de gagner et gagner plus. Merci Messieurs les grands patrons.

Et, n’en déplaise aux syndicalistes qui organisent des « assemblées générales » qui ne regroupent que des grévistes, et des votes à main levée, en France les listes électorales sont effectivement générales, et les votes à bulletin secret.

Peut-être le problème des votes à bulletin secret en temps de grève, auxquels sont si opposés les syndicats et leurs aliés de gauche, c’est qu’il faut savoir lire.

Ce qui n’est pas le cas d’une vingtaine de pourcent de la population qui sortent des écoles de la République, où les ont enseignés les amis de la gauche.

Bref, avant de critiquer les amitiés de Sarkozy, peut-être la gauche ferait-elle bien de compter combien lui coûtent les siennes?

Le grand méchant mou

novembre 15, 2007 on 1:29 | In Economie, Elections présidentielles 2007, France, Insolite | Commentaires fermés

C’est ainsi qu’était surnommé Olivier Guichard, ancien ministre gaulliste des années 1970 par ses détracteurs.

Il semblerait que François Hollande veuille prendre la suite si l’on en croit les déclarations qu’il a faites aujourd’hui.

Ainsi, au lieu de faire preuve de réalisme face au chantage honteux des fonctionnaires bénéficiant des régimes spéciaux de retraire, minorité qui ne veut pas voir la réalité en face, il recommande une fois de plus une politique d’atermoiements, qui est celle génère ces innombrables prises d’otages de la nation par quelques pourcents de la population active.
« Je demande au président de République de faire en sorte qu’il y ait des modalités proposées aux syndicats pour trouver une issue dans l’honneur et dans le respect ».

JusMurmurandi demande à son tour à François Hollande où est le respect des syndicats pour ces millions de personnes qui vont devoir se déplacer sans transports en commun demain !

JusMurmurandi demande où est l’honneur des syndicats alors que les retraites des régimes spéciaux ne sont pas capables de faire face à leurs obligations et devront comme d’habitude piller le privé, tel Pierre que l’on déshabille pour habiller Paul.

Et surtout, JusMurmurandi n’entend que critiques mais aucune proposition alternative.

Finalement, toutes ces déclarations ne font que conforter le résultat des élections présidentielles de mai dernier.

Dont le score au deuxième tour fut 53% pour Nicolas Sarkozy.

Aujourd’hui encore le journal Les Echos publie un sondage qui indique que 55% des Français sont pour la fermeté du gouvernement face à ce conflit, jugeant la grève injustifiée.

Comme si, une fois de plus, les Français en avaient assez de cette faiblesse permanente, amenant des compromis aussi veules qu’indécents, comme cette minute et vingt secondes de rattrapage quotidien demandés aux salariés des transports publics pour compenser leur journée de grève.

Comme si, une fois de plus, François Hollande jouait perdant.

Zorro ou Bécassine ?

novembre 6, 2007 on 4:11 | In Best of, Elections présidentielles 2007, France, Insolite | 2 Comments

Jean-Louis Bianco, toujours lui, accuse Nicolas Sarkozy de se prendre pour Zorro parce qu’il s’est rendu au Tchad afin de ramener des journalistes et des membres d’équipage libérés par la justice tchadienne.

Le sondage réalisé par le Journal du Dimanche pour savoir comment les Français voteraient six mois quasiment jour pour jour après l’élection présidentielle de mai dernier est, malheureusement pour M. Bianco, éloquent.

Si 53% avaient voté pour le chef de l’Etat et près de 47% pour la candidate dont il fut l’un des porte parole, le sondage publié dimanche dernier indique qu’ils seraient plus nombreux, à savoir 55%, à voter pour Sarkozy contre 45% pour Royal.

M. Bianco intervient donc, une nouvelle fois, à contre temps : les Français confirment leur choix, c’est Zorro qu’ils veulent, pas Bécassine.

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