L’élégance française endeuillée à son sommet

mai 2, 2010 on 10:23 | In Economie, France, International | Commentaires fermés

C’est avec une très grande émotion que JusMurmurandi apprend la disparition de Jean-Louis Dumas, ancien président de la société Hermés.

Jean-Louis Dumas représentait ce que la France avait de meilleur : élégance, raffinement, distinction, mais aussi homme d’affaires de grand talent.

C’est lui qui a fait d’Hermès, qui n’était qu’une petite PME familiale lorsqu’il en prit la direction en 1978, la multinationale que l’on connait aujourd’hui.

Il quitte la direction en 2006, pour des raisons de santé.

JusMurmurandi adresse à sa famille et à ses proches ses condoléances attristées.

L’horreur grecque….chez nous?

mai 2, 2010 on 3:08 | In Best of, Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, Europe, France, Incongruités, International, Poil à gratter | Commentaires fermés

Les Grecs sont décidément insupportables. Après avoir plongé la zone Euro dans une crise monétaire dont elle n’avait vraiment pas besoin, ils s’apprêtent maintenant à faire bien pire.

Après avoir donné une leçon de ce qu’il ne faut absolument pas faire, ils vont nous donner une leçon de ce qu’il faut absolument faire quand on est au fond du trou. Hausse de 2 points de la TVA, baisse de deux mois de salaires des traitements des fonctionnaires et des retraites, allongement de la durée de cotisation et retard de l’âge de départ, la liste est longue, qui coupe le souffle tant le tour de vis est brutal et impitoyable.

Après avoir été un épouvantail pour des Allemands, terrifiés à l’idée qu’ils devraient payer sans fin pour des pays méditerranéens fiscalement irresponsables pour cause de lâcheté politique, ils en seront les meilleurs alliés face à des pays qui prétendraient ne pas pouvoir mettre leur finances en ordre.

Ils montrent aussi qu’un pays pourtant réputé encore beaucoup plus indocile, prompt à la révolte et violent que la France face à toute tentative de gestion responsable peut, dans des circonstances graves, « supporter l’insupportable et accepter l’inacceptable ».

Si jamais la France, par exemple, disait ne pas pouvoir revenir dans les limites de Maastricht en moins de 5 ans, ce qui serait déjà un exploit si on en croit notre passé peu glorieux dans ce domaine, nos voisins teutons n’auraient qu’un chose à nous dire: d’aller nous faire voir chez les Grecs!

Jérôme Kerviel, Fabrice Tourre, une malédiction française ?

mai 1, 2010 on 8:45 | In Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, Europe, Incongruités, Insolite, La Cour des Mécomptes, Poil à gratter | Commentaires fermés

Vous avez peut être lu nos commentaires sur l’ »affaire » Kerviel qui a secoué la Société Générale début 2008.

Voici qu’un second français fait parler de lui dans le monde de la finance, Fabrice Tourre, alias « Fabulous Fab », comme il se surnomme lui même en toute modestie.

L’un, Kerviel, passe un bac économie puis poursuit son cursus avec un diplôme universitaire dédié à la banque, l’autre, Tourre, est ingénieur, diplômé de l’Ecole Centrale de Paris.

Tous les deux ont la passion des chiffres.

Mais il y a aussi des dissemblances.

Si Kerviel a contribué à creuser un trou dans les poches de la Générale, Tourre, lui a « inventé » un produit qui a fait gagner beaucoup d’argent à Goldman Sachs. Un produit lié aux subprimes qui a un goût de scandale pour tous ceux qui en ont perdu tellement.

Kerviel a largement agi seul, tandis que Tourre a fait partie d’un système bien huilé. Ce qui explique que Kerviel soit poursuive par son ex-employeur, alors que Goldman défend mordicus Fabrice Tourre

Pour Kerviel, c’est justement parce qu’il a fait perdre tellement d’argent à la Générale, pour Tourre, c’est justement parce qu’il en a fait gagner autant à Goldman Sachs, de façon critiquée aujourd’hui.
Son employeur n’hésite pas à ressortir ses courriers électroniques pour montrer sa mégalomanie incontrôlée…par Goldman justement.

Leur point commun le plus fort comme nous le disions, c’est leur passion pour les chiffres et la finance.

Alors pourquoi une malédiction pour ces deux Français célèbres, bien au-delà des frontières hexagonales ?

Fort heureusement il n’y a pas que la France qui ait de tels « experts ». Un trader japonais de chez Mitsubishi est rentré au « club des milliardaires » pour ses pertes sur le cuivre, tandis que le pétrole a fait couler la puissante et vénérable société allemande Metallgesellschaft. Ou encore Nick Leeson, qui en 1995 coula lui tout seul la banque britannique Barings.

Quand on pense qu’il a fallu des millions de Grecs pour couler le pays, on voit les trésors de productivité qui s’offrent à Athènes pour remonter ses finances…

L’impossible Mr Charles

mai 1, 2010 on 7:36 | In France, Incongruités, Insolite, Poil à gratter | Commentaires fermés

Les occasions de rire sont rares, et Charles Pasqua, avec sa trogne et sa faconde à la Fernandel en a été un grand fournisseur. Mais les temps ont changé,et le sénateur Pasqua s’est retrouvé devant ses pairs de la Cour de Justice de la République, avec trois méchantes affaires aux fesses.

Une histoire de corruption pour l’attribution d’un casino, une autre pour le transfert d’un siège social, une enfin sur des ventes de matériel militaire. Toutes affaires déjà jugées en correctionnelle, avec des condamnations pénales à la clef, y compris pour le propre fils de Pasqua. Bref, l’affaire était pliée, et le vieil homme allait connaître la paille humide des cachots, ce qui est beaucoup, mais alors beaucoup moins drôle que les palais de la République et le regard complaisant des journalistes à l’affut de bons mots.

Sauf que, pas du tout. Il a été acquitté dans deux affaires, et condamné, mais légèrement, pour la troisième. Ce qui non seulement ne l’envoie pas au quartier VIP de la Santé, mais ne le prive même pas de son siège de sénateur.

Mais le nœud de l’affaire, et ce qui explique ce dénouement quasi-miraculeux, c’est que de multiples témoins aient complètement changé de version entre ce qu’ils ont déclaré, à charge, pendant l’instruction, et leur témoignage à décharge ou quasiment en pleine audience.

Faut-il y voir un privilège d’immunité accordé par des élus à un de leurs pairs? Peut-être.

Faut-il y voir une caractéristique de certains procès « à la Corse », où les témoins à charge sont une espèce en voie de disparition, puisqu’après tout Charles Pasqua en est issu? Peut-être.

Faut-il y voir la preuve que Pasqua a soigneusement gardé de son passage à de nombreuses responsabilités des dossiers si compromettants qu’il aient forcé la main des politiques chargés de le juger, ou de ceux qui ont, au sommet de l’Etat, les moyens de les influencer? Peut-être.

Faut-il y voir la preuve que les témoins ont chargé Pasqua sous la pression d’un juge d’instruction dont c’est le métier de la mettre, et l’ont déchargé face à la pression des yeux d’acier de l’ancien premier flic de France? Peut-être.

Mais alors, avec tous ces « peut-être », Charles Pasqua, loin d’être encore le roi du rire en politique, serait devenu celui du mystère. Ce ne serait plus Fernandel, mais Greta Garbo… Et ça, même pour l’impossible Mr Charles, c’est impossible….

Charles Pasqua

Pour rire, ou pour pleurer?

avril 29, 2010 on 5:36 | In Best of, Ca m'énerve, Coup de gueule, France, Incongruités, Insolite, International | Commentaires fermés

Le seul sujet sur lequel la classe politique française tombe d’accord, après des années de désaccord systématique, c’est le sauvetage de la Grèce. Ce qui montre que ce sauvetage est plus important que le RSA, la taxe carbone, ou le sauvetage des banques françaises, trois sujets d’importance où l’on a vu la gauche, surprenemment, voter « contre ». Serait-ce parce qu’ils ont lu JusMurmurandi, qui dit que le problème grec d’aujourd’hui est le problème français de demain, et que la gauche n’a aucune intention d’y échapper en mettant de l’ordre dans les finances publiques au cas où elle reviendrait aux affaires?

Un hôpital (le CHU de Nancy) a « renoncé » à réclamer 100.000€ à quelqu’un dont la mère, aujourd’hui décédée, y a passé 6 ans. Pourquoi cette « mansuétude », même si elle n’est que temporaire (!)? Tout simplement parce que cette dame a passé ces 6 ans en coma végétatif pour avoir été la victime d’une erreur d’anesthésie. Et il faudrait payer , en plus, pour être mis(e) dans le coma?

Liès Hebbadj, le « compagnon » de la femme verbalisée pour port du niqab, est semble-t-il un homme fort religieux, dont les compagnes aussi sont tenues de l’être. Mais quand il est accusé de polygamie, il se défend en disant que ces femmes sont « ses maîtresses ». Curieuse version de l’islam que d’avoir une femme et des maitresses. Sans doute JusMurmurandi n’a-t-il pas à sa disposition la « bonne » version du Coran qui autorise ce mode de vie. A moins que M. Hebbadj ne soit en fait marié plusieurs fois, auquel cas il n’a pas de maîtresses, et tout va bien. Sauf que là il mentirait en déclarant que ce sont ses maîtresses, ce qui ne correspond pas non plus à une vie telle que prescrite par le Coran…
En tout cas, qui peut croire que les agents qui ont verbalisée la femme niqabée, une première en France, soient tombés « au hasard » sur l’épouse d’un homme « à compagnes multiples », et accusé de violences domestiques (on ne sait pas s’il faut écrire conjugales…) de surcroît. Ou alors le hasard a fait un royal cadeau aux services de M. Hortefeux juste avant le débat sur la loi interdisant la burqa, lesquels services n’auraient « rien vu » jusque là. Y compris les imams qui auraient (s’il est polygame) célébré de multiples unions religieuses sans union civile préalable, au mépris de la loi de 1907.

La loi sur les obligations de reclassement proposées par les entreprises va changer. Aujourd’hui, une entreprise est tenue de proposer à tout salarié menacé de licenciement tout poste disponible où que ce soit dans le monde. Même s’il est à l’autre bout de la planète et payé cinq, dix ou quinze fois moins. Les salariés, évidemment, se sentent humiliés par de telles offres, et les média en profitent pour clouer au pilori l’entreprise offensante. En oubliant que toute entreprise qui s’y soustrairait se ferait massacrer par les tribunaux prudhommaux. Il est même arrivé que des entreprises soient à la fois condamnées dans les média pour avoir fait ce type d’offre et par les tribunaux pour ne pas l’avoir fait… La loi, nous dit-on, va changer. Les salariés pourront indiquer ce qu’ils sont prêts à accepter en termes de déplacement géographique et de rémunération, et ce qui leur est inacceptable, et ne recevront que des offres correspondant à leur desiderata, pour éviter des offres « humiliantes ». Inutile de dire qu’un salarié aura un choix diabolique à faire: soit accepter par avance une offre inférieure à ce qu’il a, soit ne pas avoir la possibilité de l’accepter quand même en fin de compte. Les contentieux grotesques ont encore de beaux jours devant eux, et le Code du Travail, que le présent gouvernement avait promis (c’est, et de loin, le plus volumineux et complexe au monde) de faire maigrir d’importance, continue au contraire de grossir.

Après la tourmente financière de 2008 et la tourmente économique de 2009, voici la tourmente monétaire de 2010. Qu’est-ce qui la déclenche? La dégradation de la notation de la dette souveraine d’un pays, Grèce, Portugal ou maintenant Espagne par une agence de notation. Vous avez, ces mêmes trois agences, Moody’s, Standard & Poor’s et Fitch qui ont noté AAA (la meilleure note possible) tous ces crédits subprimes pour autant qu’ils aient été « rehaussés par des assureurs eux aussi bien notés. On sait comment cela a fini, et ce que valaient ces notes. Mais, visiblement, tout le monde continue d’y croire, à ces notes… sauf JusMurmurandi. Expliquer que cette semaine la note espagnole est moins bonne que la semaine dernière alors qu’il n’y a eu aucune nouvelle économique? Ou bien, faute de montrer le chemin, ne courent-elles pas simplement après les marchés?

Dans le sillage (si l’on peut dire) du vol fatal AF 447 Rio-Paris, les agences de sécurité internationales ont reconnu que les instructions données à tous les pilotes de la planète pour faire face à un « décrochage » de l’avion, soit parce qu’il vole trop lentement, soit trop vite, risquaient en fait d’aggraver la situation, et qu’il fallait urgemment les changer. Le pilote ne devra plus pousser les moteurs, mais incliner le manche. Toute similitude entre ces agences de sécurité aérienne et leur réaction face à la crise de l’accident Air France et les agences de sécurité financière « faisant face » aux décrochages de l’économie mondiale n’est pas fortuite…

La classe politique analogique dans un monde numérique

avril 28, 2010 on 8:01 | In Europe, Incongruités, Insolite, Poil à gratter | Commentaires fermés

Et encore une gaffe, une, de cette classe politique qui se croit encore dans un monde analogique alors que tout le monde sait que nous vivons  dans un monde numérique !

Sauf qu’il s’agit d’une belle, de Gordon Brown déjà mal en point pendant la campagne pour devenir le nouveau Premier Ministre de sa Gracieuse Majesté qui traite une de ses électrices de ….

On ne vous en dit pas plus…


Quand Gordon Brown oublie le micro…
envoyé par TELEOBS. – L'actualité du moment en vidéo.

Et voici lorsqu’il s’empale en voulant s’excuser….

Fin de campagne pour Gordon ?

Laisser couler la Grèce…

avril 28, 2010 on 9:06 | In Best of, Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, Incongruités, Poil à gratter | Commentaires fermés

La Grèce est maintenant au bord de la faillite. Les taux à 10 ans sur ses emprunts dépassent 10%, les taux à 2 ans ont atteint 18%. Il n’y a aucune chance qu’elle puisse faire face seule à ses besoins de financement pour le mois de mai.

De toute façon, même si elle y parvenait, à ces taux là, le coût de sa dette est insupportable, venant en plus de la réduction indispensable de son déficit.

Par contraste, les manifestations et autres grèves et déclarations belliqueuses des syndicats grecs sont surréalistes. S’il n’y a plus d’argent en caisse pour les salaires de mai, qui paiera les fonctionnaires en large surnombre?

Le problème est que, pendant des années des politiciens populistes ont cédé à toutes les revendications et les ont financé avec de la dette. C’est-à-dire qu’ils ne les ont pas financées, et, qu’en, plus ils ont obéré l’avenir des charges d’intérêts, ce qui rend la situation chaque année plus ingérable.

D’où la perception qu’ont les Grecs que les programmes politiques ou les grèves peuvent changer les choses, et, d’une façon ou d’une autre, transformer les facteurs économiques. Et que, donc, l’activisme revendicatif paie.

Il paie, oui, mais en monnaie de singe. Ou, quand on disait du temps de Law, il paie, mais en assignats.

Cela étant, ce n’est pas à une faillite « classique » que nous convie la Grèce, et ce à cause de l’Euro. En temps ordinaire, la Grèce aurait massivement dévalué sa monnaie, feue la drachme, et s’en serait sortie comme cela. Avec l’Euro, ça ne marche pas. Et comme la dette grecque est libellée en Euros, sortir de la monnaie unique pour dévaluer quand même fait exploser le coût de la dette en monnaie locale, ce qui rend l’opération catastrophique.

Ce qui fait qu’avec l’Euro, il y a maintenant une nouvelle configuration: une monnaie indévaluable, et, en même temps, des taux d’intérêts élevés.

Avant, quand une monnaie souffrait de taux d’intérêts élevés, au moins, on pouvait, en contrepartie, laisser filer la monnaie. Comme le franc français dévalué 3 fois en 3 ans par François Mitterrand quand il avait laissé filer les dépenses publiques « à la grecque », et commencé à creuser le trou auquel la France fait face aujourd’hui.

C’est pourquoi le paradigme prêté à l’Euro de doter même les pays faibles d’une monnaie forte, et notamment de taux d’intérêts beaucoup plus faibles que ceux qu’ils auraient « mérité » à eux seuls, se révèle faux. Même avec l’Euro, les dettes souveraines des États continuent de coûter leur juste prix, c’est à dire le prix fort pour les pays faibles.

Cette configuration de taux élevés et de monnaie non dévaluable est donc particulièrement impitoyable pour les pays faibles, et JusMurmurandi se demande vraiment quelle solution imaginer, la Grèce n’étant pas susceptible de passer brutalement d’une ultra-cigale à une hyper-fourmi, ce qui passerait par, notamment, la contraction brutale d’une classe de fonctionnaires totalement hypertrophiée et la chasse efficace à une économie souterraine qui représente des dizaines de pour cent de p.i.b. qui échappent à tout impôt.

Cela étant, voir un pays de navigateurs de légende couler est un spectacle peu réjouissant.

Surtout que, si vous croyiez, cher lecteur, que cet article parlait de la Grèce, c’était par licence poétique (si l’on peut parler de poésie, l’ambiance étant plutôt à la tragédie).

Il parlait de la France….

Complètement berge !

avril 25, 2010 on 7:36 | In C'est ça, Paris?, Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, France, Incongruités, La Cour des Mécomptes, Non classé, Poil à gratter | Commentaires fermés

On attendait cette décision depuis longtemps, voici que Bertrand Delanoë, qui a remis Paris en chantier comme jamais avant (place Clichy, place du Maréchal Juin, place de la République pour ne citer que quelques endroits), présente son dernier fantasme.

La fermeture des voies sur berge rive gauche, et la mise « sous contrôle » de celles de la rive droite, avec une fermeture partielle également.

Voilà un homme qui a tout compris.

Pour ce qui concerne la rive droite, il va, sur la partie qui sera sous contrôle, mettre des feux tricolores pour ralentir la circulation.

Oh, pas beaucoup puisqu’il affirme que cela n’augmentera le temps de traversée que de 4 à 7 minutes.

Alors pourquoi tous ces travaux demande JusMurmurandi pour si peu ?

Qui plus est, si cela ralentit la circulation, cela ne va t il pas augmenter la pollution ? Pas de réponse à cette question que personne ne pose, bien entendu.

Enfin, sur les voies rives droite, qui seront fermées complètement, comment imaginer que l’on va améliorer la vie des Parisiens puisque cela fera remonter la circulation des bords de Seine au niveau des quais qui longent habitations, bureaux et autres monuments républicains ?

Là encore, pas de commentaire.

Comme toujours l’option dénuée de tout courage d’étouffer lentement la circulation parisienne est préférée au lieu de prendre des mesures courageuses, moins coûteuses et plus rapides comme celles mises en place par son ex confrère de gauche Ken Livingstone à Londres par exemple.

A partir du moment où l’on décide qu’il faut rejeter l’automobile, quitte à faire large place aux vélomoteurs, scooters et autres motos, plus bruyantes, plus polluantes et plus dangereux…

Pour cela il faudrait du courage politique.

Cela chez Delanoë comme au PS avec les retraites par exemple, JusMurmurandi cherche mais ne trouve pas.

Tout ce que l’on sait c’est que si Delanoë a tout compris, cela va assurément coûter plus de 29,99 Euro par mois aux Parisiens, bref ce ne sera pas free (gratuit) du tout :-)

Le fantôme de Lehman Brothers prend ses vacances en Grèce…

avril 24, 2010 on 3:32 | In Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, Europe, France, Incongruités, Insolite, International | Commentaires fermés

Qui se souvient de Lehman Brothers? Une banque d’affaires américaine, autrefois une des plus prestigieuses. La victime la plus connue de la débâcle de la finance mondiale à l’automne 2008. La seule que l’Etat américain n’a pas sauvé directement ou indirectement. La plus grande faillite de l’Histoire par le montant des engagements. Et l’un des plus grandes questions de l’historie financière récente.

Celle de savoir si laisser Lehman couler continue d’alimenter le débat entre économistes. Pour certains, cela a été une catastrophe, en déclenchant un arrêt quasi- total du crédit interbancaire, et en mettant le monde à deux doigts de l’implosion totale de son système financier, un épisode qui a coûté beaucoup plus cher à réparer que n’eût coûté un sauvetage de Lehman. Pour d’autres, sauver la banque n’aurait servi qu’à précipiter dans la crise l’établissement suivant sur la liste des proies vulnérables: Morgan Stanley, Goldman Sachs, Citigroup, toutes beaucoup plus grosses que Lehman. Et le choc de voir couler Lehman a servi de déclencheur pour que le Congrès américain et leurs homologues de par le monde déclenchent des plans de sauvetage sans précédent.

Aujourd’hui, une question similaire se pose: faut-il sauver la Grèce? Les gouvernements de ce pays sont indiscutablement coupables de mauvaise gestion en dépensant de l’argent qu’ils n’avaient pas, comme Lehman en prêtant de l’argent plus qu’ils ne l’auraient du. Et l’un comme l’autre ont présenté des comptes artificiellement « roses » masquant la gravité de la situation pour acheter du temps sur l’air de « encore un moment, monsieur le Bourreau… »

Comme Lehman a failli emporter avec lui en enfer les autres banques de New-York -et, par extension, du monde-, la Grèce, si elle venait à chuter, causerait probablement un effet de dominos sur le Portugal, puis l’Espagne et l’Italie… Le renchérissement massif du coût de la dette souveraine qui s’ensuivrait en quelques heures frapperait à mort les finances de pays très endettés, qui comprennent rien moins que la France, le Japon, le Royaume Uni et les États-Unis. Il y a à peine un an et demie, JusMurmurandi écrivait que les montants mis en œuvre pour le sauvetage du système financier étaient sans précédent et défiaient l’entendement, et voilà que, très peu de temps plus tard, un nouveau défi est là, qui requiert des montants incomparablement plus importants. Car une chose est sûre, si l’État américain a pu sauver Goldman Sachs, Morgan Stanley et Citigroup, ceux-ci sont bien incapables de sauver les finances de l’État américain.

D’autant que ces établissements ont quelques soucis, dont JusMurmurandi s’est déjà fait l’écho. Notamment Goldman Sachs, à qui il est reproché d’avoir dissimulé une partie de la vérité dans une affaire où ses clients ont perdu un milliard de dollars. Mais le plus grave problème de Goldman n’est pas là; il est dans la riposte de leur PDG, Lloyd Blankfein, un homme qui déclare « qu’il fait l’œuvre de Dieu ». Que dit il en réponse au procès que lui fait l’autorité boursière américaine? Que l’attaque contre son entreprise chérie est « purement politique », anti-américaine, destinée à fracasser toutes les banques.

Avec des banquiers comme ça, les banques n’ont plus besoin d’ennemis.

Et on ne s’étonne plus que Lehman Brothers ait coulé non parce qu’il n’y avait pas de plan de sauvetage, ni parce que les conséquences avaient été jugées gérables et préférables à un naufrage, mais parce que, sans doute, sauver Lehman n’eût pas été « faire l’oeuvre de Dieu », ou eût été anti-américain ou purement politique.

Or, si une chose, une seule, est sûre, c’est que dans tout ce dossier de formidables foirages financiers, s’il y a une chose qui ne figure nulle part, c’est bien la pureté…

En attendant, le fantôme de Lehman Brothers pourra prolonger ses vacances en Grèce comme un vulgaire touriste bloqué par un vulgaire nuage.

Plus féroces que des requins

avril 20, 2010 on 6:07 | In Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, France, Incongruités, International | 2 Comments

Goldman Sachs, c’est la Rolls Royce de Wall Street. La banque d’affaires la plus riche, la plus rentable, celle qui recrute les meilleurs et les paye le mieux, puisque la rémunération moyenne, tous employés confondus, atteint 600.000$ par an… Mettre de côté 19 milliards de dollars pour payer des bonus au titre de 2009, une année qu’elle n’a connu que grâce au soutien de l’État américain, il faut oser, non?

Eh bien, Goldman Sachs a un souci. Parce que cette banque a aussi la réputation de monter les coups les plus tordus, sans foi ni loi. Et là, ce qu’on lit n’est pas joli, joli. Il y a trois ans, un gestionnaire de hedge fund, John Paulson, est convaincu que les subprimes sont des crédits pourris qui ne seront pas remboursés par des clients trop endettés à qui on a vendu n’importe quoi. Jusque là, tout va bien. Il cherche donc à gagner de l’argent avec cette conviction, jusqu’ici contraire à ce que pense le marché, pour qui les subprimes sont un moyen de s’enrichir vite et beaucoup.

Il lui faut donc trouver des opportunités de parier contre des subprimes. Or ceux-ci, après émission par une banque qui a fait le crédit au client, sont regroupés par milliers en packages titrisés. Et une banque d’affaires créé un CDO, produit dérivé virtuel dont l’évolution va refléter exactement celles des crédits subprimes. S’ils sont remboursés dans les délais, tout va bien, sinon la valeur du CDO va plonger. Et John Paulson prend un pari massif contre un CDO bien particulier, gavé des pires subprimes, créé et vendu par Goldman Sachs.

Alors, où est le problème? C’est que, pour être sûr, mais alors totalement sûr que ce CDO est bien pourri jusqu’à la moelle,, c’est l’équipe de Paulson qui en a assisté la constitution! Et ce n’est pas exactement ce que Goldman Sachs a raconté aux investisseurs à qui la banque a vendu le CDO. Au contraire, la banque en a vanté la qualité, attestée par le cabinet d’expertise ACA. En « oubliant » de dire qu’elle avait un client désireux de parier contre ce CDO et qui en avait supervisé la composition. Petit détail, qui, s’il avait été porté à l’attention des acheteurs potentiels, aurait plus que probablement fait mauvais effet…

Le résultat est que, sur ce seul CDO (et il y en a eu des dizaines de milliers de créés), le fond de John Paulson a gagné un milliard de dollars (et JP 250 milions à titre personnel !), et les investisseurs perdu…un milliard.

Maintenant, la SEC attaque Goldman Sachs pour information trompeuse, ce qui, en outre, ouvre grand la porte à des demandes de dommages et intérêts. En un mot, ça risque de coûter bonbon à notre Rolls de Wall Street, déjà mise en cause pour avoir fait à peu près la même chose avec la Grèce: un département de la banque conseillait la Grèce, un autre vendait de la dette grecque à ses clients, un troisième spéculait à la baisse sur cette même dette grecque.

C’est très bien si cela leur coûte un max, c’est le seul langage qu’apparemment ils comprennent (voir plus haut l’épisode des bonus). Quand on veut calmer des requins, on ne fait pas appel à une ONG. Des orques, c’est beaucoup plus efficace…

La vraie nature

avril 18, 2010 on 5:25 | In Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, Elections présidentielles 2012, France, La Cour des Mécomptes, Poil à gratter | Commentaires fermés

Tandis que le transport aérien est secoué par une interruption inédite, nous Européens et Français en particulier, devrions pouvoir nous rabattre sur d’autres moyens de transport.

Or pour les liaisons courtes ou moyennes, quel est le moyen de transport le plus sûr, le plus propre, et souvent fiable ?

Le train.

Hélas, la SNCF est en grève, pour la troisième fois de l’année.

Pourquoi ?

Parce que, selon les syndicats, les salaires sont trop bas, parce que l’entreprise, qui marche si bien il faut le rappeler, serait en train (c’est le cas de le dire) d’être démantelée et autres fantasmes du même genre.

Les Français, eux, commencent à en avoir assez des fantasmes des syndicats de la SNCF.

Ces derniers avaient ces derniers jours une magnifique carte à jouer.

Pris de compassion, ils auraient pu se remettre au travail pour aider à sortir les Français, bloqués par l’arrêt de l’aérien, de l’ornière.

Cela aurait fait un beau tableau bucolique, comme on les aime en France pour mettre en avant nos entreprises publiques.

Comme lorsque l’on voit les petits gars de l’EDF monter sur les pylônes pour remettre le courant après une tempête.

Rien de tout cela à la SNCF. Non, la grève a commencé, il faut qu’elle continue, et tant pis pour l’image des syndicats.

Qui pourraient très bien être en train se tirer une bourre, entre la CGT historique et SUD qui rêve du gâteau cégétiste.

Laissant les clients sur le quai en pleines vacances de Pâques et dans un ciel vide.

Bref, c’est l’illustration de leur vraie nature.

Le seul souci, si la direction de la SNCF a quelque chose dans le pantalon, c’est que les salaires des jours de grève ne soient pas payés.

Cela signifie que l’on taperait dans le portefeuille des cheminots grèvistes, qui n’auront peut être plus autant envie/ les moyens  de remonter au front pour les retraites.

Ce fameux dossier des retraites, qui déchaîne les passions.

Voilà un vrai enjeu. Une réforme importante. L’allongement de l’espérance de vie ne peut permettre une durée de cotisation inchangée.

C’est simple à comprendre, facile à expliquer, même si c’est pénible à mettre en œuvre. Bref, on serait en droit d’espérer une cohésion nationale sur un sujet qui touche tous les Français.

Sans discrimination.

Mais voilà, au PS, on préfère continuer à raconter des balivernes. Faire de l’électoralisme de bas étage, quitte à changer de discours si l’on venait à être élu…

Martine a eu beau faire dans l’honnête le temps d’un JT de TF1, elle a été rattrapée par le bureau du PS, et a remise en route le discours aussi racoleur que non crédible.

Bref, elle aussi a montré….sa vraie nature.

Pendant ce temps, elle est bloquée en Inde. Voilà une tentative de mise en avant internationale qui doit lui laisser…un goût de cendres.

La tête dans les nuages

avril 18, 2010 on 4:51 | In Best of, Ca m'énerve, Coup de gueule, Europe, France, Incongruités, Insolite, Poil à gratter | 2 Comments

Quelques nuages arrivent en provenance d’une éruption islandaise et c’est le chaos aéronautique mondial…
Il a suffi qu’une éruption, dont personne ne nous avait rien dit jusqu’alors, génère l’émission d’un gros nuage (appelons cela comme cela, par souci de simplification) pour que tout le monde semble vouloir piocher dans la constitution française et y trouve le sacro saint principe de précaution et arrête tous les vols, civils comme militaires.

Ce fameux principe a l’air de paralyser encore mieux que le fameux « cri qui tue » des arts martiaux.

Personne ne remet en cause la seule source d’information qui recommande l’interruption immédiate de tous les vols, le britannique Vulcanic Ash Advisory Center de Londres; tout cela parce qu’une fois, il y 28 ans un avion de British Airways avait traversé un nuage volcanique et avait perdu la puissance de ses moteurs.

Bref, on arrête tout, même de réfléchir.

Seize mille rotations qui n’ont pas eu lieu sur la seule journée hier, on peut tranquillement multiplier par cent ou cent cinquante pour arriver au nombre de passagers qui n’ont pas pu voler.

Aujourd’hui, ce sont les compagnies aériennes qui se disent que cela ne peut plus durer, et qu’il faut aller faire des essais.

Air France, KLM, Lufthansa font donc décoller des appareils et constatent que les avions, à première vue, ne souffrent pas.

Où sont les pouvoirs publics, Eurocontrol ou notre fameuse DGAC, qui, à elle seule emploie 12.000 personnes (JusMurmurandi devrait peut-être plutôt dire: « rémunère », que « emploie », parce que là, visiblement, ils ne s’emploient pas à grand-chose) ? On l’ignore; ce sont des entreprises privées qui amènent sur un plateau d’argent les résultats de leurs essais, alors que ce sont les organismes publics qui ont décidé l’arrêt des vols.

Les pouvoirs publics qui semblent, comme toujours, à la pointe de l’information….

Illustration: allez sur le site de la DGAC et essayez de faire marcher les flux RSS du site. La dernière information disponible par flux a cinq mois d’âge, c’est pour souhaiter au lecteur…..une bonne année 2010…

On espère que les informations des contrôleurs sur les vols qui traversent notre espace aérien sont mieux mises à jour…

Ça se trouve ici http://www.aviation-civile.gouv.fr/rss.xml?xts=32719&xtor=RSS-3

Liens obscènes?

avril 17, 2010 on 9:56 | In Ca m'énerve, Coup de gueule, France, Incongruités, Insolite, International | Commentaires fermés

Les dirigeants d’Essex, retenus contre leur gré par des futurs ex-employés mécontents de leurs conditions de licenciement ont finalement été libérés. Ce n’est pas grâce à la Justice, dont le tribunal a déclaré que « la preuve d’un trouble manifeste à l’ordre public n’était pas constituée ». JusMurmurandi se demande si la même réponse eût été donnée par le Tribunal si les séquestrés avaient été des magistrats…

L’ayatollah Kazem Sedighi, imam de la prière du vendredi de Téhéran a déclaré que les tremblements de terre et autres catastrophes naturelles étaient causées par l’augmentation de l’adultère. C’est curieux, JusMurmurandi aurait plutôt tendance à penser que cela pourrait induire un certain réchauffement, voire un climat torride…

Le cardinal Bertone, porte-parole du Vatican, a lié les actes pédophiles à l’homosexualité. Comme, par définition, ces actes sont adultérins, si on en croit l’ayatollah, il risque d’y avoir une recrudescence des tremblements de terre et autres calamités naturelles dans les églises catholiques.

Et d’aucuns pourront déclarer que la preuve que ces calamités soient un trouble à l’ordre public n’est pas constituée…

Internet à Marseille

avril 15, 2010 on 1:12 | In France | Commentaires fermés

Sans commentaire….

Aubry, Royal, même combat?

avril 15, 2010 on 10:03 | In Best of, Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, Elections présidentielles 2012, France, Incongruités | Commentaires fermés

Martine Aubry trouve que le gouvernement dramatise le problème des retraites. Le rapport du Conseil d’Observation des Retraites fait état d’un trou à venir de quelques 2600 milliards d’euros, et il est sûr que le combler ne sera pas qu’un travail cosmétique, ni une reprise à la marge du système actuel.

On comprend bien que la première secrétaire du PS ne souhaite pas se saisir de cette patate chaude, alors elle fait semblant de dire que ladite patate n’est pas si chaude que cela. JusMurmurandi se souvient que, durant 5 ans, le gouvernement Jospin (1997-2002) n’a strictement rien fait pour remédier au trou financier et préparer l’avenir du système de retraites par répartition, alors même que 5 ans de bonne conjoncture l’eussent permis. Mais le ministre des affaires sociales de l’époque était beaucoup plus occupée à distribuer des avantages sociaux qui la rendirent célèbre, à savoir les 35 heures, qu’à préparer l’avenir et à gérer la difficulté avec courage.

Son nom? Martine Aubry, bien sûr. Sa solution: JusMurmurandi a eu beau chercher, le PS est resté totalement silencieux sur le sujet. Un oubli, à n’en pas douter. Dire qu’ils n’en ont pas serait taxer les socialistes de démagogie populiste en poussant les Français à refuser tout effort même quand il est indispensable. Il faut dire qu’en matière de finances publiques, depuis 1981, c’est largement ce qu’ils ont fait. Et que, si c’est la droite qui gagne en 2012, il ne leur en coutera aucun effort de continuer sur cette ligne de manque total de courage.

Les propriétaires des maisons de Vendée promises à la destruction sont furieux. Ils ne veulent pas perdre leurs maison, même contre indemnités. Alors ils s’organisent, et chacun sait comment remédier aux inondations qui ont fait plusieurs dizaines de morts. C’est aussi facile que d’être un meilleur sélectionneur de l’Équipe de France de football que Raymond Domenech, au moins 10 millions de Français y arrivent au café du commerce. Bref, l’État doit payer pour les maintenir en l’état, et sans risques en plus.
La faute à qui, cette situation? Aux maires et autres promoteurs qui ont froidement autorisé et bâti des maisons dans des zones inondables, et qui en ont tiré des avantages: du profit pour les seconds, l’expansion de leurs communes pour les premiers.
Le tout en sachant que, comme toujours, ce serait « la faute à l’État » si un grain de sable devait gripper cette belle mécanique. Manque de chance, pour une fois, au lieu d’un raccommodage au petit pied, l’État, à son plus haut niveau dit: « plus jamais ça! ». JusMurmurandi se souvient que Nicolas Sarkozy se fait un devoir de rencontrer systématiquement les victimes des catastrophes et des crimes, un devoir sans joie et dont se gardaient bien ses prédécesseurs. La fréquentation des victimes doit être pour quelque chose dans sa détermination à ce que cela ne se reproduise jamais. et il a déjà montré avec sa lutte pour faire baisser les accidents de la route que le courage ne lui manque pas quand il y a des victimes à sauver, quitte à être impopulaire.
Un leader se propose, qui explique aux populations traumatisées que la mauvaise nouvelle n’est pas inévitable, qu’il y a toujours moyen de faire, qu’il faut s’organiser pour ne pas subir. C’est Ségolène Royal, qui, comme sur Heuliez, qu’elle veut « sauver » malgré une impasse totale, promet des lendemains dont les mauvaises nouvelles sont bannies. Des promesses qui ne coûtent pas cher tant qu’on n’est pas obligée de les tenir, et qu’on ne comptabilise pas les illusions dont on a cyniquement abreuvé par calcul politicien des Français qui y croient.

Après cet exemple d’une méthode qui leur est commune, qui a dit que Ségolène et Martine n’étaient d’accord sur rien?

« Page précédentePage suivante »