Berlusconi abandonne presse et Zapatero d’un seul coup d’un seul
juin 13, 2010 on 7:34 | In Coup de gueule, Europe, Incongruités, International, Poil à gratter | Commentaires fermésOn se souvient de comment Berlusconi avait fait attendre la Chancelière allemande.
Cette fois, il quitte la conférence de presse commune avec Zapatero en Italie.
Ce dernier parait fort pris au dépourvu, après avoir été traité de « saint » par Berlusconi.
JusMurmurandi n’en est pas à sa dernière surprise…
Du pain, ou des Jeux?
juin 13, 2010 on 3:46 | In Best of, Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, Europe, France, Incongruités, International, Poil à gratter | Commentaires fermésQuand un pays riche organise des Jeux, qu’ils soient footbalistiques ou olympiques, la question ne se pose pas. Quand c’est l’Afrique du Sud, où des millions de gens vivent dans des bidonvilles, elle se pose.
Sauf que, si l’on répond que le pain passe avant les Jeux, cela réserve ceux-ci aux pays riches, ce qui n’est pas une solution terrible non plus.
Alors comment faire? Faire payer les pays riches pour organiser les Jeux chez les pauvres? Ça ne marchera jamais.
JusMurmurandi a une solution. Que ce soient les organisations richissimes qui organisent les Jeux, la FIFA et le CIO, qui payent. Ils se remplissent outrageusement les poches, et en franchise d’impôts en plus, en organisant des joutes qui sont marchandisées à l’extrême, et où le fric est roi.
Alors leur alibi, à savoir que cela finance le sport amateur ressemble à une feuille de vigne après les vendanges, à savoir fripée et inutile.
Accessoirement, la même suggestion est vraie pour les autres animations sportives, telles que Roland Garros, les circuits de Formule Un ou les stades de foot. Pourquoi le sport, activité ultra-lucrative, ou participants, entraîneurs, sportifs sont infiniment mieux rémunérés que des dirigeants politiques ou économiques, devraient-ils en plus opérer en franchise d’impôts et avec force subventions?
Demandez par exemple aux Britanniques, qui se débattent avec un déficit abyssal de leur budget, si les 10 milliards de livres qu’ils auront flambé pour la quinzaine des Jeux Olympiques de 2012, où de toute façon, ils passeront pour des pauvres ringards après les fastes de Beijing en 2008, sont une dépense si judicieuse que cela. La réponse est claire: les Britanniques auraient préféré le pain aux Jeux.
Il serait peut-être temps que la crise touche ces organisations là aussi, à la sauce à la mode actuelle, c’est à dire éradication de leur niche fiscale et réduction de leurs subventions.
Qu’en pensez-vous?
La chancelière de fer… et la première secrétaire de terre…
juin 1, 2010 on 6:28 | In Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, Elections présidentielles 2012, Europe, France, Incongruités, Poil à gratter | 1 CommentL’Europe serait-elle finalement marquée par une suite de personnalités politiques allemandes? Après Helmut Kohl, qui en a massivement étendu le territoire à l’Est, la chancelière Angela Merkel est bel et bien en train de réécrire à elle toute seule le traité de Maastricht, pour imposer des conditions de convergence économique à tous les pays de la zone euro.
C’est le prix à payer pour que l’Allemagne « paye » justement pour les folies dispendieuses de ceux qui pensent qu’on peut distribuer sans fin de l’argent qu’on n’a ni gagné ni épargné, principalement en Europe du Sud.
Force est de constater que l’Allemagne concilie depuis des décennies à la fois un modèle de développement « rhénan », issu de la social-démocratie, très loin de tout « libéralisme » anglo-saxon, et une implacable efficacité économique.
Et notamment, alors que l’Allemagne est d’ores et déjà un « bon élève » en matière budgétaire, elle prépare un plan d’assainissement de ses finances avec, en particulier, une forte hausse de la TVA, qui, en France, serait vilipendée comme fondamentalement injuste au motif justement, qu’elle est payée par tout le monde…
Voilà qui met à mal l’argumentation du PS selon laquelle toute rigueur est intrinsèquement soit (comme ils le proposent) réservée aux « riches », soit « injuste ».
Car, si l’Allemagne a trouvé le chemin qui combine les deux, il faut dire que les mots « effort » et « rigueur » ne sont pas des insultes de l’autre côté du Rhin, mais au contraire des éloges.
Cela rappelle le couple franco-allemand d’avant 1870, quand la France s’étourdissait de la musique coquine d’Offenbach tandis que l’Allemagne du chancelier Bismarck, surnommé le chancelier de fer, se renforçait constamment. Ce qui fait que leur affrontement en 1870 fut celui du pot de terre contre le pot de fer.
Et qui arrivera de nouveau à la France si les idées de Martine Aubry, pour qui une campagne électorale est avant tout un catalogue de promesses même si elles sont impossibles à tenir, devaient être confrontées aux réalisations de la chancelière de fer…
A moins que celle-ci, par sa réécriture du traité d’union monétaire, ne nous ait préalablement absorbé dans sa zone d’efforts vertueux comme Bismarck avait absorbé toutes les villes et provinces allemandes pour en faire une super-puissance continentale…
Auquel cas le rôle dévolu à Martine Aubry, au cas où elle arriverait au pouvoir avec ses idées de folles dépenses, serait celui de Louis II de Bavière…. vous savez, le roi fou…
Pour en finir avec l’héritage perdu de François Mitterrand, ou comment battre en retraite
mai 31, 2010 on 4:54 | In Best of, Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, Europe, France, Incongruités, La Cour des Mécomptes, Poil à gratter | Commentaires fermésLors de sa campagne présidentielle, Nicolas Sarkozy a longuement évoqué la nécessité de liquider l’héritage de mai 1968.
A l’occasion de la réforme des retraites, il s’est permis d’affirmer que si François Mitterrand n’avait pas abaissé l’âge officiel de la retraite à 60 ans, la tâche aurait été plus simple.
S’il est un héritage que JusMurmurandi voudrait justement liquider, c’est bien celui de Mitterrand.
L’héritage économique de François Mitterrand est jonché de dettes.
La France a dépensé sans compter dès son arrivée à l’Elysée le 20 mai 1981.
Qui a oublié le passage célèbre de Pierre Mauroy sur Europe Un, annonçant fièrement que « tous les indicateurs sont au vert » la veille du jour où la France se livre à sa troisième dévaluation en deux ans.
Après avoir vidé les caisses et épuisé le crédit de la France, soit seulement deux ans plus tard, on annonce un retour à une prétendue orthodoxie financière.
Sous Raymond Barre, cela s’est appelé « l’austérité ». Sous Mitterrand, cela s’appelle…la rigueur.
Entrée en vigueur sous Mitterrand, les socialistes la raillent sous Sarkozy. Pendant cette rigueur, on va voir des fortunes se constituer comme aucun gouvernement de droite n’en a jamais vu apparaitre (Bernard Tapie…).
L’héritage de Mitterrand est jonché de cadavres.
De Grossouvre, de Bérégovoy, de Pelat et j’en passe.
Le photographe du Rainbow Warrior en nouvelle Zélande, le sang contaminé, autant de scandales qui ont éclaboussé et terni cet « héritage ».
L’héritage de Mitterrand est jonché de mensonges.
Sur sa santé, son passé vichyste, sa deuxième famille et j’en passe.
Comment oublier les côtés scabreux, cynique, violent de ce double mandat sous l’égide de Machiavel ? Comment ne pas vouloir liquider cet héritage sanglant ?
Cependant, le pire pour Martine Aubry, qui surenchérissait encore ce week end en comparant Sarkozy à Madoff (!) n’est il pas que son projet (enfin, le premier depuis trois ans!) batte en retraite.
Sa proposition principale n’est elle justement pas de maintenir un avantage acquis il y a trente ans ?
Quelle plus belle preuve que, dans un monde profondément bouleversé et reconnu comme tel par….DSK, le parti socialiste et son premier secrétaire sont restés au bord de la route, comme si le monde était resté identique à celui de 1981…
Evidences, évidences….
mai 30, 2010 on 6:01 | In Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, Europe, France, Incongruités, Poil à gratter | Commentaires fermésLes marchés financiers sont impitoyables. Après avoir fait baisser les cours des actions, de l’euro et monter fortement les taux d’intérêts par que les déficits budgétaires étaient trop élevés à leur gré dans certains pays, à commencer par la Grèce, ils font maintenant baisser les cours des actions et de l’euro au motif que les plans de réduction des déficits mis en place dans certains pays, à commencer par la Grèce, menacent la croissance.
Ce genre d’analyse oblige JusMurmurandi à rappeler quelques faits de simple bon sens.
- Les marchés financiers ne sont pas des marchés économiques. Leurs acteurs ne souhaitent pas « avoir raison », « comprendre », encore moins « expliquer » ce qui va se passer. Ils veulent simplement gagner de l’argent. Et, quand on est dans un marché baissier, peu importe pourquoi il baisse, tous ceux qui misent sur la baisse gagneront de l’argent… jusqu’au moment où il se retourne, bien sûr.
- Il serait illusoire de penser que les marchés ont toujours raison. En occurrence, ils sont partisans, semble-t-il, de l’orthodoxie financière variante FMI. Mais le FMI a connu un contre-exemple relativement probant: l’Argentine. Celle-ci, plutôt que de s’imposer la cure d’austérité brutale préconisée par le Fonds, a déclaré un moratoire unilatéral sur ses dettes, mis en place un programme de stimulation économique, et connaît depuis lors et jusqu’à 2008 une croissance annuelle supérieure à 7%, ce qui liu a permis de rembourser ses dettes plus vite que prévu…
- Enfin la théorie suivant laquelle la mise en place de multiples plans d’austérité budgétaire casserait la croissance me parait suspecte. Parce qu’alors, il coulerait de source que la croissance passée aurait été stimulée par la largesse budgétaire. Donc que la Grèce-cigale aurait eu un taux de croissance beaucoup plus élevé que l’Allemagne-fourmi. Allez donc dire ça aux Grecs, histoire de les faire sourire un peu, ce dont ils n’ont pas trop l’occasion en ce moment.
Tout le monde s’en fout – le crétin se porte bien (2)
mai 24, 2010 on 5:30 | In Best of, C'est ça, Paris?, Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, Europe, France, Incongruités, International, La Cour des Mécomptes, Poil à gratter | 2 CommentsComme c’est opportun, en ce lundi, pas de nouvelle, les journalistes peuvent se reposer et les kiosques à journaux se justifier de vendre des quotidiens tout maigres au même prix.
Et pourtant…
La Thaïlande vient d’étouffer une vague de manifestation dans le sang…et tout le monde s’en fout.
La Corée du Nord vient de couler un navire Sud Coréen, et tout le monde s’en fout. La Corée du Sud a bien sûr promis de se venger, les Etats Unis ont éructé quelque borborygme pour affirmer sa solidarité…mais fondamentalement ce régime atroce, qui continuerait sur la voie de l’Allemagne nazie avec ses tests sur des humains (par exemple), poursuit son chemin sans être « dérangé ».
L’Iran vient de signer un traité pour échanger de l’uranium avec la Turquie et le Brésil. Lula est un grand ami de la France, la Turquie est notre voisin. Tout va bien, tout le monde s’en fout.
Comme de l’absence du cinéaste Jafar Panahi, « retenu » à Téhéran, dans les geôles iraniennes, au lieu d’être à Cannes….
Les Anglais viennent d’élire un nouveau Premier Ministre qui promet un tour de vis sur les dépenses comme rarement Anglais ont connu ; manifestation dans la rue, police armée de gaz lacrymogènes ? Nenni. On n’est pas à Athènes , cher Lecteur, on est au Royaume de Son Altesse Royale Elisabeth II, pays du flegme.
Obama fait un caca nerveux en expliquant que les Etats Unis ne veulent pas continuer à porter seuls le fardeau des guerres en Irak ou en Afghanistan. Il a raison. Ou presque. Si les Etats Unis n’avaient pas envahi l’Irak en se fondant sur un mensonge, la présence d’armes de destruction massive, on n’en serait pas là non plus. Et de toute façon, dans le grand public, tout le monde se moque de ces deux guerres.
On « célèbre » à l’unité chaque soldat français mort pour la liberté du peuple afghan (moins d’une cinquantaine en neuf ans). Heureusement que la Résistance ne faisait pas cela à chaque disparition d’un des leurs pendant la deuxième guerre mondiale, ils n’auraient pas eu un instant pour….résister.
Le monde financier continue à spéculer exactement comme avant, les commissions d’enquête semblent s’enliser, les profits et les bonus coulent à flot comme si rien ne s’était passé. Tout le monde s’en fout.
Bertrand Delanoë, tétanisé à l’idée que le « French Open », le tournoi de Roland Garros ne quitte Paris, est prêt à tout. Inacceptable, la concurrence des villes de la banlieue, intolérable, l’idée que le tournoi parte à Madrid, tout est bon pour le maintenir au bois de Boulogne
Argent, abattage d’arbres protégés, suppression de terrains de sport qui servent toute l’année et non deux semaines pour les « happy few », Bertrand est prêt à tout.
Avec l’argent du contribuable, qui s’en fout.
Aucun doute, le crétin, vous, moi, se porte bien.
Excusez-nous, on vous espionne
mai 16, 2010 on 8:43 | In Best of, Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, Europe, France, Incongruités, Insolite, International, Poil à gratter | Commentaires fermésLa nouvelle est tombée il y a quelques heures, Google nous espionne.
On s’en doutait un peu mais pas à ce point là.
En effet, si l’on savait déjà que toutes les requêtes que nous passons par le moteur de recherche étaient enregistrées, ce que nous ne savions pas encore, c’est que lorsque les voitures de Google passent dans nos rues pour réaliser la cartographie de Google maps, Street view etc., elles repèrent les réseaux internet sans fil non protégés pour pomper de l’information.
Cela durerait, selon Google, depuis quatre ans, et a permis de « ramasser » des bribes » de données lorsque les utilisateurs d’internet sans fil ne cryptent pas leur signal.
Plus de 600 Giga octets de données, toujours selon Google, auraient été enregistrés. Ces données contiennent des adresses mèl, fragments de courriers électroniques etc.
Bref, une fois de plus des grandes oreilles nous écoutent à l’insu de notre plein gré.
L’Allemagne a, dans le même domaine, fait voter une loi qui oblige les utilisateurs de routeurs sans fil de crypter leur signal, au risque de se voir verbaliser.
Cela signifie t il que des voitures de la Polizei, à l’image de celles de Google, vont passer dans nos rues pour tenter de repérer les signaux sans fil non cryptés ???
La Suisse a interdit l’application Street view pour le pays du Gruyère en attendant que l’on ait les garanties d’un floutage qui ne permette pas de reconnaître les passants.
Mais bon, pourquoi s’émouvoir ? N’y a t il pas cinq cent millions d’utilisateurs de Facebook qui, avec leur compte, racontent leur vie en détail sur internet sans trop se soucier d’une quelconque sécurité ?
Certains vont même jusqu’à dire s’ils sont chez eux ou pas, ce qui a permis à un esprit créatif de lire en diagonale les informations de ce type et de faire un site web intitulé « please rob me » ou encore « volez moi s’il vous plaît. (http://pleaserobme.com/).
Alors pourquoi s’excuser de nous écouter lorsque, volontairement, certains internautes donnent plus d’information que Google ne pourra jamais espérer en récolter ???
Farewell my Grande-Bretagne
mai 11, 2010 on 8:02 | In Economie, Europe, France, Incongruités, International, Poil à gratter | Commentaires fermésVoilà, c’est fait: l’euro et sa zone ont gagné un temps de répit grâce au plan de solidarité géant mis en place ce week-end. Il faut dire que 750 milliards d’euros, ça en impose! Il s’en est suivi hier une très forte hausse des bourses européennes. Notamment, les cours certains titres financiers ont littéralement explosé, prenant plus de 20%: AXA, Société Générale, BNP Paribas.
Ne pensons pas qu’il s’agisse uniquement d’investisseurs brûlant du désir de posséder ce qu’ils avaient brûlé la veille. Il s’agissait aussi de couvrir au plus vite des positions vendeur (donc à découvert). JusMurmurandi a toujours un sourire à la pensée de spéculations à la baisse quand elles se révèlent massivement perdantes. Gagner en jouant la baisse et en plongeant les marchés dans une spirale ravageuse n’est pas une activité si utile que cela…
Mais, derrière ce succès se profile un désastre. Pas celui de l’eurozone, pour qui le plus dur reste à faire. Après tout, l’annonce indique que des pays très endettés vont pouvoir emprunter pour tirer d’affaire des pays surendettés, ce qui n’est pas vraiment un trait de génie. Non, maintenant, il va falloir mettre de l’ordre dans les finances nationales, et réduire les gigantesques déficits budgétaires, de préférence sans casser la fragile et lente reprise économique européenne. Et là, tout génie sera le bienvenu pour montrer comment faire, surtout après des décennies de laisser-aller.
Pour donner un ordre de grandeur, la France, pas (encore) le pays le plus atteint, a un déficit budgétaire qui fait grosso modo la moitié de son budget. Donc, pour le combler d’un coup, il faudrait doubler tous les impôts… T.V.A. à 39,2%, impôts personnels avec une tranche à 100%, etc…. vaste programme… Et si on ne le comble que « progressivement », la dette augmente chaque année, et, avec elle, la charge d’intérêts, ce qui absorbe une partie des durs efforts d’assainissement.
Non, le désastre qui va frapper sera beaucoup plus rapide que le nôtre. Car un pays a résisté aux charmes de l’Euro, tel le village d’Astérix. Un pays européen, mais d’un pied seulement. Un pays qui aborde la phase actuelle dans de très mauvaises conditions, avec un déficit du budget encore 50% plus élevé que le nôtre, et une dette totale qui pèse 94% de la richesse nationale. Et, plus grave encore, avec une économie assise sur une très forte activité financière, donc plus atteinte par la crise que celles des pays continentaux. Et, pour couronner le tout, comme si cela ne suffisait pas, une gueule de bois issue d’un bulle immobilière majeure, et un système bancaire largement nationalisé.
Ce pays, vous l’avez reconnu, c’est notre cher voisin, la Grande-Bretagne. Laquelle vient de se donner en la circonstance, un parlement où aucune majorité n’existera sans coalition, ce qui est encore un facteur négatif de plus.
Le problème n’est pas que la Grand Bretagne soit véritablement en pire état que ses voisins, ou que son sauvetage soit moins indispensable. Non, le problème est que sa monnaie est isolée, et donc relativement petite, donc facile à faire chuter. En 1993 déjà un homme quasiment seul, George Soros, l’avait fait plier, dévaluer quitter le Système Monétaire Européen, et avait gagné énormément d’argent au passage.
Il est plus que probable que les vendeurs à découverts se sont déjà repositionné sur la livre sterling après leur échec sur l’euro. Et là, compte tenu de son isolement, il est à craindre que la Grande-Bretagne apprenne à la dure que, si la littérature donne l’exemple de la vaillante résistance d’Astérix, il y a aussi le destin funeste de la chèvre de Monsieur Seguin….
Entre les volcans et les banques, vous choisissez quoi?
mai 9, 2010 on 9:11 | In Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, Europe, France, Incongruités, Insolite, International | Commentaires fermésEn 2008, la crise financière menace d’emporter tout le système financier mondial, à commencer par ses banques. Ce sont donc les banques que les États sauvent. Sauf qu’il n’y a personne pour sauver un État qui sombre, l’Islande. L’Islande, dont les banques, ayant jeté toute prudence par-dessus les moulins, ont emprunté à tour de bras et en offrant des taux record aux prêteurs avides de voir leur épargne si bien rémunérée, pour re-prêter de façon hasardeuse, et, en fin de course, ruineuse.
Maintenant, l’Islande attire de nouveau sur elle une curiosité réprobatrice, non plus en exportant, comme en 2008, la faillite de ses banques, mais en exportant un nuage de cendres volcaniques.
Quel est le pays européen le plus sismique et volcanique, et donc le plus susceptible de faire comme l’Islande? Vous l’avez deviné, c’est la Grèce.
De toute façon, l’éruption d’un petit volcan sis sur une petite île a montré que l’homme avait oublié le potentiel destructeur majeur de la terre elle-même, provoquant tsunamis, tremblements de terre et éruptions meurtriers.
Il semble que l’homme ait aussi oublié le potentiel destructeur majeur des banques et autres monnaies, dont les crises sont susceptibles de provoquer des éruptions, tsunamis et autres séismes d’un genre différent, mais également meurtrier…
Avec l’Islande au nord-ouest, et la Grèce au sud-est, l’Europe, dont on célèbre le 60e anniversaire de la déclaration Schuman sur la CECA, est décidément bien entourée. Et quand on cherche la partie de l’Europe qui se trouve à mi-chemin entre les volcans islandais et les volcans grecs, on trouve…. la City de Londres…
Le monde économique entre en fusion
mai 8, 2010 on 6:22 | In Economie, Europe, France, Incongruités, International, Poil à gratter | Commentaires fermésLa phase de sortie de crise, dans laquelle notre monde espère bien être entré, et ce, à condition que les spasmes de la crise monétaire grecque ne relancent pas un processus de défiance et de contraction de l’économie. est propice aux acquisitions. Les entreprises qui sont sorties de la crise avec un portefeuille encore quelque peu garni en profitent pour acheter des concurrents moins bien lotis. C’est ce qu’on commence à voir aujourd’hui.
C’était déjà évident pour la finance américaine. Des firmes aussi anciennes importantes et prestigieuses que Lehman, Merril Lynch, Bear Sterns, 3 des 5 plus grosses banques d’affaires, ont coulé ou été absorbées. De même, parmi les banques classiques, Wachovia, Countrywide et autres CIT ont, elles aussi cessé d’être des concurrents indépendants.
Maintenant, c’est le secteur des transports qui est pris de la frénésie des mariages. Delta Airlines a épousé Northwest pour former la plus grosse compagnie mondiale, bientôt rejoint par la fusion, décidée cette semaine, entre United et Continental. Chez les loueurs de voitures,le N°1, Hertz, veut acheter son concurrent Dollar-Thrifty, mais son rival Avis-Budget veut surenchérir. De 5 sociétés, on sera passé en quelques années à 2…
La high-tech elle aussi est animée du même mouvement. L’inventeur des PDA, la société Palm, en grande difficulté, a été rachetée par le géant HP, tandis que le monde des infrastructures de réseaux de télécommunications mobiles ne comptera bientôt plus que 3 ou 4 acteurs, contre 7 il y a quelques années.
Et la même tendance à la concentration s’observe dans la pharmacie ou l’industrie minière.
Là où ça devient plus drôle pour JusMurmurandi, c’est quand on regarde les turpitudes de la recherche de solution pour la Grèce. L’union Européenne et le FMI ont promis trop d’argent pour être prêts à tirer un trait dessus si la Grèce ne tient pas ses promesses (ce qu’elle fait systématiquement depuis 20 ans), et pas assez pour annexer purement et simplement les finances grecques en lui permettant de ne plus avoir besoin de recourir au marché.
La solution? C’est ce que nos gouvernants ont proféré au sortir de leur premier soir de travail commun: une véritable gouvernance et convergence économiques. C’est-à-dire des politiques fiscales et monétaires sinon unique, au moins compatibles et convergentes. Y compris entre fourmis (l’Europe du Nord, pour faire simple), et cigales (l’Europe du Sud). Hormis le fait que ce soit une curieuse expérience de génie génétique animal que de marier ces espèces si différentes, en économie, cela s’appelle une fusion.
Mais une fusion si grande que, par comparaison, la réunification entre les deux Allemagne aura eu l’air d’une simple répétition à toute petite échelle. Voilà qui va donner tout son sens au mot fusion, qui se produit toujours à température élevée…
Le crétin se porte bien….
mai 5, 2010 on 7:07 | In Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, Europe, France, Incongruités, Insolite, International, Non classé | Commentaires fermésIl y a des jours où écrire un article de JusMurmurandi est facile. Facile parce qu’un certain nombre de faits où de déclarations sont tellement surréalistes qu’il n’y a qu’à se pencher pour ramasser des sujets. Difficile de résister à la tentation d’épingler ces faits et gestes qui défient l’entendement…
Hier les marchés financiers bruissent d’une rumeur qui les fait plonger: l’Espagne aurait approché le FMI pour recevoir une aide de 280 milliards d’euros. Immédiatement, les marchés plongent, et pas seulement en Europe, effrayés par l’idée d’une crise à la grecque, mais en beaucoup plus lourd. Pourtant cette idée n’a pas de sens. La Grèce est, avec un endettement public nettement au-dessus de 100% de son p.i.b., au maximum de la dette qu’elle peut emprunter, des intérêts qu’elle peut supporter, et sa note par les agences est « spéculative ». L’Espagne, avec un endettement de 54% de son p.i.b. est nettement moins endettée que beaucoup de pays majeurs (États-Unis, Grande-Bretagne, Japon, France, Italie), et la note de cette dette par les agences internationales est excellente, sans que celles-ci aient l’intention de la dégrader à court terme.
Bref, c’est tellement du grand n’importe quoi que la seule hypothèse qui tient la route est que cela ne soit une manipulation de marché réussie…
Hier, encore, le suspect de la tentative d’attentat à la voiture piégée en plein New-York a réussi à monter en avion bien qu’il ait été placé sur la liste de personnes interdites de vol par l’Administration américaine. L’avion a été rappelé alors qu’il se dirigeait déjà vers la piste d’envol. Ce n’est pas un seul suspect que la police a débarqué du vol Emirates vers Dubai, mais trois… c’est dire… Les milliers d’honnêtes gens qui ont été abusivement interdits de vol par cette même Administration pour des questions de fautes d’orthographe, d’homonymie, ou d’autres erreurs administratives, apprécieront. Le reste du public se demande comment un pays comme les États-Unis, sur le pied de guerre depuis près de 9 ans, et ayant dépensé des fortunes colossales pour sa sécurité intérieure, en est réduit à ce qu’un vendeur ambulant dénonce à la police la fumée sortant d’un véhicule abandonné, et à ce que des gens interdits de vol achètent tranquillement des billets d’avion et montent dans ceux-ci.
Plus près de nous, Noël Mamère a encore perdu une occasion de se taire (tiens, la rime est riche). Il dit que le projet de loi interdisant la burqa a « un parfum de vichysme ». I est donc nécessaire de rappeler à M. Mamère que le plus grand crime de Vichy est d’avoir collaboré avec l’effroyable régime nazi auquel il a fourni tant des travailleurs forcés que des victimes destinées à l’extermination. Si M. Mamère trouve que la burqa c’est très bien, et que le droit de faire ce qu’on veut vaut de laisser faire n’importe quoi, y compris la polygamie ou l’excision, libre à lui. Mais qu’il permette à M. Hebbadj et à ses quatre « épouses » de se dire victimes de Vichy à égalité avec les familles de déportés juifs montre que pour lui (Mamère), il n’y a pas de bassesse à laquelle il ne s’abaisse (tiens, la rime est riche) pour que les média s’intéressent à lui.
Autre débat grotesque, celui sur l’énergie éolienne. Comme l’énergie solaire, celle-ci est devenu un business fondé sur le rachat à prix d’or par la collectivité d’une électricité beaucoup plus chère à produire que l’énergie fossile ou nucléaire. Le faire au nom de son côté propre et renouvelable, soit, pourquoi pas? Mais que la filière, menacée que l’Etat reprenne un tout petit peu la main sur cette source de dépenses permanente, ose mettre en avant le fait que cette reprise en mains « coutera 50.000 emplois » est aussi indécent que grotesque. D’abord parce que l’immense majorité des éoliennes installées sont importées, notamment de Chine et d’Inde, et non produites en France. Ensuite parce que, passée la phase de création du parc, vers 2020, il n’y aura plus que de l’entretien et du renouvellement et très peu de nouvelles installations. Et donc que les 50.000 emplois, à supposer qu’ils aient jamais été réels, s’évaporeront comme la rosée du matin quand brille le soleil. Ça n’a pas empêché les députés UMP de reculer face à cette menace même pas en carton-pâte avant même l’ouverture du débat parlementaire, et la gauche d’applaudir cette reculade…
De tout cela, vous seriez fondé à penser que JusMurmurandi qualifie de crétins ceux qui se livrent à ce mélange de pitrerie, d’incompétence et de malhonnêteté au moins intellectuelle. Non, les crétins en question, c’est nous, qui avons les hommes politiques, dirigeants et administrations que nous méritons…
L’horreur grecque….chez nous?
mai 2, 2010 on 3:08 | In Best of, Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, Europe, France, Incongruités, International, Poil à gratter | Commentaires fermésLes Grecs sont décidément insupportables. Après avoir plongé la zone Euro dans une crise monétaire dont elle n’avait vraiment pas besoin, ils s’apprêtent maintenant à faire bien pire.
Après avoir donné une leçon de ce qu’il ne faut absolument pas faire, ils vont nous donner une leçon de ce qu’il faut absolument faire quand on est au fond du trou. Hausse de 2 points de la TVA, baisse de deux mois de salaires des traitements des fonctionnaires et des retraites, allongement de la durée de cotisation et retard de l’âge de départ, la liste est longue, qui coupe le souffle tant le tour de vis est brutal et impitoyable.
Après avoir été un épouvantail pour des Allemands, terrifiés à l’idée qu’ils devraient payer sans fin pour des pays méditerranéens fiscalement irresponsables pour cause de lâcheté politique, ils en seront les meilleurs alliés face à des pays qui prétendraient ne pas pouvoir mettre leur finances en ordre.
Ils montrent aussi qu’un pays pourtant réputé encore beaucoup plus indocile, prompt à la révolte et violent que la France face à toute tentative de gestion responsable peut, dans des circonstances graves, « supporter l’insupportable et accepter l’inacceptable ».
Si jamais la France, par exemple, disait ne pas pouvoir revenir dans les limites de Maastricht en moins de 5 ans, ce qui serait déjà un exploit si on en croit notre passé peu glorieux dans ce domaine, nos voisins teutons n’auraient qu’un chose à nous dire: d’aller nous faire voir chez les Grecs!
Jérôme Kerviel, Fabrice Tourre, une malédiction française ?
mai 1, 2010 on 8:45 | In Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, Europe, Incongruités, Insolite, La Cour des Mécomptes, Poil à gratter | Commentaires fermésVous avez peut être lu nos commentaires sur l’ »affaire » Kerviel qui a secoué la Société Générale début 2008.
Voici qu’un second français fait parler de lui dans le monde de la finance, Fabrice Tourre, alias « Fabulous Fab », comme il se surnomme lui même en toute modestie.
L’un, Kerviel, passe un bac économie puis poursuit son cursus avec un diplôme universitaire dédié à la banque, l’autre, Tourre, est ingénieur, diplômé de l’Ecole Centrale de Paris.
Tous les deux ont la passion des chiffres.
Mais il y a aussi des dissemblances.
Si Kerviel a contribué à creuser un trou dans les poches de la Générale, Tourre, lui a « inventé » un produit qui a fait gagner beaucoup d’argent à Goldman Sachs. Un produit lié aux subprimes qui a un goût de scandale pour tous ceux qui en ont perdu tellement.
Kerviel a largement agi seul, tandis que Tourre a fait partie d’un système bien huilé. Ce qui explique que Kerviel soit poursuive par son ex-employeur, alors que Goldman défend mordicus Fabrice Tourre
Pour Kerviel, c’est justement parce qu’il a fait perdre tellement d’argent à la Générale, pour Tourre, c’est justement parce qu’il en a fait gagner autant à Goldman Sachs, de façon critiquée aujourd’hui.
Son employeur n’hésite pas à ressortir ses courriers électroniques pour montrer sa mégalomanie incontrôlée…par Goldman justement.
Leur point commun le plus fort comme nous le disions, c’est leur passion pour les chiffres et la finance.
Alors pourquoi une malédiction pour ces deux Français célèbres, bien au-delà des frontières hexagonales ?
Fort heureusement il n’y a pas que la France qui ait de tels « experts ». Un trader japonais de chez Mitsubishi est rentré au « club des milliardaires » pour ses pertes sur le cuivre, tandis que le pétrole a fait couler la puissante et vénérable société allemande Metallgesellschaft. Ou encore Nick Leeson, qui en 1995 coula lui tout seul la banque britannique Barings.
Quand on pense qu’il a fallu des millions de Grecs pour couler le pays, on voit les trésors de productivité qui s’offrent à Athènes pour remonter ses finances…
La classe politique analogique dans un monde numérique
avril 28, 2010 on 8:01 | In Europe, Incongruités, Insolite, Poil à gratter | Commentaires fermésEt encore une gaffe, une, de cette classe politique qui se croit encore dans un monde analogique alors que tout le monde sait que nous vivons dans un monde numérique !
Sauf qu’il s’agit d’une belle, de Gordon Brown déjà mal en point pendant la campagne pour devenir le nouveau Premier Ministre de sa Gracieuse Majesté qui traite une de ses électrices de ….
On ne vous en dit pas plus…
Quand Gordon Brown oublie le micro…
envoyé par TELEOBS. – L'actualité du moment en vidéo.
Et voici lorsqu’il s’empale en voulant s’excuser….
Fin de campagne pour Gordon ?
Le fantôme de Lehman Brothers prend ses vacances en Grèce…
avril 24, 2010 on 3:32 | In Ca m'énerve, Coup de gueule, Economie, Europe, France, Incongruités, Insolite, International | Commentaires fermésQui se souvient de Lehman Brothers? Une banque d’affaires américaine, autrefois une des plus prestigieuses. La victime la plus connue de la débâcle de la finance mondiale à l’automne 2008. La seule que l’Etat américain n’a pas sauvé directement ou indirectement. La plus grande faillite de l’Histoire par le montant des engagements. Et l’un des plus grandes questions de l’historie financière récente.
Celle de savoir si laisser Lehman couler continue d’alimenter le débat entre économistes. Pour certains, cela a été une catastrophe, en déclenchant un arrêt quasi- total du crédit interbancaire, et en mettant le monde à deux doigts de l’implosion totale de son système financier, un épisode qui a coûté beaucoup plus cher à réparer que n’eût coûté un sauvetage de Lehman. Pour d’autres, sauver la banque n’aurait servi qu’à précipiter dans la crise l’établissement suivant sur la liste des proies vulnérables: Morgan Stanley, Goldman Sachs, Citigroup, toutes beaucoup plus grosses que Lehman. Et le choc de voir couler Lehman a servi de déclencheur pour que le Congrès américain et leurs homologues de par le monde déclenchent des plans de sauvetage sans précédent.
Aujourd’hui, une question similaire se pose: faut-il sauver la Grèce? Les gouvernements de ce pays sont indiscutablement coupables de mauvaise gestion en dépensant de l’argent qu’ils n’avaient pas, comme Lehman en prêtant de l’argent plus qu’ils ne l’auraient du. Et l’un comme l’autre ont présenté des comptes artificiellement « roses » masquant la gravité de la situation pour acheter du temps sur l’air de « encore un moment, monsieur le Bourreau… »
Comme Lehman a failli emporter avec lui en enfer les autres banques de New-York -et, par extension, du monde-, la Grèce, si elle venait à chuter, causerait probablement un effet de dominos sur le Portugal, puis l’Espagne et l’Italie… Le renchérissement massif du coût de la dette souveraine qui s’ensuivrait en quelques heures frapperait à mort les finances de pays très endettés, qui comprennent rien moins que la France, le Japon, le Royaume Uni et les États-Unis. Il y a à peine un an et demie, JusMurmurandi écrivait que les montants mis en œuvre pour le sauvetage du système financier étaient sans précédent et défiaient l’entendement, et voilà que, très peu de temps plus tard, un nouveau défi est là, qui requiert des montants incomparablement plus importants. Car une chose est sûre, si l’État américain a pu sauver Goldman Sachs, Morgan Stanley et Citigroup, ceux-ci sont bien incapables de sauver les finances de l’État américain.
D’autant que ces établissements ont quelques soucis, dont JusMurmurandi s’est déjà fait l’écho. Notamment Goldman Sachs, à qui il est reproché d’avoir dissimulé une partie de la vérité dans une affaire où ses clients ont perdu un milliard de dollars. Mais le plus grave problème de Goldman n’est pas là; il est dans la riposte de leur PDG, Lloyd Blankfein, un homme qui déclare « qu’il fait l’œuvre de Dieu ». Que dit il en réponse au procès que lui fait l’autorité boursière américaine? Que l’attaque contre son entreprise chérie est « purement politique », anti-américaine, destinée à fracasser toutes les banques.
Avec des banquiers comme ça, les banques n’ont plus besoin d’ennemis.
Et on ne s’étonne plus que Lehman Brothers ait coulé non parce qu’il n’y avait pas de plan de sauvetage, ni parce que les conséquences avaient été jugées gérables et préférables à un naufrage, mais parce que, sans doute, sauver Lehman n’eût pas été « faire l’oeuvre de Dieu », ou eût été anti-américain ou purement politique.
Or, si une chose, une seule, est sûre, c’est que dans tout ce dossier de formidables foirages financiers, s’il y a une chose qui ne figure nulle part, c’est bien la pureté…
En attendant, le fantôme de Lehman Brothers pourra prolonger ses vacances en Grèce comme un vulgaire touriste bloqué par un vulgaire nuage.