Mortelle Afrique

juillet 25, 2007 on 7:58 | In France, International | Commentaires fermés

Pourquoi faut-il que les nouvelles de l’Afrique soient mortelles?

Pourquoi faut-il payer 461 millions de dollars pour obtenir la libération d’infirmières bulgares dont les études les plus sérieuses ont montré qu’elles étaient absolument innocentes, puisque l’épidémie de SIDA avait commencé à l’hopitale de Benghazi avant leur arrivée?

Pourquoi faut-il que le régime épouvantable de Harare (Zimbabwe) enfonce le pays dans une crise économique de plus en plus dramatique (inflation supérieure à 5000%, chômage supérieur à 80%) tout en réprimant sauvagement toute opposition (fracture du crâne au commissariat de police pour le principal opposant, est-ce assez sauvage?) ?

Pourquoi faut-il que la communauté internationale ait peur de se rendre en Afrique du Sud, pays organisateur de la Coupe du Monde de football de 2010, mais aussi pays qui détient les tristes records du monde du viol et du meutre par habitant, sans parler de son taux record de contamination HIV, en dépit duquel ses dirigeants refusent de prôner la contraception ?
Pourquoi faut-il que la même communauté internationale y étale son impuissance, soit quand elle n’intervient pas (le génocide du Darfour n’est-il pas encore assez sauvage?), soit quand elle intervient et échoue, comme en Somalie, ou, beaucoup plus sanglant, au Rwanda ?

JusMurmurandi fait une proposition concrète aux juges qui auront à statuer sur les différentes affaires où Jacques Chirac est mis en cause. Puisque l’ex-président a une vraie passion pour ce continent, et qu’il y est respecté, ne pourrait-on le condamner, s’il est coupable à un TIG (travail d’intérêt général): s’occuper de l’Afrique ? Voilà qui vaudrait, s’il le faisait, beaucoup plus qu’une amnistie, une vraie rédemption.

La mairie de Paris met le vélo en voiture !

juillet 24, 2007 on 11:45 | In C'est ça, Paris?, Economie, France | Commentaires fermés

Les shadoks avaient inventé des escaliers pour monter distincts des escaliers pour descendre. Bertrand Delanoë doit apprécier ce dessin animé iconoclaste et créatif de la fin des années 60, puisqu’il a repris cette idée pour son très médiatique vélo en libre service payant à Paris, le vélib. En effet, il s’avère que le vélib est un vélo pour descendre, et que, des vélos pour monter, il n’y en ait point; ou plus exactement, ce soient des camionettes.

En effet, imitant en cela la courbe de popularité des hommes politiques, qui descend beaucoup plus facilement qu’elle ne remonte, le vélib est beaucoup plus à l’aise pour aider un cycliste à descendre une pente que pour l’aider à la remonter.

Le résultat est que les stations situées en hauteur sont vides, alors que celles en bas des mêmes pentes débordent et ne peuvent accueillir les vélos qu’on voudrait y déposer.

Pour sortir de ce blocage, 20 camionnettes sillonnent Paris en permanence pour remonter les vélos en haut des pentes. Ce qui fait ressembler Paris à une piste de ski: on laisse glisser pour les descentes, et on motorise les remontées. Et est en contradiction avec le fait que le maire de Paris avait dit que Vélib ne couterait rien aux Parisiens.
JusMurmurandi pose au Maire de Paris la question, lui qui vante le côté « vert » du vélib: les camionnettes remonte-pentes sont elles à pédales?

La Chine, la Chine, la Chine!

juillet 24, 2007 on 6:22 | In France, International | Commentaires fermés

En 1965, le Général de Gaulle mettait l’Europe au centre de ses préoccupations, notamment dans un célèbre entretien avec Michel Droit « l’Europe, l’Europe, l’Europe! ». Mais dès l’année précédente, la France, par sa voix, avait reconnu la Chine et était le premier grand pays occidental à envoyer un ambassadeur au pays de Mao. Et son ministre Alain Peyrefitte publiait un livre au titre alors provocateur, aujourd’hui prémonitoire: « Quand la Chine s’éveillera ».
Il y a fort à parier qu’en 2007, il s’écrierait « la Chine, la Chine, la Chine! » tant la place que prend ce pays sur la scène internationale le propulse en tête de nos preoccupations, positives comme négatives.

En 2007, l’économie chinoise dépassera l’économie allemande pour occuper le 3e rang mondial. En 2007, la Chine devient le 1e émetteur de CO². Quel pays ose bloquer l’intervention humanitaire au Darfour ? La Chine, pourtant bien loin de là. Quel pays pousse, par sa croissance frénétique (plus de 11% par an au dernier trimstestre), les matières premières à des prix record, et notamment le pétrole? La Chine. Quelles banques financent la contre-offre de l’anglaise Barclay’s Bank pour prendre le contrôle de la néerlandaise ABN-Amro dans la plus grande bataille d’OPA bancaire de la planète? Les banques chinoises.

Un rapprochement avec nos affaires européennes. La plus grosse affaire de la défunte Constitution européenne, et aujourd’hui du mini-traité était celle du droit de vote. Jusqu’ici les nations pesaient toutes du même poids dans un vote à Bruxelles, le vote maltais, représentant des centaines de milliers de citoyens européens pesant autant que celui des dizaines de millions d’Allemands. Et le nouveau système vise à ce que le vote d’une nation pèse d’un poids plus en rapport avec sa population.

C’est ce qui est en train de se passer avec la Chine. Son poids sur la scène internationale est en train de se mettre à ressembler à sa population de plus d’un milliard d’individus. Et l’Inde avance à marches forcées sur la même trajectoire. Alors nos petites querelles européennes sur le poids de la Pologne, ou franco-françaises sur le développement du quartier de la Défense devraient être mises en perspective avec cette interjection: « la Chine, la Chine, la Chine! »

Vaste programme !!

juillet 23, 2007 on 7:15 | In France | Commentaires fermés

C’est au Général de Gaulle que l’on prête ce cri du coeur. La scène se serait passée ainsi: entrant dans une salle tandis qu’un homme s’exclame « Mort aux cons ! », le Général aurait eu cette réponse fulgurante.

C’est ce que JusMurmurandi voudrait dire à Luc Chatel, Secrétaire d’Etat à la consommation et au tourisme, lorsqu’il s’attaque à l’amélioration des services offerts aux passagers arrivant à Paris par avion.

Un objectif premier, la qualité client. Roissy, déclare t il, doit être un lieu exemplaire en matière d’accueil touristique.

Eh bien M. Chatel, JusMurmurandi vous propose derechef quelques pistes d’amélioration.

Qui ne perd pas un temps précieux parce que son appareil n’est pas au contact de l’aérogare soit au départ soit à l’arrivée, et devant, de plus, fréquemment attendre l’arrivée du bus à l’atterrissage ?

Qui ne se fait pas fait mouiller en descendant de l’avion, les passerelles n’étant pas toujours munies de protections contre les intempéries ?

Qui arrivant finalement à la frontière française ne doit pas une nouvelle fois faire la queue, la présence de la police de l’air et des frontières étant trop réduite obligeant les « clients » à perdre une nouvelle fois du temps, ce qui est d’autant plus désagréable lorsqu’en plus on est fatigué par un vol long courrier ?

Qui n’attend pas de longues minutes ses valises, qui pour une raison aussi bizarre qu’inexplicable, doivent toujours mettre plus de temps à descendre de l’avion que les passagers qui eux attendent leur bus et franchissent le contrôle des passeports ?

Qui le matin tôt pour prendre un vol ne fait pas la queue dès la sortie de l’autoroute du Nord pour accéder aux parcs de stationnement aux places trop peu nombreuses, obligeant les clients à des stationnements hâtifs ?

Quand ADP mettra t elle un site web intelligent avec des accès facilités et des flux RSS (comme votre très humble JusMurmurandi, cher lecteur) ?

Comme vous le voyez M. Chatel, rien qu’en quelques lignes, voici quelques idées pour améliorer le service aux clients de Roissy.

On dit que votre hôte, Pierre Graff, P-DG de Aéroports de Paris s’est réjoui de votre visite.

Espérons que vous, qui êtes né aux Etats Unis Monsieur le Ministre, saurez instiller à cette entreprise le goût du service clients.

Car c’est un vaste programme. Mais vous aurez au moins l’avantage de partir de loin et les progrès n’en seront que plus facilement et rapidement perceptibles…si progrès il y a…

La capitale des sans-voitures, des sans-emplois et des sans-culottes

juillet 23, 2007 on 2:41 | In C'est ça, Paris?, Economie, France, Incongruités | Commentaires fermés

SDRIF est un acronyme barbare pour désigner le Schéma Directeur d’Aménagement de l’Ile de France. En d’autres termes, le plan d’aménagement de la première région française en matière de développement urbain, d’infrastructures, de communications et de transports.

Vu que la Région IdF et la ville de Paris sont toutes 2 dirigées par des majorités de coalition dirigées par un élu PS, le lecteur de JusMurmurandi ne sera pas surpris que le SDRIF reprenne les principales orientations de ces coalitions : pas de nouvelles infrastructures pour l’automobile, bien au contraire. Pas de liaison rapide gare-de-l’est-Roissy Charles de Gaulle, au motif (dixit M. Baupin, le tristement célèbre élu vert adjoint à Bertrand Delanoë) que « ce serait exclusivement à l’usage des riches bobos voulant éviter le contact avec la populace ». Etc, etc…

Mais le plus marquant dans ce SDRIF est le refus de tout développement de la plate-forme de la Défense. Oubliant au passage que celle-ci est une réussite qui lui vaut le rang de n°1 mondial des quartiers d’affaires.

Le Premier Ministre vient de demander l’arrêt de l’évolution de ce SDRIF, parce que Nicolas Sarkozy et lui considèrent que l’Ile-de-France n’est pas une région comme une autre, mais aussi la région capitale de la France.

Et que cette région doit être, notamment, au service de toute la France.

Ainsi les aéroports de Paris conditionnent beaucoup plus que leur seule région, puisque ce sont les points d’entrée des touristes étrangers venant visiter toute la France.

Et la Défense est un quartier d’affaires qu’il faut développer pour que les centres de décision de grandes sociétés ne quittent pas la France, et n’emportent pas les emplois, y compris en régions, avec eux.

En bref, le Président et le Premier Ministre ne veulent pas que la région Ile-de-France, à force de vouloir être la capitale des sans-voitures, soit aussi celle des sans-emplois.

Mais pour cela peut-être faudrait-il que le SDRIF soit élaboré par des hommes politiques qui ne soient pas des versions modernes des sans-culottes de la Terreur.

Mathus et bouche cousue

juillet 23, 2007 on 10:38 | In France | Commentaires fermés

On sait les troubles qu’a suscité au PS l’accord donné par l’emblématique Jack Lang pour participer à la commission chargée de proposer des réformes institutionelles.

Pourtant le PS lui-même vient de proposer une réforme des institutions par la voix du député Didier Mathus. Ce dernier vient de demander au CSA de faire respecter par les media un équilibre des temps de parole réflétant l’équilibre des forces au Parlement.

Ce qui revient à dire que c’est le PS qui décidera du temps de parole de la majorité, puisque, si ce parti décide de se taire, la majorité sera obligée d’en faire autant pour respecter l’équilibre imaginé par le député Mathus. Inversement, si le PS se montre bavard, alors et alors seulement Nicolas Sarkozy pourra s’exprimer devant les caméras comme il le fait jusqu’à présent, c’est-à-dire à satiété.

JusMurmurandi pense que le député Mathus n’est pas allé assez loin dans sa proposition. Car la même logique qui interdit à la majorité de parler dès lors que l’opposition n’aurait rien à dire doit aussi interdire à la majorité de faire quoi que ce soit quand l’opposition n’a rien à opposer.

JusMurmurandi se demande quelles sanctions M. Mathus imagine si Nicolas Sarkozy ne se tait pas.

Etre envoyé au coin, comme un élève de maternelle trop bruyant?

Les menottes, comme un ivrogne qui fait trop de bruit au café?

Pourquoi pas, à bien y réfléchir, une bonne garde à vue policière pour le mettre à l’ombre pendant 48 heures?

Oui, mais là il pourrait y avoir confusion avec ce qui risque d’arriver à un autre Président, Jacques Chirac.

Bref, Didier Mathus vient inventer à l’encontre de Nicolas Sarkozy le délit de bavardage. Pour éviter d’être ainsi pénalisé, JusMurmurandi reste sans voix…

Le réchauffement franco-anglais contre le réchauffement climatique

juillet 22, 2007 on 2:30 | In Economie, Europe, France, International | Commentaires fermés

Dire que Français et Britanniques n’abordent pas la fiscalité par le même bout est une évidence. JusMurmurandi creuse en vain sa mémoire et celle de ses ordinateurs pour trouver la trace d’une convergence fiscale entre les 2 rives de la Manche.

Oui, mais voilà, 2 hommes nouveaux mènent ces 2 vieux pays. Nicolas Sarkozy et Gordon Brown. Et les voilà d’accord pour réduire la fiscalité sur des produits « verts », c’est-à-dire ceux dont la toxicité sur l’environnement serait limitée par rapport à d’autres produits concurrents.

On voit bien toute l’intelligence qu’il y a à lancer ces 2 pays à toute vitesse sur la voie de l’économie d’énergie, de la protection de l’environnement et des industries qui en profiteront. C’est en quelque sorte refaire ce que la France de Georges Pompidou avait si bien en construisant son parc de centrales nucléaires qui lui a évité de trop dépendre du pétrole.

Oui mais voilà, c’était trop beau. Là où même les Français et Britanniques convergent, Bruxelles diverge, et menace de s’opposer à ce plan qui risque d’induire, selon les Eurocrates, des distorsions de concurrence.

JusMurmurandi rappelle qu’il y a plusieurs types de distorsions de concurrence. Et qu’une distorsion qui ferait d’un état européen un compétiteur plus efficace dans l’époque qui s’annonce du pétrole à 100$ le baril serait une distorsion fort bienvenue. Cela pourrait compenser certaines distorsions concurrentielles dues à la sous-évaluation massive des monnaies chinoises ou américaines par exemple.
JusMurmurandi attend toujours que Bruxelles soutienne ses Etats-membres contre ces distorsions-là…

Ségolène fait des émules en Belgique

juillet 22, 2007 on 1:56 | In Europe, France, Incongruités, Insolite, International | Commentaires fermés

JusMurmurandi a relaté comment, pendant la campagne présidentielle, Ségolène a troublé certains électeurs socialistes en faisant chanter la Marseillaise à ses meetings.

Elle a fait un émule en la personne d’un certain Yves Leterme, homme politique, qui, quand un journaliste lui a demandé de chanter en direct son hymne national, a entamé une très ségolénienne Marseillaise. Le problème, c’est qu’Yves Leterme est belge, et qu’en toute logique, c’est la Brabançonne qu’il aurait dû entonner.

Lequel Leterme en a encore rajouté en se trompant sur la nature de l’évènement célébré par la Belgique le jour de sa fête nationale. Au moins n’a-t-il pas dit que c’était la prise de la Bastille.

Ceci serait anecdotique si Yves Leterme n’était le futur Premier Ministre belge, appelé par le roi à former un gouvernement.

Qui peut dire après ça que Ségolène a un problème de compétence qui l’empêche de prendre les rênes de la France?

Le sinistre de la justice

juillet 22, 2007 on 9:56 | In France, Incongruités | Commentaires fermés

Robert Badinter, ancien ministre de la Justice de François Mitterrand, livre une interview virulente dans un quotidien à paraître demain.

Il n’est même plus en train de critiquer une dérive de la 5ème République vers un régime présidentiel. Selon Badinter, il s’agirait carrément d’une république impériale…

Oublié le fait que le chef de l’Etat a mis en place un d’un comité d’étude sur les institutions avec des membres de la majorité comme de l’opposition.

Passé sous silence que seront donnés au Parlement les moyens de contrôler le budget de fonctionnement de l’Elysée.

Tout est bon pour faire feu de tous bois contre Sarkozy.

Quand on a été le ministre socialiste dont l’une des toutes premières tâches des trois premiers mois de mandat en 1981 a été de signer l’amnistie d’une ancienne cliente milliardaire en la personne de Christina von Opel, condamnée à cinq ans d’emprisonnement pour trafic de drogues,

Quand on a été le ministre qui a signé le décret d’amnistie des membres d’Action Directe qui ont par la suite lâchement assassiné le général Audran et Georges Besse dans des conditions de sauvagerie effroyable,
Quand on fait preuve d’une telle corruption intellectuelle, même si l’on a fait passer des lois emblématiques comme l’abolition de la peine de mort, M. Badinter, on n’est pas crédible.

JusMurmurandi ne vous salue pas.

Jacques a dit…

juillet 22, 2007 on 9:12 | In France, Incongruités | Commentaires fermés

Jacques Chirac, ancien président de la République, a été entendu cette semaine pour la première fois dans le cadre de l’enquête sur le financement du RPR dans les années 90.

Suivant les informations qui ont été rapportées, on a entendu :
que les règles de financement des partis politiques n’avaient pas été clairement définies avant une suite de mesures législatives à la fin des années 90 délimitant ce qui restait légal et ce qui sortait désormais du cadre autorisé,

que Jacques Chirac avait confié à des personnes de son entourage le soin de s’assurer que les financements obtenus était bien licites, notamment Alain Juppé ou Robert Galley, et que lui par conséquent ne faisait que survoler les choses d’une façon distante….

Chacun appréciera, en particulier « le meilleur d’entre nous », Alain Juppé, dont la carrière politique a pris un plomb dans l’aile certain à la suite de sa condamnation pour sa participation à ce délit.

Mais ce qui a véritablement interpellé JusMurmurandi, c’est la fameuse lettre signée de la main du maire de Paris de l’époque, Jacques Chirac donc, qui donne une promotion à une employée de la ville pour la récompenser de son bon travail au RPR.

Car ses propos sur ce courrier sont édifiants, même si, potentiellement, banals au sein de la classe politique.

« Il est évident, a-t-il dit sur PV, que je ne lisais que très rapidement ce type de documents qui m’étaient présentés dans des parapheurs. Je l’ai signée sans y prêter plus d’attention quant à son contenu. »

Donc M. Chirac explique qu’il engageait sa responsabilité au travers de sa signature sans plus de formalisme, contrôle ou vérification.

Cela rappelle à JusMurmurandi une anecdote amusante que l’on prête au Général de Gaulle.

Un préfet lui écrit, en dictant à une secrétaire comme le voulait la pratique à cette époque ; arrivé à la fin du courrier, il lui dit « mettez au vieux schnock la formule de politesse habituelle » ou quelque chose de similaire.

Au lieu d’obtempérer, la secrétaire en question retranscrivit la formule dictée verbatim.

On raconte que le préfet fut convoqué à l’Elysée et entendit le discours suivant du Général. « Que votre secrétaire soit une gourde, soit, mais lorsque vous signez un courrier qui vous est présenté, c’est votre responsabilité qui est engagée. » Et le préfet de se retrouver hors cadre ou en coopération culturelle dans quelque pays de cinquième zone.

Puisque Jacques Chirac, pour revenir au cas qui nous intéresse, prétend n’avoir été qu’une « caisse enregistreuse » en signant les parapheurs présentés sans y prêter d’attention, cela signifierait t il, en poussant le raisonnement jusqu’à l’absurde, que les électeurs parisiens ont en fait élu sa secrétaire ou, au mieux, son chef de cabinet ?

Un point c’est tout ?

juillet 21, 2007 on 4:38 | In France, Insolite | Commentaires fermés

JusMurmurandi a vu passer une information indiquant qu’un commerce de points de permis de conduire se serait mis en place sur internet.

Le principe est le suivant : ceux qui ont un permis « complet » et n’ont pas perdu de point pour cause d’infraction les mettent à la disposition de ceux qui ont écorné leur capital, moyennant finance.

Au lieu de donner ses coordonnées, la personne ayant commis par exemple un excès de vitesse met à la place celles de son « vendeur ».

Ces derniers vendent leurs informations personnelles ou celles de membres de leur famille.

Le prix de vente se situerait entre 250 et 2.600 Euro par point.

Les risques sont cependant substantiels, allant même jusqu’à des peines de prison.

Tandis que huit millions de points ont été retirés en 2006, le « chiffre d’affaires » généré par la vente de ces derniers s’élèverait à 30 millions d’Euro… par mois !
Qui a dit que les Français n’aiment pas le commerce ?

Qui s’y frotte s’y pique…

juillet 21, 2007 on 4:07 | In France, Incongruités | Commentaires fermés

Tandis que circule sur internet une information sur le très poupin porte parole de la ligue communiste révolutionnaire donnant par exemple des détails sur son union avec Stéphanie Chevrier qui appartient à la direction de la maison d’édition Flammarion, JusMurmurandi observe que la société Taser vient d’engager des poursuites pour diffamation à son encontre.

Le très médiatique facteur avait décrit le fonctionnement du pistolet et affirmé que cette arme réputée non létale avait déjà fait des dizaines de morts. « On parle de plus de 150 morts » indiquait il dans une interview télévisée.

Taser a demandé des preuves à Olivier Besancenot et par conséquent de donner les noms des victimes auxquelles il faisait référence.

Il en aurait été incapable, la société Taser indiquant qu’elles n’ont jamais existé.

La question devrait être examinée à huis clos en septembre prochain au tribunal de grande instance de Paris. Suivant les conclusions, notre révolutionnaire de salon pourrait être amené à comparaître devant les juges.

Certainement une première pour Besancenot, afin que, pour une fois, il soit amené à démontrer ce qu’il affirme ?

Face à la société Taser, la confrontation risque cette fois de ne pas manquer de piquant…

Les espoirs de la belle italienne s’envolent…

juillet 18, 2007 on 8:44 | In Economie, Europe | Commentaires fermés

Voilà un bel exemple de ce qui se passe dans le secteur concurrentiel lorsqu’une entreprise est désespérément sous performante par rapport à ses concurrentes.

Il y a maintenant sept mois, le gouvernement italien a ouvert les enchères afin de vendre sa participation dans la compagnie aérienne nationale Alitalia.

Un à un les enchérisseurs potentiels ont pris les jambes à leur cou, Air France, Aeroflot pour les étrangers, Air One pour les nationaux, tous ont détourné leur regard de la compagnie criblée de dettes, avec un réseau qui est l’ombre de ce qu’il était, une flotte d’appareils vieillissante et surtout des relations sociales d’un autre temps.

Combien de fois les personnels se sont ils mis en grève pendant ces sept mois ? A voir le « succès » de la mise en vente, cela a sans nul doute contribué à ce que le gouvernement italien, la queue (d’un avion ?) entre les jambes, retire Alitalia de la vente.

Que va t il se passer maintenant ? C’est bien la question que l’on se pose de l’autre côté des Alpes.

Combien de temps encore le contribuable italien va t il accepter de faire les fins de mois de cette compagnie qui va d’échec en échec ?
La France a elle aussi connu cela avec une Air France au bord du gouffre après la désastreuse gestion de l’un des frères Attali; réseau disproportionné, outils de gestion dépassés, personnels pléthoriques et non compétitifs, il a fallu d’âpres négociations avec Bruxelles, les syndicats et l’immense talent et les efforts d’un Christian Blanc pour redresser la barre de notre compagnie nationale, aujourd’hui privée (mais pas de capitaux, comme la belle italienne) et renforcée grâce à la fusion avec KLM.

Alors que le cours de son action s’envole, il en va de même pour les espoirs de vente pour Alitalia.

Que ceux qui en 2007 s’arc boutent sur des positions archaïques en prennent de la graine.

Car l’une des solutions qui s’offre aujourd’hui à Romano Prodi, c’est de couper les vivres à sa compagnie nationale, à laquelle il ne resterait que douze mois à vivre avec les ressources financières actuellement disponibles. Comme ce fut le cas avec Tony Blair qui laissa MG Rover disparaitre sans autre forme de procès avec ses dizaines de milliers de salariés en Grande Bretagne. Tout travailliste qu’il était.
Parce qu’un jour, lorsque cela devient un enjeu politique important, une décision « courageuse » d’arrêter des subventions sans fin à une entreprise sans avenir peut devenir une issue politique tant incontournable qu’inévitable pour soutenir la carrière d’un membre de gouvernement.

Et dans ce cas là, plus aucun archaïsme ne suffit à arrêter qui que ce soit.

Pour broyer autre chose que du noir au volant…

juillet 18, 2007 on 8:04 | In C'est ça, Paris?, France, Insolite | Commentaires fermés

La police suisse du canton de Fribourg a mis en place un système qui a retenu toute l’attention de JusMurmurandi.

Alors que les forces de l’ordre françaises multiplient les contrôles, que ce soit d’alcoolémie, de vitesse ou autre élément pouvant potentiellement perturber l’attention des conducteurs, rien,hélas, ne vient sanctionner les « bons élèves ».

La police fribourgeoise a elle décidé de sanctionner tant positivement que négativement en cette journée du 18 juillet.

C’est ainsi que tous ceux qui auront subi le contrôle et respecteront les règles du permis helvétique se verront offrir une plaque de chocolat.

Tandis que les automobilistes parisiens ne broient que du noir avec les obstacles de l’été (Paris plage etc.) qui font que la circulation de la capitale est devenue tout aussi mauvaise en période de grandes vacances que pendant le reste de l’année, les Fribourgeois, eux, ont aujourd’hui le choix entre le noir et le lait…

Jamais sans mon chien !

juillet 17, 2007 on 8:55 | In France, Incongruités | Commentaires fermés

Dans le domaine du contrôle, la créativité de l’homme est sans égale.

A la suite des tentatives d’attentat à Londres, de la voiture lancée contre l’aéroport écossais de Glasgow, le débat a été relancé en France sur la nécessité d’implanter des caméras comme au Royaume Uni, où chacun dispose en moyenne de 300 occasions par jour de se faire filmer par une caméra en circuit fermé.

Puis est sorti le rapport d’activité 2006 de la Commission Nationale pour l’Informatique et les Libertés, ou CNIL, qui expose que l’augmentation de l’activité a été de 570% en trois ans selon son Président Alex Türk.

Chacun sait que ces outils (vidéosurveillance, géo localisation etc.). ne peuvent servir que pour des actions « correctives » quand les attentats ont déjà été commis. Ils ne permettent pas d’actions dites « préventives » qui permettraient d’éviter les méfaits des terrorristes.

Pour cela il faut concentrer les efforts en amont, qui vont de l’éducation de nos enfants jusqu’à la sortie de conflits engagés sur des territoires étrangers (ex. guerre en Irak).

En revanche, la présence des ces moyens de contrôle non seulement permettent un suivi absolument contraire à la liberté d’aller et venir, et ce tant que nos sociétés restent des démocraties, relatives certes, mais surtout ouvriraient des perspectives véritablement terrifiantes en cas de virage policier voire même dictatorial.

C’est pourquoi JusMurmurandi est pour le renforcement des moyens de la CNIL, pour éviter un dérapage de type britannique sur le sol français.

Afin de terminer cet article grave sur une note humoristique, JusMurmurandi annonce la sortie d’un nouveau service destiné à suivre son chien à la trace, à l’aide d’une balise GPS…

S’il venait à se perdre, nous pourrions ainsi rapidement retrouver notre ami quadrupède…Une petite balise de 140 grammes autour du cou et le tour est joué, vous pouvez à chaque instant savoir où il se trouve.

Méditons tous la portée de ce nouveau produit, avant que nous mêmes ne soyons obligés d’en porter une, pour notre plus grand bien évidemment…

Pour votre bien, pour votre chien :
http://www.backhomegps.com/index.php

Le rapport d’activité 2006 de la CNIL :
http://www.cnil.fr/fileadmin/documents/La_CNIL/publications/CNIL-27erapport-2006.pdf

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