Un haut degré de confiance?

Un rapport émanant de 16 agences de renseignement américaines (16?) établit avec un haut degré de confiance que l’Iran aurait arrêté son programme de développement d’armes nucléaires en 2003. Et que celui-ci n’existerait donc pas plus que les « fameuses » armes de destruction massive qui ont « justifié » la désastreuse guerre menée par les Américains en Irak.
Si c’est le cas, quel degré de confiance faut-il avoir dans les raisonnements de la Maison Blanche et du Vice-Président Cheney en particulier qui voulaient des frappes militaires sur l’Iran pour forcer ce pays à arrêter un programme qui en fait l’est déjà depuis 4 ans?

Ou peut-être est-ce que la Maison Blanche n’a pas un haut degré de confiance dans ces 16 agences de renseignement, qui ont si singulièrement échoué à détecter les prémisses du 11 septembre? Qui faut-il croire, la Maison Blanche ou les agences de renseignement US?
La seule chose que JusMurmurandi peut affirmer dans ce marécage de fausses informations, de mensonges et de manipulations à l’échelle de guerres mondiales, c’est que dans moins d’un an auront lieu les élections présidentielles américaines, et qu’avec elles, l’équipe Bush-Cheney devra céder la place à ses successeurs. Et ceci, JusMurmurandi l’affirme avec un haut degré de confiance. Il faut dire que ce renseignement n’est pas le fruit de l’incessant labeur et de la collaboration de 16 agences.

Pitié, pas de SMIC!

Dans le pays, la création d’un salaire minimum donne des sueurs froides aux entreprises. Déjà, le fait d’avoir instauré un minimum pour les facteurs a causé un premier licenciement pour de plus de 1.000 personnes, mais plus de 20.000 emplois de facteurs sont menacés. Et le patronat monte au créneau, indiquant que la généralisation d’un salaire minimum interprofessionnel entraînerait jusqu’à 5.000.000 de licenciements. Vous avez bien lu, 5 millions.

Vous savez déjà qu’il ne s’agit pas de la France, où le SMIG, devenu SMIC, est une réalité depuis des décennies.

S’agirait-il de la Chine, de l’Inde, ou d’un autre pays à bas coût, terrifié à l’idée que tout renchérissement du travail fasse fuir un travail qui ne vient chez eux que pour son coût modéré? Eh bien non.

S’agirait-il des USA ou de la Grande-Bretagne, où le débat sur le salaire minimum anime périodiquement la classe politique, mais où, de toute façon, il est tellement bas qu’il n’impose aucune réelle contrainte? Eh bien non.

S’agirait-il d’un pays où les salaires sont imposés par l’Etat, court-circuitant toute possibilité d’un dialogue social dans lequel la France voit une sorte de Graal des pays avancés? Eh bien non.

Le pays en question est un pays européen donné en exemple à la France. Exemple de dialogue social efficace. Exemple de modèle social protecteur, et de capitalisme à visage humain.

Qui, en plus, peut se vanter d’avoir un taux de croissance plus élevé que le nôtre, et un commerce extérieur ultra-excédentaire, alors que le nôtre est ultra-déficitaire.

JusMurmurandi entend d’ici les objections, à savoir que celui qui est pris comme exemple, comme souvent, est un petit pays scandinave très performant, mais pas véritablement comparable. Pourtant le chiffre de 5 millions d’emplois menacés est un indice…

Ce pays qui ne veut à aucun prix d’un SMIC, c’est l’Allemagne.

Vérité de ce côté du Rhin, mensonge au-delà ?

Ou signe qu’il serait temps de remettre en cause certaines vaches sacrées?

Delanoë recrute un acteur et propose un remède de cheval.

Philippe Torreton est un comédien de grand talent. Il a reçu le César de meilleur acteur en 1997 pour son personnage de Capitaine Conan. Il a notamment donné une remarquable interprétation de Richard III dans la pièce éponyme de Shakespeare.

Il a véritablement incarné le roi sanguinaire, dont les folies conduisent à la chute de son pouvoir.

Au moment de l’effondrement final, Richard III, pour tenter de se sauver, lance cette formule célèbre, proposant une sorte d’échange désespéré: « Mon royaume pour un cheval! »
Le même Philippe Torreton va faire partie des candidats à l’élection municipale à Paris sur les listes de Bertrand Delanoë.

Loin de JusMurmurandi toute comparaison entre les personnages interprétés par Torreton, tel Richard III ou les Rois Maudits et le monarchique Maire de Paris. Ou toute idée que le Maire, friand de spectacles, veut que Torreton l’aide à parfaire son théâtre.

Non, ce qui justifie l »inclusion du comédien dans l’équipe de Bertand Delanoë, c’est certainement cette apostrophe « Mon royaume pour un cheval! »

Elle montre que Torreton sait qu’on ne plus circuler en voiture à Paris.

Chavez, Pinochet, même combat!

Il y a des votes qu’il vaut mieux savoir ne pas organiser. Surtout quand ils ne sont pas indispensables. Ou pas urgents.

Tous se souviennent du referendum de 1969 qui poussa De Gaulle à partir. Du référendum sur la Constitution européenne dont la perte coûta cher à Chirac et à Hollande. Des élections législatives anticipées de 1997, dont la perte valut à Chirac 5 ans de cohabitation.

Aujoud’hui, c’est le vénézuelien Hugo Chavez qui doit se mordre les doigts d’avoir organisé un referendum en forme de plébiscite, car il l’a perdu. Il doit s’en mordre d’autant plus les doigts que rien n’était urgent, vu que son mandat de Président court jusqu’à 2012.

En fait, le referendum auquel celui de Chavez ressemble le plus a eu lieu le 5 octobre 1988. Il portait, lui aussi, sur l’extension des mandats présidentiels. Il a eu lui aussi lieu en Amérique latine. Il a lui aussi été perdu.

Qui est cet aîné dans les pas duquel Chavez met ses pieds, lui dont l’insulte favorite est « fasciste »?

Le général chilien Augusto Pinochet.

Chavez devrait admettre que lui et Pinochet ont encore un autre point commun:

Betancourt, Bin Laden, Galileo et l’argent de l’Union Européenne

Ou suis-je? D’où viens-je? Où vais-je? Dans quel état j’erre?

Les réponses à ces questions, aussi vieilles que l’Humanité, l’Union Européenne pense les avoir trouvées. Ou plus exactement avoir mis en place la machine à répondre avec Galileo. C’est une constellation de satellites qui va rivaliser avec les système américain GPS pour offrir des services de géolocalisation.

Alors que le premier usage de l’Espace était de voir ce qui était caché avec des satellites espions truffés de toutes sortes de caméras , il s’agit maintenant pour chacun d’utiliser des satellites pour aller là où il veut.
Dit autrement, les premiers satellites auraient dû pemettre de trouver Osama Bin Laden ou Ingrid Betancourt. Et quand on connaît l’incroyable précision de ces systèmes, aujourd’hui capables de lire depuis l’Espace la marque d’un cigarettier sur un paquet de blondes, on se demande comment ces 2 objectifs n’ont pas encore été atteints.

Galileo, au contraire, peut permettre à Al Quaeda et aux FARC de naviguer comme ils veulent dans les montagnes du Waziristan et la jungle colombienne.

JusMurmurandi salue cet incontestable progrès.

PS. Galileo sera payant, alors que GPS est gratuit. On se demande ce qui pourra pousser les utlisateurs de GPS à changer. Dommage, cela aurait aurait pu donner, enfin, un sens à la phrase « faire payer les terroristes ».

Michel Sapin et le Père Noël

Michel Sapin croit au Père Noël. Il se déclare en effet très déçu que « Les 45 minutes d’intervention du président n’auront pas rapporté un seul euro à un seul Français ». Comme si les Français eussent du se réveiller ce matin avec un cadeau présidentiel dans leurs souliers au pied de la cheminée.

Il ajoute: « Depuis six ans, l’UMP n’a en effet eu de cesse de réduire à néant les 35 heures sans que cela soit suivi d’effets sur l’emploi et le pouvoir d’achat »

JusMurmurandi se demande comment un ancien Ministre des Finances peut imaginer qu’une émission de télévision pourrait rapporter de l’argent aux Français. Pense-t-il que l’Etat créé de l’argent à distribuer selon le bon plaisir présidentiel ?

Imagine-t-il que quoi que ce soit puisse être distribué qui n’ait pas d’abord été gagné ?

Croit-il les Français assez stupides pour avaler de pareils bobards? Se croit-il à « La Roue de la Fortune » et confond-il Nicolas Sarkozy avec sa présentatrice, Victoria Silvstedt ?

JusMurmurandi offre à l’ancien Ministre un cadeau. Un cadeau de Noël bien sûr, vu la saison, tiré du journal « les Echos » d’hier:

Le nombre de demandeurs d’emploi s’est réduit de 23.000 (­ 1,2 %), selon les données publiées hier par le ministère de l’Emploi, portant la baisse à 10% sur un an.

Michel Sapin…de Noël Victoria Silvstedt

Président de la République en France, juif en Algérie ???

Mohammed Cherif Abbes, ministre algérien des Anciens Combattants vient de donner un interview au journal El Khabar, où il dit que Nicolas Sarkozy, d’origine juive par sa mère, a été porté au pouvoir par le lobby juif, lequel a le monopole de l’industrie française.

Et d’ajouter que la visite d’Enrico Macias est une provocation.

Que doit faire le Président Sarkozy ? Mettre en avant ses valeurs et claquer le bec du sinistre individu ?

Mettre en avant les intérêts commerciaux et financiers immédiats de la France et se laisser rudoyer et insulter au nom des contrats ?

Organiser une rencontre entre ce triste sire et Rama Yade pour qu’elle lui parle des droits de l’homme en Algérie, pays où, dans les années 90, la guerre civile à vu les Algériens s’entretuer et faire 300.000 morts qu’il leur est difficile de reprocher à la France ?

Car il faut d’abord rappeler que le ministre des Anciens combattants en Algérie, c’est le ministre qui représente ceux qui ont combattu la France…

Ce soir, le Chef de l’Etat a déclaré avoir eu un entretien avec le Président algérien, Abdelaziz Bouteflika, au cours duquel celui ci l’a assuré qu’il serait accueilli en ami lors du voyage prévu début décembre.

Bouteflika a également dit que les propos tenus par son ministre, n’ayant pas qualité à s’exprimer sur les affaires étrangères de l’Algérie, n’engageaient que lui….

Bien piètre excuse, et l’on aurait attendu, légitimement, que Bouteflika le limoge, à tout le moins.

Que n’aurait on pas entendu, si cela avait été un ministre français qui avait prononcé des propos d’une comparable gravité sur l’Algérie ???

Mais c’est oublier les problèmes qui rongent l’Algérie, à peine sortie de sa guerre civile avec le GIA.

Autrefois grenier de la France, elle est aujourd’hui importatrice céréalière, se contentant d’exporter son gaz et son pétrole…

Comment le Maroc et la Tunisie, au climat voisin mais aux ressources naturelles incomparablement inférieures, ont ils réussi à construire une industrie touristique solide, là où l’Algérie a totalement échoué, si tant est qu’elle n’ait jamais essayé…

JusMurmurandi voudrait donc rappeler au président Bouteflika qu’il ferait bien de ménager Nicolas Sarkozy ; en effet, le président algérien, venu en France pour se faire soigner lors du mandat de Jacques Chirac, devrait se souvenir que d’aller en France pour des soins n’est pas un luxe.

Un de ses prédécesseurs, Houari Boumediene, avait préféré faire appel aux médecins soviétiques. Parti malade à Moscou, il en rentrera mourant….

L’emploi fictif le plus condamnable?

L’ex-président Jacques Chirac a été mis en examen pour des emplois fictifs. Des chargés de mission de la Ville de Paris qui auraient travaillé à des tâches sans rapport avec la municipalité qui payait leurs salaires.

Sur un tout autre plan, l’actuel président Nicolas Sarkozy mène sa présidence à bride abattue. Le catalogue des réformes déjà votées en 6 mois a de quoi épuiser. Et celles entreprises ou à l’étude donner le tournis. Mais les réformes ne sont pas le seul terrain d’activité du Président. Dans un étonnant et tragique remake de 2005, 2 jeunes de banlieue sont morts dans un accident automobile avec une voiture de police. Et Villiers-le-Bel s’est embrasé comme Clichy-sous-Bois il y a 2 ans.

La différence, c’est que cette fois-ci le Président a annoncé que, sitôt son retour de Chine, il ira au chevet d’un commissaire de police grièvement blessé, puis recevra les familles des 2 jeunes morts. Dont les familles déclarent apprécier l’attention et le geste présidentiel. Immédiatement la tension baisse, et les 2 dernières nuits voient une forte diminution de la violence, aidée aussi par un déploiement massif de forces de police.
Si le geste présidentiel est un acte capable de remettre le calme, comment se fait-il que son prédécesseur, à l’Elysée pendant 12 ans, ne l’ait pas accompli?
La même question se pose pour toutes les réformes qu’il n’a pas faites en 12 ans, pourtant élu par le même électorat que Nicolas Sarkozy, avec les mêmes aspirations. Ou était-il au lieu de monter au front? Que faisait-il au lieu de faire son travail?

Et si les juges avaient tort de ne s’intéresser qu’aux emplois fictifs de chargés de mission?

Car JusMurmurandi pense que l’emploi fictif le plus condamnable, et celui pour lequel l’Histoire demandera compte à Jacques Chirac, c’est celui de Président de la République.

Jacques Chirac félicitant des lutteurs de sumo, une de ses grandes passions.

Vous avez dit « bouclier »?

Non, il ne s’agit pas des boucliers des CRS déployés en masse à Villiers-le-Bel. Encore que…
Il ne s’agit pas non plus du célèbre bouclier sur lequel se tient majestueusement Abraracourcix, chef des irréductibles gaulois, et sur lequel il se rend régulièrement ridicule pour avoir fait demi-tour pendant que ses porteurs en font autant, ce qui le remet face aux problèmes auxquels il croyait tourner le dos. Encore que…
Non, le bouclier est le dernier terme à la mode chez les politiques. Après le bouclier fiscal et les propositions de bouclier sanitaire, voici que le PS invente le bouclier logement. Un mécanisme par lequel aucun foyer ne consacrera plus de 25% de son revenu au loyer.

Voilà un objectif admirable, auquel il serait incompréhensible de ne pas souscrire. De même que la gratuité totale des soins, la prise en charge intégrale de la vieillesse, la réduction de tous les impôts et taxes, et, tant qu’à faire la baisse de tous les prix aussi.

Plus sérieusement, ce que le PS propose aboutirait à ce que l’Etat paye en lieu et place des locataires.

C’est une formule que l’on connaît bien, vu qu’elle a été essayée en grandeur nature dans les pays communistes, et on connait la suite.

Non seulement l’Etat impécunieux n’a pas l’argent pour ce faire, mais cela déresponsabiliserait les locataires, avec toutes les conséquences négatives sur l’entretien des immeubles. Et notamment dans les banlieues où les boucliers déployés sont ceux des CRS.
Mais on peut comprendre la proposition du PS, qui verrait ainsi la puissance publique attribuer les logements, et on sait combien les élus socialistes sont friands de ce privilège clientéliste, Bertrand Delanoë en tête.

 Sauf qu’il faut se demander pourquoi ce même BD ne fait rien pour se mettre en comformité avec la loi dans le domaine du minimum de logements sociaux à Paris, s’il est si motivé par ce sujet.

Non, le principal inconvénient du bouclier logement est ailleurs.

 Qui peut imaginer le Français moyen pris entre, vers le haut, le bouclier fiscal qui plafonne ses impôts, qui, sinon, l’écraseraient, et, vers le bas, le bouclier logement qui sert de couvercle à la cocotte-minute des loyers, qui, sinon, exploserait?

Tout simplement, pris entre ces 2 boucliers, le Français serait écrasé…

iPhone, Tazer ou Tonfa ?

Les banlieues sont en feu, à la suite du tragique accident de la circulation de Villiers-le-Bel. De gros renforts de CRS affrontent les bandes de jeunes casseurs. A la main, leur célèbre tonfa, ce long bâton fait pour taper.

Une autre possibilité serait d’utiliser les tout aussi célèbres Tazer, ce pistolet à décharge électrique paralysante. Sauf que, petit problème, il semble bien qu’un voyageur polonais perdu dans un aéroport canadien soit mort après 2 décharges.

Face à ces 2 armes, JusMurmurandi voudrait en proposer une beaucoup plus efficace, dont l’introduction ramènerait à coup sûr le calme dans toutes les banlieues: l’iPhone, le si élégant téléphone mobile Apple, qui doit être introduit sur le marché français cette semaine par Orange.

Comme les casseurs de banlieue sont friands de tous les fruits de la société de consommation, et en particuliers de tous les gadgets modernes, et plus encore s’ils n’ont pas à les payer, JusMurmurmurandi propose de leur offrir à chacun un iPhone en échange du retour au calme immédiat.

Cela leur permettra de télécharger toute la musique rap et techno qu’ils veulent directement sur Internet sans passer par un ordinateur. Il épatera aussi les copines avec son interface utilisateur tactile et ses écrans 3D. Sans parler de ses capacités en vidéo pour visionner les clips.

A tout prendre, cela coutera moins cher à la collectivité d’en offrir un à chacun que de subir les dégats de multiples nuits d’émeute, qui se montent déjà à un commissariat, un supermarché, de nombreuses boutiques et des dizaines de voitures. Sans compter le coût des blessés pour la Sécu.

Vous me direz: c’est immoral de donner aux casseurs des produits faits pour être vendus aux honnêtes citoyens.

Compte tenu des tarifs très élevés prévus par Orange, il faut au contraire se demander si l’opérateur ne sera pas heureux de trouver des clients qui ne discutent pas les prix…

Tonfa Tazer iPhone

La bulle qui monte, qui monte, qui monte…

Une nouvelle bulle est en train d’éclater. Le prix de l’éthanol américain est tombé de $2,20/l à $1,50/l. Quand dans le même temps le prix du maïs utilisé pour le produire augmente fortement, la rentabilité s’effondre, et le statut des usines de production passe quasi-instantanément d’investissement-miracle à celui d’éléphant blanc. En particulier quand on sait qu’aux 125 usines en cours de fonctionnement vont s’ajouter 85 usines en cours de construction, alors même que l’offre dépasse déjà la demande de 60%.
Une fois de plus des investisseurs se sont pris, cette fois-ci au sens propre, pour les rois du pétrole. Et une fois de plus ils vont apprendre que les arbres ne grimpent pas jusqu’au ciel.

Conséquence: les prix des terres arables, qui avaient flambé, vont retomber, entrainant avec eux ceux des produits agricoles dont les hausses choquent les consommateurs. Et les capitaux des investisseurs imprudents se sont réduits en cendres. Fort heureusement, ces 2 types de combustion n’entraînent aucun effet négatif sur le réchauffement climatique.

Il existe une théorie qui dit qu’aujourd’hui le trop grand flux de capitaux disponibles rend irrémédiable que ces capitaux, en se portant massivement sur toute opportunité d’investissement causent ainsi une bulle après l’autre. Ainsi la bulle du prix des matières premières serait largement due à l’effet des fonds spéculatifs, sans lesquels le pétrole serait à 60$ et non à 100$.

Mais l’histoire montre que tout ce qui est monté sans cause sérieuse retombe brutalement, entrainant dans sa chute les espoirs de ceux qui y avaient naïvement cru. Et que les seuls qui en tirent du profit sont les initiateurs du mouvement qui entrainent les autres avant de se retirer prudemment.

Tiens, à bien regarder le dernier paragraphe, un lecteur pourrait penser que JusMurmurandi vient de parler des mouvements de grèves, et notamment de celles qui agitent les universités et lycées…

La malédiction de Saddam Hussein

On se souvient de cette scène épique des Rois Maudits, célébrissime roman de Maurice Druon. Jacques de Molay, grand-maître de l’ordre des templiers est sur le bûcher, et il prophétise qu’avant un an le roi de France, son sénéchal et le pape le suivront dans la mort.
Saddam Hussein a lui aussi été exécuté.

Et tout ceux qui l’ont délogé de sa place de dictateur tombent les uns après les autres.

Silvio Berlusconi a été le premier à partir, battu aux élections.

Puis Tony Blair, devenu gravement impopulaire à cause de la guerre en Irak, a été poussé dehors par son propre parti.

George Bush a déjà perdu le contrôle des 2 chambres législatives, perdu sa popularité et sa crédibilité, avant de perdre son poste après les élections qui auront lieu dans un an.

On pourrait ajouter que José-Maria Aznar a vu son successeur désigné (il ne se représentait pas), Mariano Rajoy, battu en Espagne contre toute attente.

Et le pouvoir polonais a lui aussi changé de mains.
Aujourd’hui c’est l’australien John Howard, chassé après 11 ans au pouvoir.

Bien sûr, on peut dire que tout ceci n’a rien à voir avec le fantôme du sanguinaire Saddam, et qu’à condition d’attendre assez longtemps, tout politicien démocrate est sûr de quitter la scène.

Mais on peut dire aussi qu’à bien y regarder, les américains sont en train de perdre la guerre d’Irak, et, au-delà, beaucoup plus gros encore, compte tenu de la perte de leur influence dans de nombreux endroits du monde.

Le prix du pétrole est à près de 100 dollars, niveau qu’il n’atteindrait pas si le pétrole irakien coulait comme avant la seconde guerre.

Même si Saddam était le boucher de son peuple, la situation après lui n’est pas forcément meilleure, que ce soit en termes économiques ou en termes de mort de civils innocents.
Les recherches ont montré que les armes de destruction massive censément possédées par le régime irakien et prétexte de la guerre n’existaient pas.

En fait, c’est tout l’Irak qui est devenu une arme de destruction massive. L’ombre de Saddam mort est plus grande encore que celle du dictateur vivant.

Affaires Chirac: quand l’examen est de mise

Aujourd’hui l’ex-Président Jacques Chirac a été mis en examen. Cela a du être particulièrement difficile pour lui, dont la carrière a beaucoup plus été marquée par des concours que par des examens.

D’abord les concours de sciences Politiques et de l’ENA, puis une carrière remplies d’élections, certaines perdues, certaines gagnées, qui furent autant de concours. Mais a-t-on jamais vu un juge mettre quelqu’un en concours?

Toujours est-il que cette mise en examen est une première pour un ex-Président. Les prédécesseurs de Jacques Chirac ont, eux, été mis à l’honneur (de Gaulle), mis en bière (Pompidou), mis en conserve (Giscard d’Estaing), et re-mis en bière (Mitterrand).

Mais de toute façon, nul ne devrait être surpris de cette mise en examen d’un homme qui, en tant que Président, a toujours milité pour le dialogue des cultures et les peuples premiers.

Or, par rapport aux moeurs politiques actuelles, avoir rémunéré des gens à la Mairie de Paris des gens qui n’y travaillaient pas, si on en croit l’accusation, c’est effectivement primitif, même pour le premier des Français.

Et on peut imaginer la difficulté de dialoguer entre l’ex-Président, qui invoque des moeurs politiques primitives, et le juge qui se croit à l’époque de la transparence mondialisée.

Le moment de vérité viendra après la mise en examen (ou les mises en examen, puisqu’il apparait qu’il pourrait y en avoir jusqu’à 4).

La mise en difficulté, après l’échec du dialogue des cultures.

La mise en accusation, quand il sera cité à comparaitre en correctionnelle.

Puis, peut-être, l’impensable. La mise en prison…

La cité des Etoiles

C’est le nom du centre russe de formation des cosmonautes, à proximité de Moscou. Moscou, c’est aussi la cité des étoiles d’un autre genre, les danseuses étoile du célébrissime ballet du Théâtre du Bolchoi.

Mais ici, il s’agit encore d’autres étoiles, celles du Guide Michelin. Celui-ci vient de sortir pour le Japon, et ô énorme surprise, les restaurants de la ville de Tokyo sont gratifiés d’un total d’étoiles, 191, qui non seulement lui vaut la première place au monde, mais est quasiment le double du total de Paris, 94, précédemment N°1.

Que faut-il en déduire? Que l’on peut admirablement manger à Tokyo? Indiscutablement. Qu’un autre fleuron de la culture occidentale se déplace en Orient. C’est une évidence.

Mais JusMurmurandi estime que, s’il s’était agi de récompenser la cuisine électorale, le Président Sarkozy, vu la façon dont il a accomodé l’opposition en général et le parti socialiste en particulier eût eu à lui seul plus d’étoiles que la Chine et le Japon réunis.

Et que les syndicats français, qui empêchent par leur grève minoritaire et impopulaire la France de fonctionner normalement, sont de vrais gâte-sauce.

Perles de grève – 3

Au grand jury de la radio préférée des Français, Francois Hollande dénonce les occasions perdues pour que soit mis fin au conflit des régimes spéciaux.

Pourquoi les négociations ne s’ouvriront elles que mercredi s’insurge le premier secrétaire du parti socialiste. « Il y a eu des occasions qui ont été perdues entre le 18 octobre et le 13 novembre.

François Hollande fait bien de ne pas préciser l’année. Car cette faillite des régimes spéciaux, tout le monde la connait depuis de longues années.

En particulier, que faisait le PS lorsqu’il fut au gouvernement durant cinq longues années entre 1997 et 2002 ? Ce ne sont pas les occasions ratées sur un mois, à peine, dont parle JusMurmurandi, mais de cinq longues années.

Cinq longues années durant lesquelles aucune réforme du régime des retraites ne fut même esquissée par Lionel Jospin.

Uniquement des rapports et autres livres blancs recommandant toujours la même chose, tout occupé qu’était ce gouvernement à mettre en place cette usine à gaz destructrice d’emplois qu’étaient les 35 heures.
Mais il est tout de même un point sur lequel JusMurmurandi rejoint François Hollande, celui des occasions perdues. En l’occurrence ici de se taire.