Sarkozy Président du PSG pour lutter contre le racisme et la violence urbaine!

avril 1, 2008 on 10:43 | In C'est ça, Paris?, France, Incongruités, Insolite | Commentaires fermés

La dernière finale de la Coupe de la Ligue de football a vu des « supporters » du Paris Saint-Germain déployer une bannière gravement insultante pour les adversaires lensois. Ceci s’est fait en présence, c’était une première, du Président Nicolas Sarkozy, grand amateur de football et supporter lui aussi du PSG.

Au-delà des déclarations un peu prévisibles sur le rejet nécessaire du racisme et sur les sanctions qui seront prises après une enquête policière qui sera menée grâce aux images des caméras de surveillance, JusMurmurandi vous dévoile en exclusivité un scoop: Nicolas Sarkozy s’apprête à devenir Président du PSG. Ceci pour plusieurs raisons.

D’abord parce que c’est un de ses vieux rêves, et que à quoi bon être Président de la République, si cela ne permet pas [aussi] de se faire des petits plaisirs?

Ensuite, parce qu’il faut bien dire qu’Alain Cayzac, président actuel, n’a pas formidablement réussi sur le plan sportif puisque le PSG est aujourd’hui 19e du championnat de France de 1e division et risque des descendre en 2e division l’année prochaine.

De plus, les amitiés de Nicolas Sarkozy avec certains des patrons les plus puissants de France le mettent dans une excellente position pour trouver des sponsors généreux, ce qui est indispensable à un club qui veut réussir dans le football.

Sous-produit utile, ce poste permettra à Nicolas Sarkozy de « marquer à la culotte » celui qui est bel et bien son opposant N°1 au PS, le maire de Paris, Bertrand Delanoë.

Enfin, et c’est sa motivation principale, les supporters du PSG sont reconnus comme les pires de France en matière de violence, sans compter le racisme de samedi dernier. Etre président de ce club, c’est donc se confronter en première ligne à ces phénomènes de violence urbaine qui ont nécessité selon le candidat Sarkozy un « plan Marshall pour les banlieues ».

Même si JusMurmurandi respecte le courage du Président qui, avec un tel poste, s’expose éventuellement à des déconvenues sportives fâcheuses pour son image, ce mélange de genres pose des questions qui ne peuvent pas rester sans réponses:

- en cas de présence du Premier Ministre, lui aussi amateur de sport, à une finale que jouerait le PSG, comment devra se comporter François Fillon pour rester « neutre » entre les 2 clubs, dont celui de son chef ?

- en cas de victoire du PSG, le Président se remettra-t-il la coupe à lui-même ?

- en cas de faute d’arbitrage favorable au PSG, comment ne pas penser que le poids du Président aura pu influer sur la décision de l’arbitre ?

- en cas d’excès verbal (ou autre) du Président, sera-t-il protégé d’un carton jaune, rouge, ou d’une amende par l’immunité due à sa fonction ?

Bref, on le voit, cette nouvelle et novatrice décision du Président suscite de nombreuses questions; JusMurmurandi ne manquera pas de s’y intéresser de près. 

Sarkozy supporter du PSG

France, pays où le béton prend plus vite que la justice ne se rend ?

mars 30, 2008 on 11:54 | In Best of, Economie, France, Incongruités | Commentaires fermés

Aujourd’hui est une date importante.

Après quatre ans de réflexion, d’études et de travaux, Aéroports de Paris va finalement rouvrir l’aérogare E du deuxième aéroport de Roissy.

Terminal, E le fut en effet il y a quatre ans, en particulier pour ceux qui reçurent la voute sur la tronche.

Combien de victimes furent ils/elles ? On ne le sait trop tant tout ce qui touche à cet effondrement fut couvert d’une chape bien plus efficace que celle mise au point par les concepteurs de l’aérogare.

Donc, disions nous, après avoir rasé la jetée E mieux que Bic, Gillette ou Wilkinson, Aéroport de Paris accueille à nouveau des passagers aujourd’hui. A moins que ce ne soit des pigeons, car entre temps, les surfaces commerciales ont augmenté de 50% par rapport à l’aérogare inauguré il y a quatre ans.

Avidité au gain, cupidité débridée ? Cher lecteur, nous vous laissons seul juge, à la lumière des articles que nous avons déjà publiés sur l’augmentation de la redevance exigée par le monopole ADP sur ses clients prisonniers.

En attendant, ADP a encore moins d’excuse pour que les passagers arrivant sur la plate forme de Roissy ne soient pas en contact direct avec l’aérogare et soient obligés à poireauter le temps qu’un bus arrive au pied de l’avion pour les chercher (vous comprenez, pour les longs courriers en particulier, on ne sait que sept, dix ou douze heures à l’avance quand l’avion va se poser, alors acheminer un bus à temps, cela doit être au dessus de leurs moyens….). A l’heure où la presse française se gargarise des difficultés de démarrage de l’aérogare 5 de Heathrow, JusMurmurandi estime qu’il est bon de faire preuve d’un tant soit peu de modestie, voire d’humilité.

Mais ce qui dérange vraiment JusMurmurandi, c’est que quatre ans ont donc passé, que le béton, on l’espère, aura pris de manière définitive…mais de justice, nenni.

Personne, ni morale ni physique, n’est mis en examen, comme si maintenant qu’il a été reconstruit, l’aérogare ne s’était jamais brisé….on attend les premières conclusions pour la fin du mois. Donc demain????

Sans doute est-ce du béton à prise rapide qui aura été employé, expliquant la lenteur (relative) de la place Vendôme….

Mais pour qui nous prend on???

Le Princen

mars 26, 2008 on 4:07 | In France, Incongruités | Commentaires fermés

Non il ne s’agit pas de la mouture version troisième millénaire du célèbre livre de Nicolas Machiavel, mais de Nicolas Princen, récemment venu épauler l’équipe de communication de l’Elysée en tant que « chargé de mission internet ».

Et le choeur des vierges d’agiter les drapeaux rouges du danger imminent, parce que Sarkozy va vouloir museler le web etc. etc.

A ce sujet, JusMurmurandi voudrait faire deux rappels.

Tout d’abord en ce qui concerne la presse écrite.

Au début de son mandat, et cela ne s’est pas véritablement calmé depuis d’ailleurs, nombreux ont été ceux qui se sont évertués à vouloir faire passer le Président de la République pour un censeur de la liberté de la presse.

Citons par exemple l’Express, journal de grande diffusion qui n’hésitait pas à titrer en ce sens.

L’Express, toujours lui, titrait il y a quelques semaines encore, « Qu’est ce qu’il mijote? » en se référant à ce qui se passerait après les élections municipales.

Le Point, autre hebdomadaire de grande diffusion, avait des titres du même acabit.

Si JusMurmurandi cite Le Point ou l’Express, c’est pour ne pas citer le Nouvel Observateur ou encore Marianne, qui sont tellement ouvertement dans l’opposition présidentielle qu’il n’est pas la peine d’en parler tellement celle-ci est violente.

A croire que tel Juppé, Sarkozy aurait dans ses cartons de revoir la convention collective des journalistes, avec tous ses avantages fiscaux ou sociaux qu’un seul article ne suffirait pas à citer.

Que se passe-t-il en réalité après les municipales? La même chose qu’avant en ce qui concerne le gouvernement. La poursuite des réformes.

Visiblement cela agace la presse, qui semble à l’unisson avec un Pierre Moscovici du PS en mal de catastrophe et de poste de premier secrétaire qui déclare maintenant que l’apocalypse, la vraie (pas la TVA sociale, pas la fin de l’ouverture, pas non plus la rigueur, l’apocalypse on vous dit !) ce sera en janvier 2009 après la fin de la présidence de l’Union Européenne de la France.

Soit. Qui vivra, verra.

Ce qui amène JusMurmurandi à son deuxième rappel.

Qu’il y a bien eu un Président qui a usé et abusé de son pouvoir pour savoir entendre et écouter. Cela s’appelait les écoutes de l’Elysée, pendant les mandats de François Mitterrand. Et dans le plus grand silence médiatique.

Où était le choeur des vierges qui brame et qui décrie? Vous l’avez compris, nulle part.

Comme si l’actuel quinquennat était l’occasion pour la presse de tenter d’expier ses turpitudes, ses lâchetés, ses veuleries passées.

ll est temps que la presse française se rappelle que sa mission première est l’information; l’opinion, cela ne vient qu’après.

Et c’est en option.

Drame de l’humanitaire? Une nouvelle Arche de Zoë?

mars 26, 2008 on 12:59 | In France, Incongruités | 1 Comment

Drame sur l’autoroute A 9. Un minibus chargé de passagers traverse la barrière de sécurité et percute sur l’autre voie 2 véhicules venant en sens inverse. Bilan catastrophique: 7 morts, 4 blessés graves.

Pourquoi JusMurmurandi s’intéresse-t-il à un accident de la route? Parce que le chauffeur du minibus était en état d’ivresse (2 fois le taux légal) et qu’il n’avait pas le permis de conduire? Non.

Parce que le minibus appartenait à la communauté d’Emmaüs, fondée par l’abbé Pierre. Laquelle communauté a déclaré que le chauffeur était à la fois confirmé et un habitué des pareilles excursions.

JusMurmurandi serait curieux de comparer les réactions, très mesurées, attristées, compassionnelles, à ce drame, à ce qu’elle eussent été si le propriétaire du véhicule avait été non pas l’humanitaire Emmaüs, mais, disons, le pétrolier Total tant vilipendé pour l’Erika, dont le naufrage n’a quand même pas fait 7 morts. Ou encore Henri Paul, chauffeur de Mohamed Al Fayed au service de la princesse Diana, et dont l’alcoolémie avait elle aussi atteint des sommets.

Selon que vous serez puissant ou misérable, disait La Fontaine, les jugements de cour vous rendront blanc ou noir. A cette aune-là, Emmaüs est manifestement plus blanc (comme l’aube de l’abbé Pierre) que noir, comme le pétrole de Total.

Dans l’affaire de l’Arche de Zoë, on a tant dit que l’humanitaire n’excusait pas tout et n’importe quoi. N’est-ce pas une (triste) occasion de voir si cela s’applique aussi aux gentils enfants de l’abbé bien-aimé? Lesquels enfants, au nom du droit commun devraient se retrouver en correctionnelle pour le défaut de permis de conduire et au civil pour indemniser les familles des victimes.

Dis, abbé Pierre, tu ne pourrais pas faire un petit miracle?

Accident sur l'A9

Re-Tibet (Vol 2)

mars 26, 2008 on 12:23 | In Incongruités, International | 2 Comments

De nouveau, il ne s’agit pas ici de traiter le problème au fond, car JusMurmurandi n’est pas le Monde Diplomatique

Mais il est des citations qui déclenchent l’hilarité, l’admiration ou le mépris, et la situation au Tibet semble inspirer richement nos hommes politiques. Voici donc quelques perles:

Lionel Luca, député UMP, sort de l’anonymat en disant que les propos de Bernard Kouchner sont des « propos de collabo », et, pour que nul ne pense que sa langue a dépassé sa pensée, ajoute, en faisant un magnifique procès d’intention: « je n’ose imaginer ce qu’aurait dit Bernard Kouchner il y a soixante ans pendant l’occupation »
JusMurmurandi rappelle à M. Luca que Bernard Kouchner est moitié juif et moitié protestant, si l’on en croit Wikipedia, et que donc le traiter de collabo doit être l’une des plus infamantes injures possibles. Voilà qui fera indiscutablement avancer la cause des Tibétains.

Lequel Bernard Kouchner avait auparavant fait preuve d’humour en disant « même le Dalaï Lama ne réclame pas le boycott des Jeux Olympiques, il ne s’agit pas d’être plus tibétain que le Dalaï Lama »

Quant à Alain Juppé, ancien Premier Ministre et ancien Ministre des Affaires Etrangères, il affirme que « Les responsables occidentaux demandent à Pékin de tuer avec retenue« . Que faisait M. Juppé au Quai d’Orsay puis à Matignon sur ce sujet? Où étaient ses déclarations tonitruantes, ses actions mises en accord avec ses paroles? Ah, oui, bien sûr, la politique étrangère était du ressort du Chef de l’Etat… bien sûr.

Le propos de JusMurmurandi n’est pas de nier ou de condamner ce qui se passe au Tibet. Il faudrait pour cela un niveau d’information factuelle et une compétence que nous n’avons pas. Mais en revanche, les politiques français, qui s’achètent une bonne conscience ou une notoriété à 2 balles avec uns sens sans faille de la démagogie et de l’hypocrisie, ceux-là sont à notre portée. Qu’ils se rassurent, notre répression est beaucoup moins féroce que celle de la police chinoise. Encore que la sagesse populaire affirme que le ridicule tue…

Georges-Marc le Magnifique et l’autogestion du 4e pouvoir

mars 24, 2008 on 9:06 | In France, Incongruités, Insolite | 1 Comment

La rumeur veut que Georges-Marc Benamou soit bientôt nommé à la tête de l’Académie de France à Rome, la prestigieuse et élégantissime Villa Medicis quand il aura quitté son poste de conseiller du président Nicolas Sarkozy.

Une pétition circule, signée par de nombreux « artistes » et « intellectuels », s’insurge contre cette nomination dans les termes si vifs qu’ils auraient pu s’appliquer à une condamnation de la répression chinoise au Tibet.

Par-delà le bien-fondé -ou non- de cette nomination, qui, JusMurmurandi le rappelle, n’est pas encore intervenue, l’attention se porte sur le droit que s’arrogent certaines professions de s’auto-gérer. Manifestement les artistes et autres intellectuels considèrent que la Villa Medicis est une place qui revient de droit à l’un des leurs. Et qui décide qui est l’un des leurs, sinon eux-mêmes? Comme c’est pratique!
JusMurmurandi observe que le domaine de la culture au sens large est en train d’évoluer de manière fondamentale sous le choc des technologies numériques. Et que ce n’est pas ce genre de processus de cooptation qui risque de leur faire de la place dans les institutions culturelles, alors même qu’elles représentent l’avenir.

Cette volonté de cooptation (après Mai 68, on disait l’auto-gestion, mouvement politique longtemps porté par le P.S.U. de Michel Rocard, mais depuis passé comme tant d’autres à la trappe des illusions gauchistes) est à rapprocher de celle des magistrats, qui poussent des cris de bête égorgée dès que le pouvoir politique fait mine de nommer qui que ce soit qui ne répond pas à leurs préférences.

Il est à noter que la magistrature correspond à l’un des 3 pouvoirs traditionnels d’un régime démocratique, et que la presse, qui est un des éléments constitutifs de la culture aspire à être reconnu comme le 4e pouvoir. Comme si le fait de faire partie de l’un de ces pouvoirs rendait l’autogestion non seulement possible, mais encore indispensable.

Dès lors, comment s’étonner que la classe politique se réserve la monopole de l’exécutif, premiers des 3 ou 4 pouvoirs fondamentaux, ce qui conduit au monopole de diplômés de leur école, l’ENA, sur tant de postes éminents?

Et JusMurmurandi d’ajouter qu’il est donc d’autant moins étonnant de voir Nicolas Sarkozy choisir en dehors du sérail de la culture et du 4e pouvoir le titulaire de la Villa Medicis que lui-même ne fait pas véritablement partie du sérail politique (il est avocat et non énarque, et ses postes ont été plus souvent conquis furieusement que reçus).

Accessoirement, mais cette appréciation est trop savoureuse pour ne pas la mentionner, Georges-Marc Benamou a réussi le tour de force de faire partie du premier cercle de 2 sur les 3 derniers Présidents de la République, à savoir François Mitterrand et Nicolas Sarkozy, 2 hommes que tout sépare en matière de culture (imagine-t-on Sarkozy se pâmer à lire Chardonne, ou Mitterrand avoir reçu Tom Cruise?). Cela paraît modestement à JusMurmurandi le gage que cet homme doit avoir au moins un ou deux tout petits talents.

George-Marc Benamou

Sarko – McCain même combat!

mars 22, 2008 on 12:40 | In Best of, Incongruités, Insolite, International | Commentaires fermés

L’ américain John McCain est à Paris. Officiellement pour se donner une stature internationale qui aidera à son élection, quand il concourra sous les couleurs du Parti Républicain.

En fait, McCain voudrait bien tirer les leçons, pour son usage personnel, de l’élection de Nicolas Sarkozy.

Qu’on en juge: Nicolas Sarkozy se présentait comme candidat de la droite, John McCain aussi. Nicolas Sarkozy venait du parti du Président sortant, John McCain aussi. Lequel Président sortant Jacques Chirac, très impopulaire en France, ne pouvait aider à l’élection de son successeur. Aux Etats-unis aussi, George Bush est très impopulaire et donc incapable d’aider McCain. Nicolas Sarkozy est un ancien adversaire de Chirac. McCain aussi est un ancien adversaire de Bush. Sarkozy était en « délicatesse » avec l’aide orthodoxe de son parti (l’UMP). McCain aussi est en « délicatesse » avec l’aile orthodoxe du Parti Républicain.

Autant de similitudes qui font que les conseils de Sarkozy ne seront pas de trop pour aider John McCain à suivre son exemple. Surtout si Hillary Clinton bat Barack Obama pour aller affronter McCain, répliquant l’affrontement de Sarkozy avec Ségolène Royal.

En poursuivant la transposition, JusMurmurandi pronostique non seulement la victoire de John McCain contre Hillary Clinton, mais aussi son divorce, puis son remariage avec Céline Dion. Ou Angelina Jolie. Ou Sharon Stone. Comment dit-on bling-bling en anglais?

Comment être mauvais perdant…. quand on perd autant!

mars 20, 2008 on 7:06 | In Best of, Elections municipales 2008, Incongruités | Commentaires fermés

Non, il ne s’agit pas de la Bourse de Paris, ou du cours du dollar, qui n’en finissent pas de perdre de la valeur.

Non, il ne s’agit pas non plus de la Société Générale, avec ses 8 milliards d’euros de pertes, entre Kerviel et le subprime.

Non, il s’agit de François Bayrou. Car, au-delà de l’histoire qu’il raconte sur la nécessité absolue qu’a la France de lui confier son destin, il suffit de regarder les chiffres.

Quand François Bayrou est devenu Président de l’UDF, il y avait 128 députés UDF. Maintenant, il y a 3 députés UDF-MoDem. Un effondrement de 97%, encore plus important que celui du bénéfice net annuel de la Société Générale.

Quand François Bayrou a vu son score à l’élection présidentielle (18% des suffrages), il a cru à son destin national.

Le problème, c’est qu’aux législatives qui ont suivi, son parti, plus tout à fait UDF et pas encore Modem, a fait la moitié de ce score, avec 9% des voix.

Et qu’aux municipales, 9 mois après, le MoDem fait encore la moitié, avec 4,5%. JusMurmurandi se réjouit qu’il n’y ait pas de nouvelle élection dans un proche avenir, de peur de ce qui arriverait à un MoDem qui poursuivrait sur sa lancée (si on peut dire) actuelle.

A Pau, ville dont il voulait faire son fief, Bayrou est battu. De peu mais battu. Il commence par dire que cette défaite est due à une manœuvre de l’Elysée par UMP interposée. Il oublie au passage le nombre de villes où il a tenté, et parfois réussi, à faire perdre l’UMP. Comme quoi, ce que lui a le droit de faire aux autres ne doit pas lui être infligé.

Maintenant, il allègue qu’il y a eu des irrégularités électorales pour demander l’annulation des élections de Pau. Des tracts mensongers et autres journaux de campagne douteux auraient suffi à le faire perdre.

JusMurmurandi tire de ce qui précède 2 morales.

L’une pour Nicolas Sarkozy. Celui-ci dit que, quand un dirigeant a failli comme Daniel Bouton, celui doit en tirer les conséquences et partir. Certes le cas de Daniel Bouton méritait bien l’équivalent du carton rouge pour les footballeurs, soit l’expulsion. Mais, s’il fallait qu’un dirigeant qui perd beaucoup s’en aille, nul, même Bouton, ne peut contester la première place de la première charrette à François Bayrou.

L’autre pour le Béarnais lui-même. Attribuer aux autres la cause de sa défaire quand on est soi-même grand donneur de leçons, cela s’appelle être mauvais perdant. Etre mauvais perdant quand on perd autant, M. Bayrou, n’y aurait-il pas une contradiction?

Chronique d’une déculottée annoncée

mars 12, 2008 on 10:36 | In Elections municipales 2008, France, Incongruités | 3 Comments

Les derniers propos de François Bayrou critiquant le ton menaçant de François Fillon font vraiment rire JusMurmurandi.

Car à l’issue du premier tour des municipales paloises, manque de pot, le voici en deuxième position; cela rappelle un certain Raymond Polidor, éternel second.

« Pau n’a pas envie d’un maire qui plie le genou », déclare t il. « C’est une ville qui n’a pas envie d’un maire qui soit une carpette ou une lavette ».

Comme par exemple d’un ministre de l’éducation qui, après avoir « réussi » à faire descendre un million d’étudiants, a baissé culotte dans les heures qui ont suivi.

Preuve d’opiniâtreté, de courage, d’opinion fermement chevillée au corps. Comme l’illustre le fait que le MoDem fasse alliance tantôt avec l’UMP tantôt avec le PS pour le second tour des élections municipales.

JusMurmurandi invite donc les électeurs palois à prendre François Bayrou à son propre jeu et à respecter ses déclarations au pied de la lettre.

En lui infligeant la déculottée qu’il mérite.

Encore ces Sots de Bruxelles [E.S.B.]

mars 11, 2008 on 8:13 | In Europe, France, Incongruités | 3 Comments

Rappelons les faits.

Normalement les porcs, les volailles et les ruminants (bovins) se nourrissent de céréales.

Il y a environ une vingtaine d’années, certains esprits créatifs imaginent pouvoir les nourrir avec des farines animales.

En clair, il s’agit de transformer des animaux qui devraient s’alimenter avec des végétaux en carnivores, en leur faisant manger des farines issues de carcasses animales réduites en poudre.

Et dans cette spirale infernale, les contraintes sanitaires qui requièrent que les farines soient portées à une température de 134°C pendant vingt minutes pour détruire tout danger microbien ne sont pas respectées.

C’est ainsi qu’apparait l’ESB ou encéphalite spongiforme bovine, communément appelée maladie de la « vache folle ».

Transmissible à l’homme sous la forme de maladie de Creutzfeldt Jakob. Une dégénérescence du système nerveux central, mortelle. Rien de moins.

Après des centaines de milliers d’animaux abattus et brûlés devant le risque sanitaire majeur qui pointe, on interdit les farines animales.

A ceci près que les montagnes de farines ne sont pas brûlées loin de là.

Elles sont renommées PAT ou protéines animales transformées, et on les retrouve ainsi dans la nourriture des animaux domestiques ou dans les engrais utilisés par nos agriculteurs.

Mais aujourd’hui, l’heure est autrement grave, car la Communauté européenne, devant l’augmentation des prix des céréales, et sous la pression des éleveurs, engage une étude afin d’étudier la possibilité de réautoriser les farines maudites pour les volailles et les porcs.

Bref, on tenterait à nouveau faire d’animaux en principe végétariens des carnivores.

De quoi faire vachement peur à JusMurmurandi.

Marion Jones et la RATP

mars 8, 2008 on 11:31 | In France, Incongruités, Insolite | Commentaires fermés

Quel rapport, direz-vous? Une simple comparaison.

Deux agents de la RATP sont condamnés pour avoir retiré, en cours d’exploitation, une pièce du circuit électrique de la ligne 6 du métro, provoquant son arrêt immédiat, que les trains soient en station ou non, risquant de provoquer une panique chez les usagers coincés. La raison de leur action: la grève sur les régimes spéciaux, et la volonté de créer plus encore de perturbations qu’en ne travaillant pas.

La sentence: un mois de prison avec sursis.

Marion Jones, championne olympique du sprint grâce au dopage, est condamnée pour avoir menti sous serment.

La sentence: six mois de prison ferme

Si on condamnait à 6 mois de prison ferme tous les menteurs sous serment en France, JusMurmurandi peut imaginer les problèmes que cela poserait:

Les prisons déborderaient de tous les nouveaux condamnés, en même temps que les instances politiques se videraient. La solution: transformer les conseils municipaux, généraux, régionaux, l’Assemblée Nationale, le Sénat, l’Elysée en prisons.

Des professions seraient ravagées, comme journalistes et syndicalistes. Qu’en serait-il des commerciaux qui promettent plus qu’ils ne peuvent tenir? Des consultants qui assurent de l’efficacité de leur solutions? Des prêtres qui ne peuvent prouver l’existence de Dieu?

Non, vraiment, il y a des jours où JusMurmurandi joue à se faire peur. Heureusement que les blogueurs ne sont pas sous serment. Et où le sabotage à la RATP n’est finalement, pas si mal que cela.

Bienvenue chez les Soviets!

mars 2, 2008 on 3:44 | In France, Incongruités | Commentaires fermés

Les lecteurs de JusMurmurandi le savent bien, Internet est une formidable machine à faire sauter les verrous des régimes politiques cadenassés.
Pour preuve, ce sont les dictatures qui en interdisent ou en limitent l’accès. Non pour interdire des sites pédophiles ou néo-nazis bien sûr, dont l’interdiction ne pose pas de problèmes, mais des sites d’opinion générale.

Ces pays sont notamment la Corée du Nord, la Birmanie, Cuba, la France.

Oui, amis lecteurs, vous avez bien lu, la France a rejoint les rangs de ces pays liberticides.

Un site, note2be, permettait entre autres aux internautes élèves ou étudiants de noter leurs professeurs. C’est désormais condamné et interdit.

Il est possible de dire et d’écrire ce qu’on veut sur Nicolas Sarkozy. JusMurmurandi ne s’en prive d’ailleurs pas. D’autres vont jusqu’à le traiter de tyran, de Napoléon, de Néron. Il est possible de traiter un politicien rival de « tocard ». Françoise de Panafieu ne s’en est d’ailleurs pas privée. Il est possible de dire de son opposition qu’elle a des intentions meurtrières. Ségolène Royal se voyait déjà brûlée vive comme Jeanne d’Arc. Tout cela, c’est normal, c’est démocratique, c’est sain, c’est légal.

Mais qu’un site Internet s’avise de permettre de noter les professeurs, et un jugement de plomb s’abat sur le site. Comme si les professeurs étaient des vaches sacrées qu’il est interdit de toucher. Même si, au passage, c’est la liberté qu’on égorge.

Bien sûr, ce qui était écrit sur le site n’était ni forcément d’une exactitude scientifique, ni forcément plaisant. Mais pas moins que tout le contenu semblable sur Internet.

JusMurmurandi note l’absence de toute protestation sur ce sujet des mêmes organisations de gauche qui sont si promptes à monter au créneau pour dénoncer le moindre dérapage supposé du pouvoir de droite.

En fait, JusMurmurandi n’est pas sûr que ce jugement du tribunal rende service aux professeurs.

D’abord parce que le simple fait de faire héberger ce site hors de France, dans l’un des nombreux pays qui se moque d’une telle polémique, voire dans ceux des pays européens où un site semblable est autorisé, tels l’Allemagne ou la Grande Bretagne le mettra hors de portée des greffiers et argousins français.

Ensuite parce que le fait de mettre les professeurs hors-Internet (comme on dit hors-la-loi) va couper ceux-ci de la population qu’ils ont pour mission d’éduquer.

Enfin et surtout, parce que la censure n’a jamais réglé un problème. Elle bloque la valve de sécurité, sans empêcher la pression de monter.

Comme parmi les professeurs désormais délivrés de notation par la justice se trouvent des professeurs de latin, JusMurmurandi leur dédie cette maxime: « quos vult perdere Jupiter, prius dementat »

Les primaires, une machine à perdre?

mars 1, 2008 on 11:01 | In Elections municipales 2008, France, Incongruités, International | Commentaires fermés

Ce temps d’élections primaires aux USA rappelle à JusMurmurandi que cette pratique, quoique non systématique et formalisée comme chez eux, n’est pas inconnue en France.

Ainsi, notamment les désignations par primaires de Françoise de Panafieu comme candidate UMP à la Mairie de Paris, de Ségolène Royal comme candidate PS à la Présidence de la République.

Et, plus loin dans le passé, les « premiers tours » des élections présidentielles de 1988 étaient de fait une primaire à droite entre Jacques Chirac et Raymond Barre, comme l’avait été celui de 1981 entre Giscard et Chirac, et celui de 1974 entre Giscard et Chaban, et plus tard, celui de 1995 entre Chirac et Balladur.

Ce qui fascine JusMurmurandi dans ce processus de primaires, c’est la distortion entre l’intention et son résultat. L’intention est de laisser aux futurs électeurs le choix de leur futur candidat. Intention en apparence louable, démocratique, transparente. Sauf que rien ne dit que ceci soit aussi efficace.

Car les primaires s’adressent à un sous-ensemble très restreint -et orienté plus que représentatif- du groupe d’électeurs que devra rassembler un candidat pour l’emporter. Il suffit pour s’en convaincre de considérer la différence entre un sondage, censé, lui, préfigurer à un temps T un résultat électoral, et une primaire. Comme si Ipsos n’interrogeait que des militants UMP pour savoir qui de Claude Goasguen ou de Françoise de Panafieu sera le Maire de Paris.

De même aux USA, Clinton et Obama dépensent énormément de temps, d’énergie et d’argent à se traiter de noms d’oiseaux pour tenter de gagner leur primaire, pendant que John Mc Cain, lui, se prépare à l’élection elle-même. Lequels noms d’oiseaux sont autant d’offrandes au candidat adverse quand le temps sera venu de l’affontement camp contre camp. Et cette étape créé souvent des tensions internes qui freinent l’union de tous derrière le candidat du parti qui a fini par gagner la primaire. On se souvient du très relatif niveau d’énergie mis par les fabiusiens et strauss-kahniens à soutenir la candidature de Ségolène Royal. Quand il ne l’ont pas carrément soutenue comme la corde soutient le pendu.

Et il arrive que la primaire désigne un candidat dont on sait par avance qu’il n’est pas le meilleur pour la victoire finale. Ainsi Chirac a battu Barre en 1988 pour aller un tour après de faire étendre proprement par Mitterrand, alors que les sondages donnaient Barre comme bien meilleur que Chirac, voire même gagnant, contre le Président sortant. Et aucun sondage n’a donné Françoise de Panafieu gagnante contre Bertrand Delanoë.

Bien sûr, il est arrivé aussi aux primaires de « sortir » un candidat inconnu en lui offrant un forum qui lui a permis de démontrer ses qualités et d’enclencher une dynamique qui l’a porté jusqu’à la victoire finale. John Kennedy en 1960, Jimmy Carter en 1976, Bill Clinton en 1992 en sont 3 exemples démocrates, séparés par 16 ans. Une extension de la même logique veut que, encore 16 ans après, un candidat démocrate peu connu jusqu’alors, Barack Obama, soit le prochain président des Etats-Unis. Mais ceci ne dit rien à propos du prochain Maire de Paris..

Hormones de croissance, Jeux Olympiques et poulets furieux

février 29, 2008 on 2:45 | In Incongruités, Insolite, International | Commentaires fermés

La notion de croissance chinoise vient de prendre un tour nouveau. Le monde sait déjà que tout n’est pas rose au pays où « l’Orient est rouge » (chant révolutionnaire chinois). Travail des enfants, des prisonniers, innombrables morts dans des accidents du travail, notamment miniers, pollution aggravée sont autant de revers d’un système qui fait tout pour doper la croissance.

Mais, quand une délégation du comité olympique américain est tombée sur un blanc de poulet de 35 cm de long (assez, d’après eux pour une famille de 8 personnes), ils ont commencé à avoir un doute. Un examen a révélé que ce poulet avait été littéralement gorgé de stéroïdes. « Si nous avions nourri nos athlètes avec ce genre de viande de poulet, ils auraient tous été bien au-dessus des seuils de dopage » indiqua le comité.

A la suite de cette découverte et d’autres, ledit comité olympique américain a décidé d’importer la totalité des aliments destinés à ses athlètes pour les Jeux de Beijing en août. On imagine à la fois la lourdeur et le coût d’une telle logistique, et la fureur des chinois qui se sentent offensés. Sans parler du coût écologique d’une telle opération. A quand le bilan carbone des Jeux Olympiques ??

Il n’en reste pas moins que, si le fait de manger quelques fois de ce poulet aux hormones suffit à faire d’un athlète sain un « sportif » dopé, quel doit être l’état de la population qui en mange tous les jours? Et d’où vient l’alimentation des athlètes chinois pour qu’ils restent « propres »?

Le propre, justement, des stéroïdes anabolisants comme ceux contenus dans le poulet géant est de faire croître la masse musculaire. On en comprend bien l’intérêt économique pour un producteur qui veut vendre au kilo un maximum de production dans un minimum de temps. Mais ils entraînent des effets secondaires dramatiques: outre les aspects « mineurs » (maux de tête, saignement de nez, acné), ils favorisent le développement des seins, l’atrophie des testicules, pouvant mener jusqu’à l’impuissance, l’augmentation de la tension artérielle, le développement de l’agressivité et des explosions de colère, des sautes d’humeur fréquentes et sérieuses, et la paranoïa, parfois violente.

Quant JusMurmurandi regarde certains aspects de la politique chinoise de croissance, mais aussi de la politique étrangère de ce grand pays, on peut se demander s’il n’y a pas de rapport avec ce régime alimentaire. Un peu comme si tout le pays était devenu un poulet géant aux hormones.

J’ai signé à l’insu de mon plein gré…

février 27, 2008 on 7:33 | In France, Incongruités | 7 Comments

JusMurmurandi souhaite faire part de sa plus vive inquiétude quant aux capacités de compréhension de texte par Maurice Leroy, député « Nouveau Centre » qui, peu de temps après avoir signé le fameux appel de Marianne pour une vigilance républicaine, s’est ému du retentissement de cet appel dont, manifestement, le sens caché lui avait échappé. Contacté par Le Figaro, Maurice Leroy a en effet juré qu’il réfutait « très clairement, pour ce qui [le] concerne, un libelle anti-Sarkozyste qui ne [le]concerne pas. » En effet, la dimension anti-sarkozyste du « manifeste » ne sautait pas aux yeux, celui-ci visant bien plutôt un énigmatique « Président » dont rien – ou presque – n’assurait qu’il s’agît de Sarkozy.

Il est vrai que, fidèle à leur habituelle subtilité, Marianne et Jean-François Kahn ont désamorcé l’attaque ad hominem en substituant au nom de Nicolas Sarkozy bien trop reconnaissable, celui de « Président », infiniment plus hermétique. « L’actuel Président, écrivait ainsi Marianne dans ce manifeste, avait bien promis la rupture. (…). Un gouvernement marginalisé, dont le travail s’avère pré-mâché par les conseillers du Prince. Rupture. Un Président qui semble déserter la fonction, parlant tour à tour comme croyant ou comme laïc. Rupture. Un Président qui veut mettre la politique en chiffres, comme s’il s’agissait de vendre des petits pois. Rupture. Un Président qui entend diriger ses équipes comme un manager d’hypermarché, distribuant bons et mauvais points, primes ou sanctions. Rupture. Un Président qui reste chef de parti et dont le domaine réservé est davantage la Mairie de Neuilly que la politique de défense. Rupture. Un Président qui prétend substituer au débat contradictoire traditionnel entre majorité et opposition la mise en scène des divergences entre ses courtisans et ses ministres. Rupture. Un Président qui affirme devoir être heureux pour gouverner le pays. Rupture. Un Président qui annule ses rendez vous du soir et du matin pour vivre pleinement son couple. Rupture. »<!–[if !supportFootnotes]–>[1]<!–[endif]–> Face à tant de subtilité, seul un politologue averti était en mesure d’identifier le référent réel du terme récurrent « un Président » à Nicolas Sarkozy, et JusMurmurandi reconnaît bien volontiers que le candide Maurice Leroy, saturé de bonnes intentions républicaines et tout occupé à sa vigilance démocratique, n’avait aucune raison d’imaginer que le Président en question renvoyait précisément… à l’actuel Président de la République française.

Toutefois, sans faire preuve d’un zèle tatillon et mesquin, il serait possible de faire remarquer à Maurice Leroy qu’immédiatement après ces griefs adressés à cet énigmatique « Président », se trouvaient les deux phrases suivantes : « La liste est longue des stupéfiantes innovations, que, volontairement ou involontairement, Nicolas Sarkozy a introduit [sic !] dans la politique présidentielle. Ce nouveau cours suscite donc des inquiétudes, une anxiété même. » Certes, à la décharge de M. Leroy, rien n’affirme que le Président évoqué dans le premier paragraphe entretienne un quelconque rapport avec ce non moins énigmatique Nicolas Sarkozy, et dès lors on comprend que M. Leroy ait signé ce texte sans y voir la moindre trace de « libelle anti-sarkozyste ». De surcroît, le caractère consensuel et constructif du présent manifeste exclut bien évidemment toute visée politicienne et l’on croit aisément M. Leroy lorsqu’il déclare avec authenticité ces quelques mots : « quand j’ai signé, je ne savais pas, évidemment, que Jean François Kahn ferait un coup politique et un coup médiatique. » Mais peut-être l’hypothèse un peu hardie d’un rapprochement entre Nicolas Sarkozy et le Président eût-elle été la bienvenue.

JusMurmurandi exprime donc sa vive inquiétude, nonobstant les périphrases hermétiques utilisées comme autant de leurres pour masquer l’identité du Président et de Nicolas Sarkozy, quant aux capacités de M. Leroy qui, après avoir confondu le PCF et l’UDF en passant allègrement de l’un à l’autre, semble aujourd’hui bien en peine de distinguer un manifeste de Marianne d’un éditorial du Figaro.


 


 

<!–[if !supportFootnotes]–>[1]<!–[endif]–> On peut consulter le manifeste ici.

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