La loi du plus fort!
juillet 17, 2008 on 6:58 | In France, Incongruités | Commentaires fermésLa Presse s’émeut, car un périodique, Auto-Plus, a été perquisitionné et un de ses journalistes mis en garde à vue pour avoir diffusé des photos secrètes des futurs modèles Renault.
L’argumentation est simple: la protection des sources journalistiques est un pilier de la liberté de la Presse. En l’espèce, la perquisition, la saisie de matériel (ordinateurs entre autres) et la garde à vue sont autant d’atteintes à cette liberté.
L’argumentation de l’autre partie est aussi simple: la diffusion de ces images est préjudiciable à Renault, car elle informe ses concurrents de projets encore secrets. L’employé de Renault qui fournit ces images à Auto-Plus viole son obligation de confidentialité. Et Auto-Plus sait que ces images lui sont cédées de manière illégale. La liberté de la Presse n’excuse pas tout et notamment quand source et journaliste savent être dans l’illégalité, sans que le but de l’opération, à savoir la diffusion de photos avant tout le monde, permette de mettre en avant l’intérêt général.
Sans rentrer dans les mérites de l’une et l’autre argumentations, force est de constater qu’en France aujourd’hui, la respect de la loi n’a plus beaucoup de partisans.
Les partisans de José Bové fauchent et détruisent au nom du principe de précaution, alors même que cela viole la loi sur la propriété privée
Les PV d’auditions de tous les gardés à vue sont publiés dans la presse dès lors que leur contenu est un tant soit peu intéressant ou croustillant. Cela viole la loi sur le secret de l’instruction.
Les photos des nouvelles Renault (et Peugeot et Citroën bien sûr) sont publiées grâce à des fuites illégales.
Quand Nicolas Sarkozy signe le décret d’extradition de Marina Petrella, condamnée en Italie pour terrorisme, il ne fait qu’appliquer la loi, même si cela chagrine les beaux esprits, la Presse et la gauche (il y a recoupement entre ces 3 microcosmes).
Plus même, quand Nicolas Sarkozy attaque en justice le Nouvel Observateur qui a publié sous la signature d’Airy Routier un SMS prétendument envoyé par lui à sa femme Cecilia, la Société des Rédacteurs du magazine parle de « coup de force ». Non, ce n’est pas un coup de force, mais un coup de droit, tout simplement. Un coup de droit sans lequel jamais le Nouvel Observateur n’aurait reconnu que cet article était aussi bidon que le SMS. Le public dont la Presse pense qu’il a le droit de connaître par avance les nouveaux modèles Renault a-t-il peut-être aussi le droit de savoir qu’on lui sert des « informations » bidonnées?
Alors, droit de savoir quand c’est la Presse qui publie, mais pas de droit de savoir quand la Presse bidonne? JusMurmurandi se demande quel rapport cela a avec la loi.
C’est pourtant simple. Cela s’appelle la loi du plus fort.
Le rire de la baleine
juillet 15, 2008 on 7:31 | In Economie, France, Insolite, International | Commentaires fermésLes pêcheurs nippons, parmi les derniers à s’adonner à la pêche à la baleine, officiellement pour effectuer des « recherches », mais en fait parce que sa chair est particulièrement recherchée sur l’archipel, sont en grève.
Au risque de mettre en danger ces mammifères, en voie d’extinction.
Pour l’instant, les baleines peuvent souffler.

Ce qui nous amène à notre deuxième sujet.
Car chacun sait que l’on peut aussi rire comme une baleine.
C’est ce que fait JusMurmurandi en écoutant les dernières déclarations (élucubrations?) de Ségolène Royal.
A commencer lorsqu’elle dénonce « l’intolérable épreuve infligée à tous les Français et à nos forces armées républicaines contraintes de défiler devant la présence inadmissible de Bachar al-Assad, présent à la tribune officielle du 14 juillet, jour de fête pour les libertés républicaines».
Après moult recherches, JusMurmurandi n’a trouvé aucune prise de position de Madame Royal lorsque la France dirigée par François Mitterrand accueillit Castro ou Jaruzelski. Ni aucun prisonnier politique libéré ou contrat signé avec des entreprises françaises lors de ces visites.
Mais le clou, c’est lorsqu’elle déclare qu’il faut récupérer la moitié des profits de Total.
C’est une absurdité totale.
Sur quel fondement le fisc pourrait il prélever la moitié d’une entreprise plutôt que d’une autre?
En fait, Total, comme toutes les multinationales, paye ses impôts dans chaque pays où il génère des profits. Ce qui veut dire, pour Total, largement en dehors de France, où, comme chacun sait sauf Ségolène Royal, il n’y pas foule de puits de pétrole, mais beaucoup de frais vu que Total y a son siège et beaucoup de personnel dont son équipe de direction. Ségolène voudrait-elle donc nous refaire le coup de DSK qui voulait taxer les Français résidant à l’étranger, au mépris de toutes les conventions fiscales et traités signés par tous les pays y compris la France?
Ceci encouragerait ses dirigeants à aller délocaliser Total fiscalement, pour défendre les intérêts de ses actionnaires privés.
Avec de telles déclarations, nul doute que le PS doit avoir hâte de lui trouver un successeur; car en proférant des énormités aussi grosses qu’une baleine, Ségolène Royal est assurément… irremplaçable.
La cuiller de Sarko
juillet 14, 2008 on 4:12 | In France | Commentaires fermésLe proverbe dit que qui veut dîner avec la Diable doit user d’une longue cuiller. Bachar El-Assad n’est pas le Diable, mais quand même quelqu’un de guère recommandable. Fallait-il donc l’inviter à Paris et le faire assister au défilé du 14 juillet, lui dont le père et prédécesseur fit (entre autres) assassiner l’Ambassadeur de France Louis Delamare? Lui dont le régime soutient le Hizbollah libanais, ce pauvre Liban où ont péri sous les bombes des fanatiques islamistes pro-syriens 58 paras français, doit-il voir les compagnons de ses victimes lui rendre les honneurs?
Il va sans dire que toute l’opposition à Sarkozy s’en est donné à coeur joie sur ce thème, et en a fait des tonnes dans le registre du « il n’est quand même pas fréquentable ». Après Khadafi, El-Assad, décidément, Sarko n’aurait-il aucune fierté? Et il va même aller en Chine pour inaugurer les Jeux Olympiques. Ah non vraiment, Sarko n’est pas digne d’être Président! Il faut dire que c’est tellement facile de jouer les bonnes et belles âmes quand on n’a qu’à critiquer, alors que le Président, lui, doit gérer le pays et les réalités, parfois amères, de la politique internationale.
C’est oublier un peu vite ce qui se passe vraiment. Le défilé du 14 juillet se déroule le lendemain de la clôture du premier sommet de l’Union pour la Méditerranée. Un concept défendu par le seul Nicolas Sarkozy, envers et contre tous. Contre les pays riverains qui n’en veulent pas. Contre Bruxelles, qui y voit une menace contre l’Union Européenne, contre les Allemands qui se sentent exclus. Contre les Américains, qui sont contre tout ce qu’ils ne contrôlent pas.
Eh pourtant, ce sommet a eu lieu, et presque tous les chefs d’Etat étaient là. Et notamment, à la même table, JusMurmurandi a noté la présence, pourtant réputée impossible au milieu de tant de chefs d’Etats arabes, de l’israélien Olmert. A la même table qu’El Assad, justement, alors que, techniquement, l’état de guerre perdure entre Israël et la Syrie. Une présence commune sans précédent. En diplomatie, une manière de miracle.
Alors, cela valait-il la peine de recevoir l’affreux syrien, si cela a permis d’avoir un Président au Liban et de l’asseoir à une table commune avec son homologue israélien?
JusMurmurandi a bien noté que, pour éviter toute provocation, Ehud Olmert était assis entre l’italien Berlusconi et le grec Caramanlis, bien loin des chefs d’Etat algérien, tunisien ou justement syrien.
C’est dire si les cuillers de Nicolas Sarkozy et Ehud Olmert avaient les moyens d’être bien longues.
La gauche devrait méditer sur le fait que cet ustensile si utile sert aussi à l’expression « cuiller de bois », utilisé en sport pour désigner une équipe qui a ramassé une raclée. Comme d’avoir perdu 3 élections présidentielles et 2 législatives consécutives, par exemple.
Qui connaît Bernard Tapie?
juillet 14, 2008 on 1:53 | In Best of, Elections présidentielles 2007, France | Commentaires fermésQui se souvient de Bernard Tapie? L’homme d’affaires français le plus flamboyant des années 80-90. Le champion de la reprise d’affaires en difficulté (Testut, Terraillon, La Vie Claire, Wonder, enfin Adidas). Un homme dont l’équipe cycliste (La Vie Claire) gagne le Tour de France avec Bernard Hinault, et dont le club de football (l’OM) gagne la plus prestigieuse des Coupes d’Europe. Un homme si irrésistible que la télévision lui offre des soirées de prime time pour donner aux Français le goût d’entreprendre, et que François Mitterrand et Pierre Bérégovoy lui offrent un fauteuil de ministre.
Mais il y a d’autres raisons aussi de se souvenir de Bernard Tapie. Les entreprises qu’il a reprises n’ont pas prospéré, c’est le moins qu’on puisse dire, sauf quand elles ont été redressées par d’autres. Sa holding, Bernard Tapie Finance, a coulé. Il a été condamné pour avoir participé à des trucages de matches de football. Il a écopé d’une énorme ardoise fiscale qui l’a plongé en faillite personnelle. Il a connu le carré VIP de la prison de la Santé après les lambris dorés de l’Elysée.
Sauf que, dernier avatar de la singulière histoire de ce singulier personnage, il vient de gagner son procès contre le Crédit Lyonnais, ou plutôt la structure d’Etat qui gère tant bien que mal les restes des aventures scabreuses du Crédit Lyonnais, banque française dont le scandale faisait référence jusqu’à l’entrée en scène tonitruante du duo tragi-comique Bouton/Kerviel.
De quoi s’agit-il? Bernard Tapie, négociateur extraordinaire, avait réussi à convaincre les actionnaires de la célèbre marque sports Adidas de la lui céder. Ce qu’il finance grâce à un prêt du Crédit Lyonnais. Mais Adidas va mal, et le redressement promis par Tapie n’arrive pas, ce qui le met dans l’incapacité de rembourser comme convenu la banque prêteuse. Laquelle banque l’oblige, sous peine de faillite, à vendre Adidas. Un acheteur se présente, l’affaire est conclue, et la banque est pour partie remboursée.
Sauf que. Sauf que l’acheteur qui se présente, c’est la banque elle-même, affublée de quelques faux nez issus de paradis fiscaux. Laquelle banque se retourne et revend fort peu de temps après la même société Adidas au redresseur d’entreprise Robert Louis-Dreyfus. Mais elle la revend beaucoup plus cher, faisant au passage une jolie plus-value. Et Robert Louis-Dreyfus mène un redressement exemplaire d’Adidas, laquelle vaut aujourd’hui une fortune.
Et Tapie, sans vergogne, explique que, si tout s’était déroulé comme il l’avait prévu, cette fortune devait lui revenir. Oubliant au passage de mentionner, par pudeur sans doute, les prêts non remboursés, les amendes fiscales, les matches truqués, les mois de prison et toutes les casseroles qu’il a accumulées. Dont on peut penser qu’elles avaient largement de quoi l’empêcher de mener à bien quoi que ce soit.
Oui mais voilà, la justice a tranché. Le Crédit Lyonnais, en oubliant au passage de mentionner, par pudeur sans doute, à Bernard Tapie qu’elle se vendait Adidas à elle-même, a commis une faute. Faute qui va coûter aujourd’hui 285 millions d’euros à l’Etat et au contribuable, et renflouer Bernard Tapie. Il est à noter que l’Etat a déjà refusé dans le passé de transiger avec Tapie, qui y était prêt, sur des montants bien moins élevés…
Cette histoire a 2 morales, toutes 2 immorales.
La première est que, comme toujours en France, l’ardoise finit au pied du Cocu Magnifique, j’ai nommé le contribuable. Car qui le défend, lui, contre la cascade de décisions lamentablement mal avisées qui ont conduit à devoir payer le maximum?
La seconde, c’est que si, comme Bernard Tapie, vous vous êtes mis en difficulté par vos manœuvres pas jolie-jolies, il vous reste une solution pour vous en sortir en sentant la rose et le jasmin. Trouvez plus voyou que vous. Sa propre turpitude efface la vôtre, et, de voyou, vous devenez un sauveur, vous savez, comme ces chiens de montagne avec leur tonnelet de rhum qui sauvent les randonneurs et skieurs en détresse. Comment les appelle-t’on déjà, ces sauveteurs?
Ah oui, des Saint-Bernard…

Le mythe de l’égalité
juillet 12, 2008 on 3:05 | In France, Incongruités, Insolite | Commentaires fermésLiberté, Egalité, Fraternité. 3 mots qui définissent la République Française sur les frontons de ses bâtiments. N’y figurent pas beaucoup d’autres mots, tels « intégration », ou « identité ». Ce qui fait que, quand le Conseil d’Etat refuse la nationalité française à une femme marocaine au motif que son port de la burqa constitue un « défaut d’intégration », il faut lire plus avant l’arrêt, qui indique que ceci contredit le principe d’égalité des sexes.
Ainsi donc, la liberté de porter la burqa s’oppose à l’égalité des sexes. Bon appétit aux juristes qui voudraient démêler ce sac de nœuds, si la femme en question voulait faire appel sur ce terrain.
Autre sujet, si le Conseil d’Etat refuse la nationalité française à une demanderesse, pourquoi le port de la burqa est-il autorisé à toutes les Françaises, mais pas à celles qui ne le sont pas mais veulent le devenir? Y aurait-il un droit pour celles qui sont au-dedans de la communauté nationale, mais pas pour celles qui sont au dehors? Où donc est l’égalité là-dedans?
Poussant plus loin la question, JusMurmurandi ne peut que se demander ce qui se serait passé si la femme, au lieu d’être Marocaine, avait une nationalité de l’Union Européenne. Car alors elle eût pu s’appuyer sur le droit communautaire pour exiger les mêmes droits qu’une Française.
On voit bien que que le sujet de l’Egalité contient plus de nœuds que la funeste tête de la Gorgone Méduse ne comptait de serpents.
Mais il est intéressant de rapprocher ce débat des positions d’un certaine partie de la classe politique française, à savoir la gauche.
Car c’est la gauche qui s’enorgueillit de soutenir les populations « opprimées », les sans-papiers, les sans-droits, les immigrés illégaux, et de réclamer toujours plus d’égalité. Notamment l’égalité par l’intervention de l’Etat pour soutenir les faibles, d’un Etat qui prendrait aux riches par l’impôt tout ce qui aurait pu faire d’eux des riches, et en fait, à la place d’être riches, des égaux.
Il est piquant de montrer que la gauche, en se faisant ainsi le champion de l’intégration, est en fait en train de mettre à mal l’égalité (cf le jugement « burquesque »). Et qu’en demandant l’égalité sociale et fiscale, elle combat la liberté (notamment celle d’être riche et de gagner plus).
Et cette gauche est incroyablement mal à l’aise avec le jugement en question, car il lui faut à la fois soutenir l’intégration des étrangers, le respect des différences, la liberté, mais aussi non seulement l’égalité homme-femme et surtout la sacro-sainte laïcité. Bon appétit!
Il ne manquerait plus que de voir les riches demander à la gauche le respect de leurs pratiques (caviar, champagne, cigares, tableaux de maîtres, chevaux de courses, bateaux à Saint Trop’, grosses bagnoles, de préférence des 4X4 à vitre fumées garés chez M. Delanoë) au titre du respect de leurs pratiques culturelles identitaires, même si elles sont (hélas?) « minoritaires ».
JusMurmurandi n’aurait pas fini de rire
Quand ADP ferait mieux de…s’écraser
juillet 10, 2008 on 7:47 | In Economie, France, Insolite, International, La Cour des Mécomptes | Commentaires fermésMême si elle fait l’actualité avec des débordements qui sont aussi exagérés qu’ils en deviennent insignifiants, JusMurmurandi ne va prendre le célèbre « gagnant, gagnant » de Ségolène Royal à contrepied dans cet article.
Mais plutôt penser une fois de plus aux vacanciers qui prennent l’avion pour partir en vacances, tandis que la Cour des Comptes publie un rapport accablant sur Aéroports de Paris.
Pour commencer, avant d’entrer dans certains détails croustillants du rapport, le cabinet JDPA classe Orly et Roissy CDG respectivement 66ème et 68 ème sur les 76 principaux aéroports internationaux que compte la planète.
La bonne nouvelle, c’est bien entendu que le potentiel d’amélioration est quasiment illimité, face à cette calamiteuse performance….Mais quelle claque, quelle humiliation alors que la France occupe le premier rang au monde pour le nombre de visiteurs étrangers.
Comme le note la Cour, « les hausses tarifaires consenties par l’Etat sur les redevances payées par les passagers n’ont pas eu comme contrepartie une amélioration suffisante de la qualité de service »; en clair les passagers n’en ont pas pour leur argent tandis qu’assis sur son monopole, ADP continue d’augmenter ses tarifs, sans contrepartie pour ses clients (désolé, le mot « usager » ne fait pas partie du vocabulaire de JusMurmurandi).
Continuons; « En matière de qualité de service, les objectifs poursuivis devraient être plus exigeants »; en d’autres termes, on ressent une fois de plus l’effet pervers du monopole aéroportuaire.
Bref, c’est un zéro pointé pour la première porte d’entrée de la France, comme JusMurmurandi a maintes fois eu l’occasion de le dire.
Car chercher un point de croissance, c’est aussi sanctionner ceux qui ne fournissent pas les efforts nécessaires alors qu’ils sont en position privilégiée pour y contribuer.
Déclarer que « Le monde entier est notre invité », c’est bien. Mais pour qu’il continue d’accepter notre invitation, il faut avant tout qu’il ait toujours envie de venir.
Si ADP ne revoit pas sa copie, c’est la France qui risque de se voir poser un lapin par ses invités. Et de voir ses ambitions…s’effondrer comme en d’autres temps l’aérogare E.

Sarko et ses Drôles de Dames
juillet 9, 2008 on 9:08 | In France | Commentaires fermésLa présidence Sarkozy semble jusqu’ici rythmée par des épisodes féminins.
Le final de son élection bruissait de rumeurs concernant son épouse Cécilia, qui n’aurait pas voté pour lui au second tour, puis se serait abstenue également à la soirée de victoire.
Mais déjà sa campagne avait été marquée de manière très inhabituelle par la double promesse de faire libérer les infirmières bulgares et Ingrid Betancourt. Une double promesse d’autant plus risquée qu’elle serait à la fois très difficile à tenir, vu que les unes et l’autre étaient prisonnières depuis des années, et électoralement stérile. Bref, l’inverse de ce qu’il faut faire, semble-t-il, en campagne, à savoir des promesses à la fois électoralement payantes et faciles à tenir.
Mais la libération, contre toute attente, des infirmières bulgares a marqué un réel succès pour le Président, succès que le PS a tenté en vain de masquer en affirmant que toute le travail avait été fait par ailleurs, que la France avait payé trop cher cette libération et en demandant une commission d’enquête parlementaire sur le rôle qu’avait joué Cécilia Sarkozy.
Cette fois-ci les Dames du Président parcourent des chemins contraires. Marina Petrella, terroriste des Brigades Rouges condamnée par la justice italienne, va être extradée vers son pays, tandis qu’Ingrid Betancourt, libérée des griffes des FARC retrouve la France après 6 ans de détention.
Et, dans les 2 cas, le PS râle.
Il râle contre le fait que Nicolas Sarkozy ne se sente pas contraint d’honorer la promesse qu’aurait faite François Mitterrand aux extradables italiens de pouoir rester en paix en France. C’est oublier que la loi s’applique à tous, même aux Présidents. Il faut dire que c’est un principe dont François Mitterrand s’est souvent auto-exempté.
Il râle, par la voix aigre et discordante de Ségolène Royal pour dire que, finalement, Nicolas Sarkozy n’a joué aucun rôle dans la libération d’Ingrid Betancourt, dont le mérite revient une brillante intervention de l’armée colombienne.
C’est oublier au moins 3 aspects de cette libération.
L’un, c’est que les FARC sont une troupe de guerilleros de gauche, soutenue par le cubain Castro et le venézuelien Chavez, amis des amis de Ségolène, à savoir les Présidents brésilien Lula, argentin Kirchner et chilien Bachelet, alors que les amitiés sarkozystes vont beaucoup plus du côté du colombien Uribe, qu’en son temps la gauche a traité d’assassin.
Le deuxième, c’est que l’action véhémente de Nicolas Sarkozy a donné au cas d’Ingrid Betancourt une visibilité et un poids nouveaux sur l’échiquier international. Ses négociations tous azimuts, son offre d’aller lui-même la chercher dans la jungle colombienne, alors même qu’il n’avait rien à y gagner mais beaucoup de coups à prendre, ont fait beaucoup pour relancer la cause de cette libération et la faire avancer.
Le dernier aspect, et le plus étrange, dans la protestation de Ségolène Royal n’est pas qu’elle l’ait fait à partir du Quebec au lieu d’y célébrer comme c’était la mission qu’elle s’était donnée, la présence française, ce qui n’est après tout qu’une impolitesse envers les québécois, mais pas trop grave puisque ceux-ci ne votent pas en France. C’est que Ségolène ne choisisse pas dans cette affaire tout ce qui la rapproche d’Ingrid Betancourt, comme elle femme en politique et candidate à la Présidence de la République, mais tout ce qui la sépare de Nicolas Sarkozy.
Peut-être est-ce pour tenter d’oublier ou de faire oublier ses propres déclarations, « qu’aucune femme politique n’avait été autant attaquée qu’elle »?
Il est vrai que la comparaison entre la stature d’Ingrid Betancourt, héroïne sortie de la jungle pour avoir pris des risques assumés malgré des années de chaînes, et celle de la Madone de la Bravitude pour avoir gravi la Grande Muraille peut donner envie à cette dernière de passer rapidement à autre chose…
Imbéciles !
juillet 8, 2008 on 7:58 | In France, Incongruités | Commentaires fermésJusMurmurandi se souvient avec émotion de la marionnette de François Mitterrand dans les Guignols de l’Info de Canal Plus, qui régulièrement lançait un « imbécile ! » avec mépris et suffisance à l’interlocuteur de Tonton.
C’est exactement ce que dirait très probablement le même Mitterrand au bureau politique du PS qui vient d’annoncer publiquement qu’il ne soutiendrait pas la réforme des institutions mise en chantier par Nicolas Sarkozy et qui nécessite le vote des trois cinquièmes du Parlement; et par conséquent des voix socialistes pour être votée.
Car cette réforme va très loin pour renforcer les pouvoirs du Parlement et du citoyen. Au point que certains membres de la majorité craignent un retour du parlementarisme, comme la France l’a connu pendant la 4ème République, où certains gouvernements ne duraient que quelques minutes.
Si l’on veut un exemple plus proche des excès du parlementarisme, il suffit de se pencher de l’autre côté des Alpes, chez nos voisins et néanmoins amis italiens pour voir à quel point l’instabilité du Parlement peut porter atteinte à la Nation elle même.
Et Arnaud Montebourg, héraut autre fois envoyé au coin par Ségolène Royal pour avoir moqué son ex-compagnon en pleine campagne, et jamais à un excès de langage près (peut être est ce une chose de plus qui les rapproche ??) de décrire une atmosphère « quasi poutinienne » pendant les débats. Quand on ne sait pas de quoi on parle, Montebourg, on perd à chaque fois une occasion de se taire.
Mais revenons sur le fond : pour quelle raison le bureau politique du PS ne veut il pas voter cette réforme, qui donc donnerait plus de pouvoir aux parlementaires et par conséquent, indirectement, au PS ??
Principalement parce que le PS veut compter et par conséquent limiter le temps de parole du Président de la République.
C’est trop drôle…ou trop triste. Parce qu’évidemment il n’y a aujourd’hui en France aucun opposant au PS qui puisse se mesurer à Sarkozy. Alors, pourquoi ne pas tenter de le bâillonner.
Quand on entend toutes les critiques qu’on a faites sur le dos du Président quant à son contrôle des média, on ne rit plus. On s’esclaffe.
Mais bon, finalement cette opposition aura finalement peut être quelque chose de bon ? D’une part, si la réforme ne passe pas, la France, elle, passera à côté d’un risque d’hyperparlementarisme qui pourrait être paralysant.
Le PS quant à lui se privera de pouvoirs augmentés pour ses parlementaires, aveu éclatant de sa faiblesse actuelle.
Et Nicolas Sarkozy pourra continuer à parler autant qu’il le souhaite tandis que les socialistes, Montebourg compris, se cantonneront comme en ce moment à lui courir après avec des critiques aussi médiocres que vides de contre propositions.
Tout ce qu’il faut pour revenir au pouvoir….dans longtemps.
Les socialistes ont vraiment tout compris.
L’intelligence de l’âme, selon George W. Bush
juillet 8, 2008 on 7:44 | In France | Commentaires fermésLa presse a beaucoup parlé de la réunion du G8 au Japon, toutefois JusMurmurandi voudrait attirer l’attention sur un passage qui l’a beaucoup intrigué.
Celui ci concerne les commentaires de George Walker Bush sur Dmitri Medvedev, successeur de Vladimir Poutine à la présidence russe.
« Je trouve que c’est un type intelligent qui a bien compris les enjeux » déclare W.
« Vous savez, dit il, je ne vais pas m’asseoir et faire la psychanalyse de cet homme, mais je vais vous dire, c’est un homme à l’aise, sûr de lui et je pense que lorsqu’il dit quelque chose, il le pense vraiment ».
Le même George W. Bush avait aussi déclaré à l’occasion d’une première rencontre avec Poutine en 2001 « qu’il l’avait regardé droit dans les yeux, et avait pu prendre la mesure de son âme. »
Il faut enfin rappeler que pour Dmitri Medvedev, c’est le premier sommet du G8 auquel il participe.
Pour George Bush, par contre, c’est le dernier.
Ouf !

Ingrid Betancourt est-elle de Gaulle ?
juillet 7, 2008 on 8:59 | In Elections présidentielles 2007, France, Insolite, International | 2 CommentsVoici une petite anecdote se rapportant au Général de Gaulle, comme JusMurmurandi les affectionne.
Tante Yvonne, très dévote, demandait depuis de longues années au Général de l’accompagner à Lourdes pour qu’ils y accomplissent ensemble un pèlerinage.
Las de ses suppliques, Charles de Gaulle se rendit à ses imprécations.
Et de répondre à Yvonne de Gaulle cette phrase devenue célèbre « c’est entendu Yvonne, nous y ferons une apparition », comme l’aurait fait la Vierge à Bernadette Soubirous.
La presse annonce aujourd’hui qu’Ingrid Betancourt se rendra à Lourdes dans les prochains jours.
Est-ce pour y faire elle même une apparition, ou encore pour tenter d’y apercevoir le fantôme de Manuel Marulanda, chef fondateur des FARC ?
Plus sérieusement, cette femme a subi une privation de liberté pendant presque sept ans.
Va-t-elle se retrouver maintenant prisonnière d’une presse collée à ses basques, donnant les résultats de ses examens médicaux, décrivant ses déplacements, les personnes avec qui elle déjeune, révélant dans quel hôtel elle séjourne, détaillant ses projets littéraires etc. etc. ?

On ne va pas en faire un fromage ??!!
juillet 7, 2008 on 7:00 | In Economie, Europe, France, Insolite, International | Commentaires fermésSi vous vous demandez s’il s’agit d’une phrase au sens figuré ou au sens propre, JusMurmurandi va vous mettre sur la voie.
Car il s’agit effectivement du sens propre.
Un scandale vient d’être révélé par un quotidien italien, la Repubblica, sur des pratiques inqualifiables.
Près de 11.000 tonnes de fromages avariés, pourris, jusqu’à contenir des excréments de rongeurs, ont été récupérés à bas prix par des fabricants qui italiens, qui allemands, en provenance d’une quarantaine de fabricants européens trop heureux de se débarrasser d’une marchandise destinée au rebut.
Et ces fromages ont été réintroduits dans les circuits de vente après avoir été mélangés à des produits de bonne qualité, puis revendus en tant que fromage fondus, comme le gorgonzola ou la mozzarella. Bon appétit si vous êtes à table.
Et ces mélanges ont été dangereux pour la santé publique comme le confirme le Ministre de la Santé italien.
Mais comme chacun sait, La Commission européenne veille sur nous. Et indique donc : «S’il y avait eu le moindre risque aujourd’hui pour le consommateur, la Commission européenne aurait émis une alerte aux vingt-sept États membres. Ce qu’elle n’a pas fait»
Alors, on ne va quand même pas en faire un fromage ??
Faux, stupide et profondément injuste
juillet 6, 2008 on 9:29 | In C'est ça, Paris?, Elections présidentielles 2007, France, Incongruités, International | Commentaires fermésNon, JusMurmurandi ne va pas revenir sur le coup d’éclat de Patrick de Carolis cette semaine au micro de RTL, lorsqu’il parle du projet de réforme de France Télévision. Ses propos n’engagent que lui, et illustrent pour JusMurmurandi la dérive d’irrespect vis à vis de la fonction de Président de la République. Carolis aurait il été aussi violent à l’égard d’un Chirac ou d’un Mitterrand ? Certainement pas, car les conséquences auraient été autrement plus violentes, surtout d’un Mitterrand au double septennat jonché de cadavres (René Lucet, Patrice Pelat, Grossouvre, Bérégovoy, Jean Edern Hallier…).
JusMurmurandi préfère plutôt utiliser les termes que Carolis a employés pour qualifier la déclaration de Ségolène Royal jugeant le rôle Nicolas Sarkozy dans la libération d’Ingrid Betancourt.
Car ramener cela à une manoeuvre politicienne, c’est faire bien peu de cas des six ans et quatre mois de captivité de la franco colombienne.
Mais bon, tout est bon pour taper sur le Président de la République lorsque l’on a perdu face à lui aux élections présidentielles. Et il est bon de rappeler que cette déclaration a été faite de l’étranger, comme son néologisme « bravitude » issu des hauteurs de la muraille de Chine, pays où elle se félicitait de l’efficacité de la justice…. Comme si Ségolène ferait mieux de se taire lorsqu’elle quitte son Poitou Charentes adoptif.
Car pendant qu’elle ne fait que critiquer sans rien proposer, la Réforme avance, ne lui déplaise.
Ainsi il est intéressant d’écouter Jacques Attali six mois après la présentation de ses 313 propositions, au travers du bilan qu’il a présenté aux média aujourd’hui.
Et que dit il ? Que deux tiers des propositions sont dores et déjà en place ou en voie de mise en place. Pas mal en six mois non ?
Quant au solde, c’est en cours. « C’est la preuve que la réforme est en marche » affirme t il, même si cela apporte de l’eau à son moulin pour pouvoir démontrer que ses propositions étaient valables.
Alors Madame Royal aurait elle commis la gaffe de trop, en voulant charger la barque? Ou bien était elle seulement piquée au vif en entendant Nicolas Sarkozy encenser le Maire de Paris pour son soutien à Ingrid Betancourt lors de la réception à l’Elysée pour célébrer l’arrivée de cette dernière en France ?

Mais pourquoi est-il si méchant ?
juillet 4, 2008 on 10:46 | In France | Commentaires fermés
JusMurmurandi aimerait rendre hommage à la qualité de l’Education nationale qui allie merveilleusement enseignement de l’illettrisme avec un talent probablement jamais égalé dans l’histoire et embrigadement citoyen dans le cadre d’un projet éducatif que l’on devine d’une objectivité à toute épreuve. L’hommage que souhaite rendre JusMurmurandi est adressé à la glorieuse « communauté éducative », dont chacun se rappelle les autodafés par milliers du livre de Luc Ferry, autodafés pratiqués devant les « apprenants », dans un merveilleux dessein pédagogique qui n’était autre que celui de reconstituer de visu, dans un louable souci d’édification, les horreurs barbares de la Seconde Guerre mondiale. Et si tel n’était pas le dessein de ladite communauté éducative, quelque chose dut échapper à JusMurmurandi…
L’objet de notre hommage consiste aujourd’hui à saluer l’initiative, citoyenne, cela va sans dire, de l’école Claude Nougaro à Albi, où les élèves devaient illustrer des sentiments et des émotions ; passer de l’abstraction d’une humeur à sa figuration concrète dans un visage, telle était la belle initiative, pleine de charme d’une professeurE des écoles du Tarn. Ou pour le dire avec les termes choisis de notre époque, « cela devait permettre de conclure un travail d’art plastique et d’expression corporelle se rapportant aux sentiments et expressions du visage. »[1] Rappelons qu’il s’agit d’une classe de CM1, mais après tout le ridicule, pardon, le talent n’attend plus le nombre des années.
Fatalement, l’une des humeurs à illustrer dans le cadre de cette performance ouvrant sur les possibles d’une expression corporelle libérée était celle de la « méchanceté ». Et un petit apprenant, doué de parents certainement très citoyens, eut l’idée d’apporter une photo de Sarkozy. Visage réjoui de la maîtresse, qui s’empresse de coller la photo sous le thème sur des affiches dont le Post nous apprend qu’elles étaient « épinglées sur le mur du deuxième étage de l’école »[2] Joie de l’école, mais mécontentement de certaines personnes qui, pour une raison incompréhensible, s’émeuvent de ce militantisme citoyen. L’inspecteur s’en mêle et demande que soient retirées les affiches ; émotion en retour de la cgt qui crie à l’ingérence présidentielle et donc au musellement de l’opinion, ainsi que de la jamais décevante fcpe, trouvant l’enquête académique démesurée.
Au-delà des réactions de ceux pour qui le militantisme et l’embrigadement des plus jeunes signifient l’exercice de la liberté, il est amusant de regarder cette rhétorique enfantine envahir chaque jour un peu plus le champ adulte : « non aux méchants » disait déjà, en 2002, la pancarte de petites filles défilant contre le très méchant Le Pen, sous l’œil attendri de parents et de professeurs fiers de voir tant de conscience et de réflexion politiques dans les yeux d’un enfant. Par un hoquet dont elle est coutumière, l’histoire charrie les mêmes mots afin que la binarité inaboutie du vocabulaire enfantin s’hypostasie en dénonciation vertueuse et citoyenne d’un Président dont tant n’ont toujours pas admis l’élection : « Sarkozy est méchant, il a la tête d’un méchant », disent les enfants embrigadés, avec leurs mots simples et touchants ; nonobstant, le drame est peut-être moins cet embrigadement que le fait que bien des adultes – y compris de prétendus intellectuels – seraient incapables d’analyser et de décrire plus intelligemment et plus subtilement que ces enfants, cet homme qu’ils abhorrent. Que disent au fond tant de détracteurs sinon que le Président est méchant avec les clandestins, les chômeurs, et les homosexuels ? Intellectuellement, rien. Ou si peu. Le si peu étant la dénonciation des gentillesses de Sarkozy pour TF1. Dilemme cruel…
Déterminations univoques, vocabulaire basique, manichéisme intégral, le fonctionnement de l’enfant définit aujourd’hui le cadre de pensée de nos intellectuels de plateaux et de nos socialistes de téléfoot.
L’esprit réduit à l’état de gramophone, regrettait Orwell ; l’esprit revenu en maternelle pourrions-nous regretter aujourd’hui.
Bonus, malus du Jockey, oh la vache !
juillet 3, 2008 on 6:30 | In France | Commentaires fermésJusMurmurandi a vu passer une information qui l’a fait véritablement rire.
Rappelons le contexte.
Lors d’un précédent article intitulé « Plein gaz, une nouvelle industrie » que vous pourrez retrouver ici http://www.jusmurmurandi.com/?p=567 , nous avions suggéré que l’on équipe les bovins d’un « BAGAGE » ou Bombonne Anale de Gaz A Grande Efficacité, les vaches et autres taureaux étant grands producteurs de méthane, gaz qui fait partie des responsables de l’effet de serre.
Aujourd’hui, le gouvernement par la voix de Jean-Louis Borloo annonce que les véhicules qui rejettent le plus de CO2 ne devront plus seulement s’acquitter d’une taxe unique de 2.600 Euro, lors de l’achat du véhicule, mais aussi d’une taxe désormais annuelle, qui pourrait s’élever à 10% de la première.
Parallèlement à cela, le leader mondial des produits laitiers, Danone, souhaite relancer un de ses produits phare, le Jockey, en renouvelant la formule. Cette dernière repose sur un nouveau mode d’alimentation des vaches dont le lait servira à la fabrication de Jockey.
Au lieu de se contenter d’une alimentation classique, les vaches dont le lait entrera dans la recette ne mangeront plus du soja mais du lin. 150.000 vaches sont concernées par cette nouvelle alimentation.
Quel rapport nous direz vous? Là où la nouvelle devient véritablement passionnante, en dehors du fait que les éleveurs constatent que leurs bovins ont un oeil brillant et un poil soyeux grâce à la nouvelle composition de leur ration journalière, c’est qu’elles produisent 15% de méthane en moins!!
Et bien évidemment JusMurmurandi pose la question de savoir ce qu’il adviendra du cheptel qui n’aura pas les faveurs de Danone pour son Jockey.
Danone va t il demander à ses éleveurs fournisseurs d’équiper leurs animaux qui ne mangent pas de lin, donc gros pollueurs, de BAGAGE?
Jean-Louis Borloo, Nathalie Kosciusko Morizet vont-ils introduire une taxe pour les bovins les plus polluants?
Le suspense, à l’heure où nous écrivons ces lignes, reste entier.
Vous êtes viré!
juillet 1, 2008 on 8:20 | In Economie, Europe, France, Insolite, International | Commentaires fermésLa France a officiellement pris la présidence de l’Union européenne aujourd’hui.
Et comme d’habitude, il faut absolument que certains se fassent remarquer.
Ainsi le Président de la République polonaise déclare après avoir accepté le traité à Bruxelles, l’avoir signé à Lisbonne, qu’il ne le ratifierait pas.
Visiblement marqué par le fait que son frère jumeau n’est plus Premier Ministre, Lech Kaczynski déclare donc qu’il va se renier.
Eh oui, c’est la conviction intime de JusMurmurandi qu’à 27 nous sommes bien nombreux, et même trop.
Et qu’il ne manque qu’une seule chose au traité de Lisbonne; oh, une toute petite chose.
Qui permettrait de régler des problèmes, petits ou grands, comme le blocus unilatéral de la Macédoine par la Grèce, l’Irlande qui empoche les subventions mais refuse le traité, la Pologne qui est trop contente de nous refiler ses plombiers sans contrepartie et équipe son aviation tant civile que militaire avec des avions américains.
Bref, toutes ces petites choses que l’on pourrait résoudre facilement, en souplesse, pour que la vie de l’Europe soit simplifiée, que l’on arrête de se faire casser les pieds par des empêcheurs de tourner en rond qui viennent profiter des pays les plus aisés de l’Union et qui n’hésitent pas, les ingrats, à venir nous agacer, nous irriter et gaspiller le temps et l’argent des contribuables que nous sommes.
Donc il ne manque qu’une seule chose à cette Constitution.
Qu’elle permette de virer ces empêcheurs de tourner en rond.
Un petit aller retour, au lieu du seul aller simple. Peut être que cela mettrait un peu de plomb dans la cervelle des Grecs, Irlandais et autres Polonais, qui viendraient par conséquent d’autant plus vite signer la Constitution dans son état actuel…

Kaczynski le renégat.